Les patineurs juniors impressionnent aux Championnats nationaux

KINGSTON, ONTARIO – Selena Zhao n’a pas eu un parcours facile et sans encombre à ses premiers championnats nationaux de patinage au Canada : difficultés de voyage, blessure, courbes d’apprentissage.

Née à Seattle, Selena est devenue une Canadienne transplantée cette saison, et mercredi, elle a finalement trouvé sa place, terminant au premier rang dans le programme court féminin junior avec 50,21 points, soit deux points de plus que sa plus proche rivale.

Selena n’avait terminé qu’en septième place à l’événement Défi Patinage Canada, préalable à cette compétition, mais elle n’était de retour sur la glace que depuis deux semaines, après s’être blessé le pied droit pendant l’entraînement, durant l’exécution d’une ambitieuse combinaison de triple flip-triple boucle piquée.

Elle n’avait pas patiné pendant deux semaines, après une mauvaise réception sur cette combinaison. C’était tellement douloureux qu’elle ne pouvait pas marcher le lendemain. Et quand elle s’est remise au travail, elle ne pouvait pas s’entraîner normalement parce que tout faisait mal quand elle essayait à nouveau cette combinaison. Avant cet événement, elle ne pouvait pas s’entraîner à exécuter la version triple-triple de sa combinaison.

Mercredi, elle a exécuté une combinaison de triple flip-double boucle piquée, absolument magnifique, suivie d’un triple Lutz. Après avoir réussi un bon double Axel, elle s’est mise à sourire et a terminé le programme de cette façon, patinant comme sur un nuage.

Alors que la semaine se déroule, Selena se dit « honorée » d’avoir l’occasion de patiner pour le Canada aux Championnats nationaux. « C’est tellement génial », dit-elle. « Je suis ici et c’est merveilleux. Tout ceci est tellement différent pour moi et je suis simplement heureuse d’en faire partie. »

Sa mère est venue la regarder à Kingston. « C’est vraiment extraordinaire parce qu’elle était à Ottawa pendant si longtemps », a déclaré Selena. Et, Kingston lui rappelle son foyer. « C’est agréable de la voir retrouver ses racines », a ajouté Selena.

Les buts de Selena, cette année, sont plutôt indéfinissables. « Au début de la saison, je ne savais pas à quoi m’attendre » a-t-elle dit. « On ne sait pas vraiment ce qui est possible ou non. »

Sa participation à quelques événements du Grand Prix junior a représenté un avantage et Selena a beaucoup appris, bien qu’elle ait eu d’horribles problèmes de voyage aux deux événements. À son voyage à Dresde, en Allemagne, son vol a été annulé en raison d’une grève de Lufthansa.

Elle a aussi appris ce que c’est de concourir contre des patineuses d’autres pays. « Un élément très important est la confiance », dit-elle. Elle est arrivée en Allemagne, ébahie par les patineuses russes et japonaises, dont elle avait tellement entendu parler. Puis, elle s’est tout à coup rendu compte qu’elles exécutaient toutes les mêmes sauts. « Ce fut une révélation », a‑t‑elle fait remarquer.

Justine Brasseur a aussi appris beaucoup cette semaine. Elle et son partenaire Mathieu Ostiguy sont les nouveaux champions de patinage en couple novice, grâce à une puissante performance qui leur a mérité 111,63 points. La veille, Justine a présenté une performance inhabituellement médiocre en style libre féminin novice, après avoir été en tête du programme court – et a dû se contenter d’une médaille de bronze. Son entraîneure Josée Picard a dit que lorsque son premier saut du programme a été un peu maladroit, Justine s’est tendue. Josée savait que ce serait difficile par la suite étant donné que Justine a décidé de faire preuve de prudence.

Mais, dans l’épreuve de patinage en couple novice, Justine et Mathieu – patinant en couple pour la première fois cette saison – ont exécuté de belles levées, de beaux lancers et de beaux sauts. Mathieu dit que la vrille était l’élément le plus difficile à apprendre pour lui. Ils ont fait une double vrille durant la compétition et après les Championnats nationaux, ils commenceront à s’entraîner pour exécuter une triple vrille.

« C’est un rêve devenu réalité », a affirmé Mathieu. Et, à propos du patinage en couple, après avoir refusé pendant tant d’années? « C’était une excellente décision », a avoué un jubilant Mathieu.

(La petite) Olivia et Mackenzie Boys-Eddy ont remporté la médaille d’argent avec 108,44 points tandis que Lori-Ann Matte et Thierry Ferland ont été médaillés de bronze avec 103,60 points.

PAIGE LAWRENCE : UNE VIE RÉORIENTÉE

Saviez-vous?

Saviez-vous que Paige Lawrence, notre ambassadrice des athlètes à Kingston, avait toujours voulu être une cowgirl? Son père et son frère étaient des chevaucheurs de taureaux et d’excellents concurrents de rodéo. Paige souhaite perpétuer la tradition familiale en s’adonnant au sport de la monte de taureaux et à la tauromachie!

Une vie réorientée

Quatre fois médaillée en patinage en couple aux Championnats canadiens et olympienne de 2014, Paige Lawrence, âgée de 22 ans et originaire de Kipling, en Saskatchewan, est sur le point d’assumer un nouveau rôle, cette semaine, aux Championnats nationaux de patinage Canadian Tire. Au lieu de se produire sur la glace et de concourir, Paige fera fonction d’ambassadrice des athlètes de l’événement.

« Dans le cadre de mes responsabilités à titre d’ambassadrice des athlètes, je participerai à différentes séances d’accueil avec le grand public, j’aiderai avec les groupes scolaires qui viennent regarder les séances d’entraînement, je visiterai des clubs locaux de patinage artistique, je prêterai assistance lors des remises des médailles, je prendrai part à des entrevues avec les médias et je serai, en général, un soutien pour les athlètes! »

Il s’agit d’une tâche pour laquelle Paige est naturellement douée.

Alliée à son caractère effervescent et extraverti, l’expérience qu’elle a acquise à ses neuf participations à l’événement signifie qu’elle a beaucoup d’anecdotes à partager. Son optimisme et son amour du patinage artistique sont contagieux!

« Je tiens à ce que les athlètes ressentent les bonnes vibrations de ma part, des partisans et de la communauté entière et je souhaite que tous les participants profitent le plus possible de cette semaine! »

Depuis que Paige a concouru l’an dernier aux Jeux olympiques et aux Championnats du monde avec son partenaire de patinage en couple Rudi Sweigers, sa vie s’est complètement transformée, une situation qui l’a menée en territoire inconnu.

« Honnêtement, je ne m’attendais pas à ce que ma carrière de patinage se termine à la fin de la saison. J’étais impatiente de recommencer cette année. Mais, après plusieurs discussions avec Rudi, nous avons commencé à voir que nous voulions des choses différentes. »

Paige avoue que lorsque le partenariat a officiellement pris fin, elle a eu l’impression de faire son deuil de la perte de sa carrière de compétition et des rêves qui l’entouraient.

« Tout à coup, les choses les plus importantes dans ma vie sont disparues et il m’a fallu du temps pour apprendre à faire face à cette perte. Mais, je suis naturellement optimiste et aussi difficile que ce fut de terminer mon partenariat avec Rudi, je crois que chaque expérience offre une occasion et j’ai donc essayé de m’efforcer de la trouver. »

Pour Paige, l’élément le plus difficile de son retour à la vie « civile » a été de se redéfinir.

« Depuis si longtemps, mon identité était celle d’une athlète d’élite et maintenant, c’est terminé. C’est très étrange de passer d’une situation où on sait exactement qui on est et quel est le but qu’on s’efforce d’atteindre chaque jour à son réveil… à une situation où on se demande « qui suis-je maintenant? »… et de chercher un nouveau but. Et, aussi, les massages hebdomadaires me manquent!! »

Alors qu’elle amorce son parcours vers son prochain grand projet, elle est incertaine de ce qu’elle trouvera.

« Peut-être que ce serait de faire une grande randonnée pédestre, comme je l’ai fait à Costa Rica, ou d’ajouter à ma liste d’activités procurant une montée d’adrénaline, comme le saut à l’élastique, le parachutisme et les sauts de falaise. Peu importe ce que ce soit, je suis toujours à la recherche de la prochaine chose excitante… et il y a tellement de possibilités! »

Paige est incertaine comment le patinage s’inscrira dans sa nouvelle vie. Elle a découvert, entre autres, qu’elle aime aider son entraîneure Patty Hole avec les patineurs pleins d’avenir. Elle croit qu’il s’agit d’une façon de rendre à quelqu’un qui a été et continue à être un modèle de rôle et un mentor aussi important.

Une partie de son message aux jeunes athlètes de sa région et à Kingston, cette semaine, concerne aussi la façon d’utiliser les aptitudes qu’enseigne le patinage. Après sa carrière de compétition couronnée de succès, elle reconnaît que les leçons tirées du patinage, dans les bons moments comme dans les mauvais, sont des leçons qu’elle appliquera tout au long de sa vie.

« Le patinage m’a aidée à devenir la personne assurée, audacieuse, travailleuse, organisée, axée sur les objectifs, déterminée (certains diraient têtue, mais je pense que déterminée est plus joli!), extravertie, apte à apprendre et responsable que je suis aujourd’hui. »

Et, la vie de Paige prend de l’expansion.

Elle est récemment déménagée à Calgary et est retournée à l’université pour le semestre d’hiver dans le but de finalement faire carrière en psychologie du sport. Elle affirme qu’il s’agit d’un tout nouveau but pour elle, mais elle se réjouit de voir ce qui en découlera. Elle aimerait aussi être une oratrice et une conférencière spécialiste de la motivation.

« J’estime que j’ai tellement de motivation et j’aimerais raconter mon histoire, surtout à des enfants et des athlètes de petites villes. Je serais heureuse de partager avec eux mon énergie et en cours de route, je l’espère, donner vie au tout petit rêve que chaque enfant a en lui-même. »

Le rêve de Paige de devenir une cowgirl a commencé lorsqu’elle était petite, poursuivant à cheval et rassemblant des chevaux avec son père.

« J’aimais être dehors, que ce soit pour aider ma mère dans notre jardin ou « aider » mon père avec ses corvées. Je me rappelle que les seaux de nourriture étaient presque de la même taille que moi et, ainsi, je finissais plus souvent par essayer de flatter tous les chevaux sauvages alors que mon père les nourrissait! Avec mes deux frères, j’étais toujours très indépendante et déterminée et tout ce que mes frères essayaient, je devais l’essayer aussi! »

Paige a essayé le patinage à l’âge de quatre ans lorsque ses parents l’ont inscrite à un programme Patinage Plus dans son club local. Au fil des ans, à mesure que son engagement envers l’entraînement s’est accru tout comme ses exploits, Paige a commencé à se rendre compte de l’impact du sport dans sa vie. Aujourd’hui, son parcours dans le sport du patinage est peut-être incertain, mais son amour du sport demeure aussi sûr que jamais.

« Assise ici, j’essaie d’écrire ce que le patinage signifie pour moi et je me rends compte que j’ai un sourire aux lèvres. Voilà ce que signifie le patinage pour moi… un sourire… le bonheur… un milieu dans lequel je me sens plus comme moi-même que n’importe où au monde… un débouché qui m’a permis de réaliser mon rêve le plus cher. Le patinage est au centre même de qui je suis et de la façon dont je vis ma vie. »

Grandissant sur la scène nationale

KINGSTON, ONTARIO – Âgé de 13 ans, il patine avec sentiment et s’attaque à des éléments difficiles. Peut-être que Gabriel Farand est une future étoile.

Il se trouve en première place dans le programme court des hommes novices aux Championnats nationaux de patinage Canadian Tire. Il a amorcé les feux d’artifice parmi les jeunes patineurs hier soir et les a aussi terminés, obtenant 43,51 points, devant Gabriel St-Jean, un sosie de Jeff Buttle, qui s’entraîne aussi au même club, l’École Étude avec Julie Marcotte.

Durant une soirée marquée de nombreux triples sauts de boucle piquée et de triples Salchows, ainsi que de diverses versions de ces sauts, Gabriel Farand a tenté un triple Lutz, mais a trébuché à la sortie, mais non pas avant d’avoir réussi une ambitieuse combinaison de triple boucle piquée – triple boucle piquée. (Il a réussi un magnifique triple Lutz durant l’échauffement.) Beaucoup d’autres éléments sont attendus dans son style libre : sept triples sauts. Gabriel était le champion pré-novice de l’an dernier.

Gabriel St-Jean a terminé moins d’un point derrière avec 43,18 points, enregistrant une bonne avance sur le prodige de 4 pieds 10 pouces, Bruce Waddell, qui a obtenu 40,04 points, un patineur musical avec flair, qui ne rate jamais un temps fort de la musique.

Bruno Marcotte, ancien patineur de patinage en couple reconnu comme entraîneur de patinage en couple, a travaillé avec Gabriel Farand depuis qu’il était âgé de sept ans et ne pouvait exécuter qu’un Axel simple. Gabriel peut accomplir ses deux mouvements, représentant un tour de force cette saison, mais il n’y est pas parvenu facilement. Au cours de la dernière année, il a grandi d’environ cinq pouces. Bruno affirme qu’il a une tête de plus. Cette intense poussée de croissance l’a déséquilibré et, en général, a rendu sa vie difficile.

Tout a finalement fonctionné à la fin de l’été.

« On peut voir qu’il est vraiment talentueux », soutient Bruno. « Il a cette magnifique position dans les airs. »

Gabriel Farand n’était pas le seul jeune patineur canadien poussant comme un champignon. Nicolas Nadeau, âgé de 17 ans, de Boisbriand, Qc, a terminé premier dans le programme court des hommes juniors avec une excellente note de 62,10 points, après avoir réussi un bon triple Axel. Il a aussi grandi d’environ cinq pouces et étant donné qu’il s’agit de sa troisième année dans les rangs juniors, il est déterminé à remporter ce titre. C’était sa première année de compétition internationale sur le circuit Grand Prix junior. « J’ai appris à patiner sur de la glace sans ligne », dit-il, faisant référence aux marques des patinoires de hockey au pays.

Nicolas peut actuellement exécuter quadruple saut de boucle piquée sur deux pieds.

En deuxième place se trouve Antony Cheng, âgé de 17 ans, de Richmond Hill, Ont., qui a patiné avec grande vitesse et exécuté un triple Lutz tellement énorme, qu’il a pensé – au milieu du saut – qu’il était en fait plus énorme qu’il ne l’avait prévu. Il n’a pas vraiment commencé à s’entraîner complètement pour un triple Axel. C’est ce qu’il fera après les Championnats nationaux, affirme-t-il.

Il en est à sa deuxième année comme junior.

Edrian Paul Celestino, âgé de 16 ans, de Dollard-des-Ormeaux, Qc, a présenté un programme sur une musique de concert de piano de Rachmaninoff qui était absolument magnifique, mais trois stupides erreurs l’ont relégué à la troisième place avec 58,24 points. Il s’est laissé aller avec un splendide triple Lutz, qu’il a réussi dès le moment fort de la musique.

En quatrième place se trouve Joseph Phan, âgé seulement de 13 ans, mais qui a beaucoup grandi, et a patiné avec grande vitesse pour exécuter une combinaison de triple boucle piquée – triple boucle piquée et un beau triple Lutz, ce qui représente un bon départ pour ses débuts dans les rangs juniors. Il était le champion novice de l’an dernier.

Cette année, il soutient qu’il veut terminer parmi les cinq premiers. Il travaille actuellement à son triple Axel et son quadruple Salchow dans le harnais.

Brianna Delmaestro, de Port Moody, C.-B., et Timothy Lum, de Burnaby, C.-B., font équipe depuis le printemps 2012 et il s’agit d’une équipe de rêve. Ils sont en tête de la danse junior après avoir remporté la danse courte avec 59,21 points.

Une nouvelle équipe composée de Lauren Collins et Shane Firus occupe la deuxième place avec 55,76 points et en troisième place se trouvent Melinda et Andrew Meng avec 53,75 points.

De nouveaux champions canadiens seront couronnés à Kingston

Les patineurs de patinage en couple Meagan Duhamel et Eric Radford et les danseurs sur glace Kaitlyn Weaver et Andrew Poje concourront sur une base solide aux Championnats nationaux de patinage Canadian Tire, cette semaine, à Kingston, en Ontario.

Kevin Reynolds concourra à la grâce de Dieu.

Tout le monde connaît les stupéfiants résultats internationaux obtenus par les deux meilleures équipes du Canada, leurs réussites aux événements du Grand Prix et leurs victoires à la finale du Grand Prix, par de vastes marges, ainsi que leurs énormes records personnels. Et, ces deux équipes se trouvent à mi‑chemin de la saison à titre de favoris pour remporter la médaille d’or aux Championnats du monde.

Kevin Reynolds a été tenu de suivre un parcours différent, disparaissant après s’être retiré de ses deux événements du Grand Prix, en raison de chaussures de patins et de blessures.

Mais, attendez un instant! Selon une conférence téléphonique tenue vendredi, Kevin est vraiment de retour et se concentre sur la victoire de ce titre canadien insaisissable après 10 ans au niveau senior. Il semble avoir finalement trouvé la chaussure magique et s’entraîne plus solidement depuis les quatre ou cinq dernières semaines qu’il ne l’a fait au cours de la dernière année et demie. Ces nouvelles créent heureusement une intéressante bataille décisive avec Nam Nguyen, âgé de 16 ans, qui n’a cessé de prendre de la force cette saison et cherche clairement aussi à obtenir le titre abdiqué par Patrick Chan.

La saison dernière, Kevin a essayé neuf paires de chaussures, s’efforçant de trouver la paire parfaite, ce qui était presque impossible compte tenu de ses chevilles exceptionnellement étroites et de la largeur du devant de ses pieds. Il a lutté avec quatre paires de chaussures plus tôt cette saison et a finalement trouvé une paire faite sur mesure – seulement pour découvrir qu’elle se briserait en une semaine et demie, face aux rigueurs de la séance d’entraînement de Kevin.

Les problèmes se sont empirés après que Kevin termine en sixième place aux Internationaux classiques d’automne de Patinage Canada, à Barrie, en Ontario, clairement victime d’un manque d’entraînement. Puis, un jour, durant l’entraînement, il a fait une chute sur un quadruple saut et s’est foulé la cheville gauche, celle qu’il utilise pour l’appel de son triple Axel et de ses deux quadruples sauts. « Après m’être foulé cette cheville, j’étais simplement incapable de pouvoir concourir durant la saison du Grand Prix », a-t-il déclaré. Il a été tenu de se retirer du Grand Prix, une décision qui a été difficile à prendre.

Il savait qu’il devait changer de tactique pour aller de l’avant après la guérison de sa cheville. Il a décidé d’essayer les meilleures et les plus chères chaussures de confection offertes par chaque fabricant, pour voir lesquelles lui conviendraient le mieux. Il ne se souvient plus du nombre de chaussures qu’il a essayé cette saison. Il croit que c’était douze. Mais, l’une de ces paires lui convient juste assez bien.

Kevin estime qu’il s’agit « d’une solution amiable ». Après tout ce qu’il a subi, c’est suffisant pour lui donner plus de confiance qu’il n’en a eue depuis plus d’un an, en route vers Kingston.

« Au cours du dernier mois environ, j’ai été en mesure de bien m’entraîner », soutient Kevin. « Aux Championnats nationaux, je veux être capable de profiter des occasions qui se présentent cette année, surtout du fait que Patrick Chan a décidé de ne pas concourir cette saison, de sorte que le titre national est prêt à être remporté. »

Le plus grand obstacle de Kevin en ce moment est le manque de compétitions avant les Championnats nationaux et, idéalement, il aimerait aussi un peu plus de temps d’entraînement. Mais, « j’ai prouvé que je peux y faire face compte tenu de mes performances aux Championnats du monde et aux Jeux olympiques », affirme-t-il. « Je sais que c’est possible de relever le défi et de remporter, je l’espère, ce titre national. Je sais toutefois que d’autres personnes y aspirent aussi. »

Aspirer aux titres? D’autres patineurs les visent aussi. Aussi élevée que fût leur note gagnante à la finale du Grand Prix ISU, à Barcelone, le mois dernier, Kaitlyn Weaver et Andrew Poje croient que leurs programmes se sont améliorés encore plus au cours du dernier mois. « Nous avons amélioré beaucoup d’aspects de notre programme et, ainsi, nous attendons vraiment avec impatience de non seulement avoir d’excellentes performances aux Championnats nationaux, mais aussi d’obtenir beaucoup de rétroactions qui nous stimuleront durant la deuxième moitié de la saison », a fait remarquer Kaitlyn.

La majorité du travail accompli pour leur exquise danse libre sur la musique Les Quatre Saisons est subtile, « quelques éléments de chorégraphie », finitions, détails, expression, interprétation. Ils ne commencent qu’à sentir le rythme et la sensation du programme. « Il y a encore tellement place à l’amélioration », a soutenu Kaitlyn.

Leurs buts? Ils s’efforcent de maximiser tous leurs niveaux de difficulté aux Championnats nationaux. « Nous voulons rendre nos programmes à l’épreuve des balles au point de vue de la technique », a-t-elle ajouté. Ils sont maintenant habitués d’être les favoris à un événement et sont prêts à assumer cette responsabilité.

Il s’agira de leurs huitièmes Championnats canadiens et ils espèrent tous deux finalement remporter leur premier titre canadien, après avoir gagné une médaille d’argent aux Championnats du monde de l’an dernier et une médaille d’or à la finale du Grand Prix.

Meagan Duhamel et Eric Radford amorceront ces Championnats nationaux en se sentant beaucoup plus détendus, surtout du fait qu’ils ne seront plus talonnés par Kirsten Moore-Towers et Dylan Moscovitch. Cette équipe s’est séparée et chacun fait équipe avec un nouveau partenaire, ce qui ajoutera encore plus d’intrigue à l’événement.

Meagan et Eric, gagnants de la médaille d’or de la finale du Grand Prix ISU par sept points, considèrent que cette saison est une importante percée pour eux. « L’an dernier, à la fin de la saison, nous avons constaté un grand changement dans le patinage en couple dans le monde : tellement d’équipes se sont séparées, ont obtenu de nouveaux partenaires, ont pris leur retraite, ont pris congé pour la saison, ont subi des blessures ou autres », a fait observer Meagan. « Lorsque nous avons décidé de continuer à patiner après Sotchi l’an dernier, cette décision a été dans une large mesure fondée sur le fait que nous avons vu une occasion de devenir les meilleurs au monde. Et, en patinage, c’est souvent une question de moment opportun. Il faut attendre son tour, faire encore équipe et patiner de son mieux, au bon moment.

« Je crois que nous avons une excellente occasion cette année de révolutionner le monde », a-t-elle affirmé. « Et, maintenant, il nous incombe de saisir l’occasion. Je dirais que jusqu’à présent, nous excellons à cet égard. »

BILLETS

On peut acheter les billets en ligne sur le site Web www.ticketmaster.ca, par téléphone au 1.855.985.5000 ou en personne à la billetterie du Rogers K-Rock Centre.

ÉVÉNEMENT

L’événement comptera environ 250 patineurs dans les disciplines masculine, féminine, de patinage en couple et de danse sur glace, concourant à trois niveaux : senior, junior et novice.

Les athlètes se qualifient pour les championnats par l’intermédiaire de leurs événements de section, puis passent au Défi Patinage Canada, l’événement de qualification national, à l’issue duquel 18 hommes, 18 femmes, 12 équipes de patinage en couple et 15 équipes de danse sur glace avancent aux Championnats nationaux de patinage Canadian Tire.

Les athlètes s’efforceront de se tailler une place dans l’équipe nationale de Patinage Canada et dans les équipes canadiennes qui concourront aux Championnats du monde ISU de patinage artistique 2015, aux Championnats des quatre continents ISU de patinage artistique 2015 et aux Championnats du monde juniors ISU de patinage artistique 2015.

Prochaine génération de patineurs produisant des résultats à Kingston

L’entraîneure Josée Picard l’appelle la deuxième partie. Elle parle de la toute petite Justine Brasseur, qui a remporté le programme court des femmes novices et le programme court de patinage en couple novice avec son nouveau partenaire Mathieu Ostiguy, aux Championnats nationaux de patinage Canadian Tire, cette semaine.

La première partie de la carrière réactivée de Josée serait Julianne Séguin et Charlie Bilodeau, les champions en titre de la finale du Grand Prix junior. Bien sûr, les antécédents de Josée constituent la pierre angulaire : elle a été l’entraîneure d’Isabelle Brasseur et de Lloyd Eisler, qui ont remporté un titre mondial de patinage en couple et une médaille de bronze olympique dans les années 1990.

Ce n’est donc qu’un juste retour des choses que le dernier projet de Josée soit la nièce d’Isabelle Brasseur, Justine, la fille du frère d’Isabelle, Dominique.

Josée entraîne Justine depuis l’âge de quatre ans. Et, elle l’a initiée au patinage en couple quand elle n’avait que sept ans – la meilleure façon de développer une patineuse de patinage en couple.

Justine et Mathieu ont remporté le programme court de patinage en couple mardi avec 36,91 points, enregistrant une avance très étroite sur Olivia et Mackenzie Boys-Eddy. Justine a gagné le programme court des femmes novices lundi avec 43,05 points, exécutant une combinaison de triple boucle piquée – double boucle piquée et un triple Salchow, ainsi que deux pirouettes évaluées de niveau quatre.

Quand Justine avait sept ans, Josée a demandé à Mathieu, qui patinait dans une patinoire à proximité, s’il voulait faire du patinage en couple avec elle. Il a poliment refusé, poursuivant sa carrière en patinage en simple. Justine a patiné avec d’autres partenaires, mais ce fut toutes des équipes de courte durée, des petits patineurs, certains n’ayant seulement une différence de poids que de 10 livres, non que Justine n’ait jamais été très lourde.

Il y a un an et demi, Mathieu est venu patiner avec Josée dans son club et, à nouveau, elle lui a parlé du patinage en couple. Mathieu ne s’y intéressait toujours pas. Mais, après les Championnats nationaux de l’an dernier, quand Mathieu a assez bien réussi chez les hommes juniors, mais pas suffisamment pour faire partie un jour d’une équipe internationale – il n’y avait pas de triples Axels dans le futur – Josée lui a dit que quand ils allaient rentrer, il essaierait le patinage en couple – et aucune discussion. Puis, il pourrait décider s’il voulait continuer.

Il a accepté. Josée ne croyait pas qu’ils seraient prêts à temps pour ces Championnats nationaux. Mais, ils prouvent qu’ils le sont, avec une apparence professionnelle et soignée sur la glace. « Ce qui est bien, c’est que tous deux peuvent exécuter les sauts », fait remarquer Josée. « Ils réussissent tous les triples sauts. C’est seulement une question de levées pour lui, parce qu’il n’avait jamais fait de levées auparavant. »

Il s’agit de la neuvième année de patinage de Justine. Josée affirme qu’elle est heureuse de patiner et qu’elle patine toute la journée à la patinoire. Elle a toujours le sourire aux lèvres. Comme Julianne Séguin et la tante de Justine, elle est accommodante. « Je façonne celle-ci depuis longtemps », a fait observer Josée.

Lori-Ann Matte et Thierry Ferland étaient, en troisième place, seulement 0,22 point derrière l’équipe de Boys-Eddy.

L’équipe qui a terminé neuvième sur onze – Katrina Lopez et Kurtis Schreiber – a suscité de puissants souvenirs d’une époque grisante. Ils étaient vêtus des costumes que leurs entraîneurs, Anabelle Langlois et Cody Hay, ont portés aux Jeux olympiques 2010 de Vancouver.

« C’est vraiment superbe », s’est exclamée Katrina par la suite. Elle a regardé les Jeux olympiques à la maison, à Calgary.

Porter ces costumes a motivé davantage cette nouvelle équipe : ils ne représentent pas seulement l’Alberta, mais aussi leurs entraîneurs, a déclaré Kurtis.

Ce fut une « décision de toute dernière minute » que Katrina et Kurtis se transforment en patineurs de patinage en couple. Kurtis avait fait un essai avec Katrina l’été dernier, mais il n’était pas certain qu’il voulait le faire. Ils ont finalement fait équipe le 10 septembre, il y a seulement quatre mois.

Étant donné qu’ils ont commencé aussi tard, ils n’ont pas eu le temps de confectionner tous leurs costumes. Et, Anabelle affirme qu’elle et Cody sont en faveur d’aider leurs patineurs à économiser.

Anabelle a dit à Katrina que le costume lui va mieux qu’il ne lui allait il y a cinq ans.

Mary Orr, de Brantford, Ont., et Phelan Simpson, de Kitchener, Ont., ont facilement remporté le programme court de patinage en couple junior avec 48,04 points et comptent une avance de plus de cinq points sur Hope McLean, de Newbury, Ont., et Trennt Michaud, de Trenton, Ont., avec 42,74 points. En troisième place se trouvent Keelee Gingrich et Davin Portz, de Calgary, avec 41,86 points.

Le nouveau champion novice chez les hommes est Gabriel St-Jean, âgé de 14 ans, de Grand‑Mère, Qc, qui s’est en fait classé en troisième place en style libre avec 75,05 points pour terminer avec 118,23 points au classement général.

Gabriel Farand, âgé de 13 ans, de St-Antoine-sur-Richelieu, Qc, qui menait après le programme court, a terminé cinquième dans le programme libre et a remporté la médaille d’argent avec 117,09 points. Le vainqueur du style libre a été Conrad Orzel, âgé de 14 ans, de Woodbridge, Ont., qui a évoqué des amarantes roulant au sol et emportées par le vent dans son programme et a remporté la médaille de bronze avec 114,06 points. Sa note gagnante dans le programme libre était de 80,49 points.

Les danseurs sur glace novices se suivent de près avant la danse libre de demain

KINGSTON, ONTARIO – En danse novice, Victoria Oliver et George Waddell espèrent un classement digne du podium. À première vue, George ressemble à Charlie White – même coiffure, mais plus grand – alors qu’il glisse sur la glace la tête haute, ayant un air très aristocratique. Sa partenaire et lui font équipe depuis deux ans. George est devenu le partenaire de Victoria, qui avait dansé avec le frère jumeau de George, Charles, qui a quitté la danse en vue d’autres poursuites.

Après deux danses sur tracé, le Paso Doble et la valse Westminster, toutefois, ils se trouvent en sixième place. Il semble que cette année, le haut des classements est bondé. Jamais la compétition n’a été aussi acharnée en danse novice.

En tête se trouvent Marjorie Lajoie, 14 ans, et Zachary Lagha, 15 ans, qui patinent ensemble déjà depuis quatre ans. Ils ont obtenu leur meilleure note dans la deuxième danse, la valse Westminster, mais à vrai dire Zachary préfère le Paso Doble. « C’est une danse masculine », dit‑il. Ils ont terminé à égalité avec Gina Cipriano et Bradley Keeping Myra (représentant la Nouvelle-Écosse) dans le Paso.

L’an dernier, ils étaient champions pré-novices. Cette année, leur première au niveau novice, ils espéraient un classement parmi les cinq premières places. La danse libre reste à venir mardi.

L’équipe qui a en fait gagné le Paso Doble se compose de leurs camarades d’entraînement : Alicia Fabbri, âgée de 11 ans, qui est la plus jeune patineuse de la compétition, et son partenaire, Claudio Pietrantonio, âgé de 17 ans.

Ils patinent ensemble seulement depuis huit mois. En raison de la différence d’âge, il est difficile de trouver la bonne danse libre pour eux, mais ils choisiront le rock and roll. « C’est quelque chose de vraiment naturel pour elle », affirme Mylène Girard, qui travaille aussi avec l’équipe.

Alicia Fabbri, ayant l’air beaucoup plus âgée qu’elle ne l’est, et son partenaire ont facilement remporté le Paso avec 28,80 points, devançant de plus de deux points l’équipe en deuxième place. Marjorie et Zachary ont gagné la valse Westminster avec 31,72 points, environ trois points devant Sabrina Bédard et Zoé Duval-Yergeau, une autre équipe du Québec.

Avec les notes combinées, Marjorie et Zachary ont toujours une avance de 1,62 point par rapport à Sabrina et Zoé. Alicia et Claudio se trouvent en troisième place, derrière la deuxième place par seulement trois centième de point.

Seulement 3,55 points séparent les six meilleures équipes.

L’équipe d’entraînements de deux des trois meilleures équipes est LMK International, une entreprise dirigée par l’entraîneur de longue date Julien Lalonde, qui travaille la technique avec Valérie Allard. L’ancienne danseuse sur glace Mylène Girard fait partie de l’équipe, se concentrant sur la chorégraphie.

Julien Lalonde affirme que son but est de faire concourir des patineurs aux événements du Grand Prix junior et de niveau supérieur. À l’heure actuelle, il compte des équipes jusqu’aux rangs seniors.

M. Lalonde soutient qu’il lui a fallu un an pour convaincre Zachary Lagha qu’il avait la parfaite partenaire dans son club et, après un essai, Zachary était « mordu » et s’est joint au club. « Ce fut comme par magie dès la première journée », a signalé M. Lalonde.

Chez les femmes novices, Justine Brasseur occupe facilement la première position avec 43,05 points, tandis qu’Alicia Pineault est deuxième avec 40,65 points et Rachel Pettitt suit en troisième place avec 37,00 points.

L’ÉLITE DU PATINAGE ARTISTIQUE CANADIEN À KINGSTON, EN ONTARIO, POUR LES CHAMPIONNATS NATIONAUX DE PATINAGE CANADIAN TIRE 2015

OTTAWA (Ont.) – Les meilleurs patineurs artistiques du Canada sont prêts à mettre pied sur la glace aux Championnats nationaux de patinage Canadian Tire 2015. L’événement se déroulera du 19 au 25 janvier 2015, au Rogers K-Rock Centre, à Kingston, en Ontario. La compétition commencera par la danse sur glace novice, le lundi 19 janvier, et les épreuves seniors débuteront le vendredi 23 janvier.

Comme l’a déclaré Son Excellence le très honorable David Johnston, gouverneur général du Canada, 2015 marque l’Année du sport au Canada. Les Championnats nationaux de patinage Canadian Tire comptent au nombre des premiers événements marquant le lancement de cette année mémorable.

« Le Canada est un chef de file de la création de champions du patinage. L’investissement de nos partenaires, comme Canadian Tire, dans le sport amateur nous permet de mettre en montre l’ardeur au travail, la passion et l’engagement envers le sport de nos athlètes de classe mondiale », a déclaré Dan Thompson, chef de la direction générale de Patinage Canada. « Canadian Tire et Patinage Canada se réjouissent de couronner nos champions nationaux seniors, juniors et novices à Kingston pour la première fois de l’histoire de cette ville. »

« Du terrain de jeu au podium, la Société Canadian Tire comprend le pouvoir du sport et sa capacité d’inspirer l’excellence », a signalé Kim Saunders, vice-présidente associée de Canadian Tire.

« Nous célébrons le patinage depuis plus de 90 ans et sommes fiers d’appuyer les athlètes, les entraîneurs, les parents et les amis pour leur dur travail, leur soutien et leur engagement envers le patinage au Canada. »

Canadian Tire, en partenariat avec Patinage Canada, organisera un patinage familial spécial, le samedi 17 janvier, de 11 h à 13 h (HE), au Springer Market Square, à l’hôtel de ville de Kingston afin de célébrer les championnats qui auront lieu. Les Olympiens Elvis Stojko et Paige Lawrence seront présents, ainsi que le maire Bryan Paterson. La célébration, qui est ouverte au public, comprendra un patinage public, des dons de billets et des séances d’autographes.

Environ 250 patineurs dans les disciplines masculine, féminine, de patinage en couple et de danse sur glace, aux niveaux  senior, junior et novice, se disputeront les titres de champions canadiens. Les athlètes s’efforceront de se tailler une place dans l’équipe nationale de Patinage Canada et dans les équipes canadiennes qui concourront aux Championnats du monde ISU de patinage artistique 2015, aux Championnats des quatre continents ISU de patinage artistique 2015 et aux Championnats du monde juniors ISU de patinage artistique 2015.

En tête, dans la catégorie de patinage en couple se trouvent les médaillés d’argent olympiques (épreuve par équipe), doubles médaillés de bronze des Championnats du monde et, plus récemment, médaillés d’or à la finale du Grand Prix ISU 2014, Meagan Duhamel, 29 ans, de Lively, Ontario, et Eric Radford, 29 ans, de Balmertown, Ontario.

Les membres de l’équipe nationale Kirsten Moore-Towers, 22 ans, de St. Catharines, Ontario et Michael Marinaro, 23 ans, de Sarnia, Ontario, participeront à leurs premiers Championnats nationaux de patinage Canadian Tire depuis qu’ils ont fait équipe.

La nouvelle équipe de patinage en couple formée de Lubov Ilyushechkina, 23 ans, de Moscou, Russie, et de Dylan Moscovitch, 30 ans, de Toronto, Ontario, prendra aussi part à ses premiers Championnats nationaux de patinage Canadian Tire.

Les champions de la finale du Grand Prix junior ISU de cette année et médaillés d’argent de patinage en couple junior des Championnats canadiens 2014, Julianne Séguin, 18 ans, de Longueuil, Québec, et Charlie Bilodeau, 21 ans, de Trois-Pistoles, Québec, concourront pour la première fois dans la catégorie senior de patinage en couple.

Les médaillés d’argent des Championnats du monde, olympiens de 2014 et médaillés d’or de la finale du Grand Prix ISU 2014, Kaitlyn Weaver, 25 ans, de Waterloo, Ontario, et Andrew Poje, 27 ans, de Waterloo, Ontario, sont en tête des inscriptions canadiennes en danse sur glace.

Les olympiens et médaillés de bronze des Championnats nationaux de patinage Canadian Tire 2014, Alexandra Paul, 23 ans, de Midhurst, Ontario, et Mitchell Islam, 24 ans, de Barrie, Ontario, et les membres de l’équipe nationale et finalistes du Grand Prix ISU 2014, Piper Gilles, 23 ans, de Toronto, Ontario, et Paul Poirier, 23 ans, d’Unionville, Ontario, sont de retour aux Championnats nationaux de patinage Canadian Tire pour disputer les places sur le podium.

Dans la discipline masculine, on comptera le médaillé d’argent des Jeux olympiques de 2014 (épreuve par équipe) et triple médaillé d’argent des Championnats canadiens Kevin Reynolds, 24 ans, de Coquitlam, Colombie-Britannique, ainsi que l’olympien et médaillé de bronze des Championnats nationaux de patinage Canadian Tire 2014, Liam Firus, 22 ans, de North Vancouver, Colombie-Britannique, et le champion du monde junior de 2014 et membre de l’équipe nationale Nam Nguyen, 16 ans, de Toronto, Ontario.

Chez les femmes se trouvent l’olympienne de 2014 et double médaillée d’argent des Championnats canadiens Gabrielle Daleman, 17 ans, de Newmarket, Ontario, et la médaillée de bronze des Championnats canadiens 2013 Alaine Chartrand, 18 ans, de Prescott, Ontario, qui seront en tête du groupe.

Pour la liste complète des inscriptions et l’ordre de départ des épreuves, veuillez cliquer ici.

On peut toujours se procurer des billets en ligne sur le site Web www.ticketmaster.ca, par téléphone au 1.855.985.5000 ou en personne au Rogers K-Rock Centre.

Les membres des médias qui n’ont pas encore fait de demande d’accréditation sont priés de contacter Emma Bowie, gestionnaire, Communications. Elle sera le contact médiatique sur place à l’événement et on peut la joindre par téléphone au 613.914.2607 ou par courriel à l’adresse [email protected].

Patinage Canada fait pleins feux sur « l’Année du sport »

Son Excellence le très honorable David Johnston, gouverneur général du Canada, ayant déclaré 2015 l’Année du sport au Canada, Patinage Canada est fier de célébrer et de promouvoir le rôle du sport d’un océan à l’autre.

En tant que chef de file du paysage sportif canadien, Patinage Canada encourage tous les Canadiens à célébrer le sport, dans leurs petites et grandes villes, en assistant comme spectateurs ou bénévoles à une compétition nationale ou de section. Pour sensibiliser les gens aux bienfaits du sport et à un mode de vie sain et actif, Patinage Canada dévoilera une série de photos (édition spéciale) mettant en vedette les athlètes de l’équipe nationale dans la période précédant les Championnats nationaux de patinage Canadian Tire 2015, qui auront lieu du 19 au 25 janvier à Kingston, en Ontario.

L’Année du sport, une initiative pancanadienne proactive sous le thème « Le Canada : une grande nation sportive », encourage les Canadiens à participer et à profiter des bienfaits du sport, tout en présentant les moments clés de l’histoire sportive de la nation.

Les triples champions en titre de patinage en couple des Championnats canadiens, Meagan Duhamel et Eric Radford, aussi doubles médaillés de bronze aux Championnats du monde, médaillés d’argent (épreuve par équipe) aux Jeux olympiques de 2014 et champions en titre de la finale du Grand Prix ISU, soutiennent que les aptitudes sociales et à la vie quotidienne acquises grâce au sport ont contribué à les mener jusqu’à la plus haute marche du podium.

« Le sport a la capacité de changer et de toucher la vie des gens », déclare Meagan. « Le sport est une grande passion au Canada. Vous pouvez vivre cette passion, en tant que bénévole, entraîneur ou athlète. Je crois qu’il est tellement important que les enfants acquièrent les aptitudes de la vie quotidienne qu’enseignent les sports, que ce soit les sports individuels ou d’équipe. »

« J’estime que le sport offre un très bon point de départ pour une vie saine à tous les égards », ajoute Eric. « Vous pouvez demeurer sain physiquement et mentalement tout en vous faisant de nouveaux amis et en rencontrant de nouvelles personnes. Vous apprenez à faire face au succès et à composer avec l’échec et vous pouvez appliquer cela à chaque situation à laquelle vous aurez à faire face dans votre vie. »

Le patinage synchronisé est une autre discipline que les Canadiens aiment à la fois comme passe-temps et comme sport de compétition. Les Championnats du monde ISU de patinage synchronisé 2015, qui se dérouleront les 10 et 11 avril à Hamilton, en Ontario, figurent parmi plus d’une soixantaine de compétitions internationales dont le Canada sera l’hôte en 2015.

Paige Lawrence nommée ambassadrice des athlètes pour les Championnats nationaux de patinage Canadian Tire 2015, à Kingston

OTTAWA (ONT.) – Quadruple médaillée de patinage en couple des Championnats canadiens et olympienne de 2014, Paige Lawrence, âgée de 22 ans et originaire de Kipling, en Saskatchewan, fera fonction d’ambassadrice des athlètes aux Championnats nationaux de patinage Canadian Tire 2015, qui auront lieu à Kingston, en Ontario. L’événement se déroule du 19 au 25 janvier, au Rogers K-Rock Centre.

« Nous sommes ravis de compter Paige à titre d’ambassadrice des athlètes, à Kingston, pour aider au lancement du premier événement de patinage de 2015, l’Année du sport au Canada. Il s’agit de la compétition la plus importante au calendrier des patineurs canadiens alors qu’ils s’efforcent de représenter le Canada au niveau international. La présence de Paige représentant les athlètes en compétition permet aux patineurs de se concentrer sur leur patinage », a déclaré Dan Thompson, chef de la direction générale, de Patinage Canada. « Paige a concouru à cet événement neuf fois aux niveaux junior et senior et sait assurément ce qu’il faut pour concourir aux championnats nationaux et gravir les marches du podium. »

À titre d’ambassadrice des athlètes, Paige prononcera des allocutions, participera à des entrevues avec les médias, fera des apparitions au nom des athlètes en compétition et accordera du temps aux partisans.

« Kingston a une place spéciale dans mon cœur étant donné que c’est là où j’ai gagné ma première médaille du Grand Prix, aux Internationaux Patinage Canada 2010. Je suis absolument enchantée d’être de retour à Kingston comme ambassadrice des athlètes pour les Championnats nationaux de patinage Canadian Tire 2015 et de partager les remarquables souvenirs qui seront manifestement créés », a signalé Paige. « Je suis honorée de représenter les sensationnels athlètes réunis ici de partout au pays, alors qu’ils concourent pour atteindre leurs buts individuels et j’attends avec impatience d’applaudir tous les patineurs avec enthousiasme. »

Paige et son partenaire Rudi Swiegers ont été quatre fois médaillés de bronze aux Championnats canadiens (2011, 2012, 2013, 2014). En 2010, ils ont remporté leur première médaille nationale, une médaille de bronze aux Internationaux Patinage Canada, à Kingston. Cette même saison, ils ont aussi gagné la médaille de bronze aux Championnats des quatre continents ISU de patinage artistique 2011.

Paige et Rudi se sont qualifiés pour concourir pour le Canada aux Jeux olympiques d’hiver 2014, à Sotchi et se sont classés en 14e place. Ils ont ensuite terminé au 12e rang aux Championnats du monde ISU de patinage artistique 2014, au Japon.

Au terme de la saison 2013-2014, Paige et Rudi ont pris différentes directions. Paige se tient occupée avec ses études à l’Université de Calgary et espère être admise au programme de kinésiologie (sciences de l’esprit) à l’automne.

BILLETS

On peut toujours acheter des billets en ligne à l’adresse www.ticketmaster.ca, par téléphone au 1.855.985.5000 ou en personne à la billetterie du Rogers K-Rock Centre.

ÉVÉNEMENT

L’événement comptera environ 250 patineurs dans les disciplines masculine, féminine, de patinage en couple et de danse sur glace, concourant à trois niveaux : senior, junior et novice.

Les athlètes se qualifient pour les championnats par l’intermédiaire de leurs événements de section, puis passent au Défi Patinage Canada, l’événement de qualification national, à l’issue duquel 18 hommes, 18 femmes, 12 équipes de patinage en couple et 15 équipes de danse sur glace avancent aux Championnats nationaux de patinage Canadian Tire.

Les athlètes s’efforceront de se tailler une place dans l’équipe nationale de Patinage Canada et dans les équipes canadiennes qui concourront aux Championnats du monde ISU de patinage artistique 2015, aux Championnats des quatre continents ISU de patinage artistique 2015 et aux Championnats du monde juniors ISU de patinage artistique 2015.

Absence de la championne canadienne Kaetlyn Osmond pour le reste de la saison

OTTAWA (ONT.) – Kaetlyn Osmond, double championne de patinage artistique canadienne et médaillée d’argent olympique (épreuve par équipe), ne défendra pas son titre aux Championnats nationaux de patinage Canadian Tire de cette année. La patineuse de 19 ans, originaire de Marystown, T.-N., et qui représente le CPA Ice Palace, à Edmonton, en Alberta, n’avait pas patiné pendant plusieurs semaines plus tôt cette saison, après s’être fracturé le péroné droit durant une chute.

Bien que Kaetlyn soit de retour sur la glace, elle et son entraîneur ont pris la difficile décision de se concentrer sur une récupération plus longue, plutôt que de pousser la patineuse à concourir cet hiver. Ceci signifie qu’elle ne concourra pas en vue de remporter son troisième titre consécutif aux Championnats nationaux de patinage Canadian Tire 2015, qui auront lieu à Kingston, en Ontario. De plus, elle ne fera pas partie de l’équipe canadienne aux Championnats des quatre continents ISU de patinage artistique et des Championnats du monde ISU de patinage artistique, plus tard cette saison.

Kaetlyn apprécie le soutien de ses partisans, amis et parents. « Ce fut vraiment difficile pour moi de prendre la décision de ne pas concourir cette année. J’ai tout essayé pour reprendre la compétition, mais je ne pouvais simplement pas me rendre là où je voulais être pour les compétitions de cette année. J’espère que ce temps d’arrêt et de guérison me permettra de connaître une excellente saison l’an prochain. »

 

Alaine Chartrand en terrain de connaissance à Kingston

Personne ne semblait plus surpris qu’Alaine Chartrand, ce jour de novembre à Moscou, lorsqu’elle a présenté ses meilleurs atouts au public.

Voilà qu’elle se trouvait en Russie, foyer d’un groupe bien affairé de femmes russes, chacune essayant de surpasser l’autre (la grande majorité d’entre elles ayant réussi des combinaisons triple-triple aux récents Championnats nationaux russes). Et, cette petite Canadienne arborant la feuille d’érable rouge avait remporté le programme court féminin – à seulement son deuxième événement du Grand Prix senior.

« Je suis donc en tête après le programme court à la Coupe Rostelecom? #quoi?! #super », a‑t‑elle gazouillé. Ses débuts au Grand Prix senior se sont produits aux Internationaux Patinage Canada, à Kelowna, en Colombie-Britannique, où elle a terminé septième, certes plus nerveuse qu’un funambule portant des chaussons en lambeaux. De toute évidence, elle a fait face à sa nervosité à Moscou.

Peut-être qu’Alaine a eu un peu d’aide. Le jour de son départ pour la Russie, son arrière-grand-mère est décédée, ce qui a été difficile pour elle, provenant d’une famille aussi unie. Alaine lui a dédié sa performance et a patiné comme une championne.

Ça ne lui a pas fait de tort non plus de se sentir relativement à l’aise à Moscou, d’où est originaire son entraîneur Leonid Birinberg. Leonid est un ami de la mère d’Evgenia Medvedeva, qui vient de remporter la finale du Grand Prix junior et la médaille de bronze au niveau senior, aux Championnats nationaux de son pays. Alaine connaît « un peu » Evgenia.

En Russie, les notes d’Alaine ont fait déborder sa coupe comme jamais auparavant. Bien qu’elle ait toujours été capable d’exécuter des sauts, ses notes de composantes en Russie ont toutes grimpé au-dessus de 7,00 pour la première fois : elle a accumulé une note record (pour elle) de 27,68 points dans le programme court et de 57,72 points dans le programme libre. Tout le travail exécuté cette saison avec le chorégraphe David Wilson et le spécialiste des carres Gary Beacom a porté ses fruits.

Se rendant aux Championnats canadiens à Kingston, en Ontario, Alaine compte un record personnel pour le programme court de 61,18 points et une note totale de 172,00 points à la Coupe Rostelecom. Son record pour le programme libre de 113,05 points provient de son sublime patinage aux Championnats des quatre continents la saison dernière, lorsqu’elle se trouvait seulement en 15e place après le programme court et s’est ralliée pour grimper au cinquième rang dans le programme libre, lui donnant une septième place au classement général.

Est-ce que cette première position dans le programme court en Russie l’a perturbée pour le programme long, dans lequel elle a commis quelques erreurs – mais a néanmoins continué et qui lui a permis de remporter la médaille de bronze? Non, dit Alaine. Ce fut le contraire, car son classement a supprimé la pression de devoir revenir de l’arrière, comme elle a eu à le faire auparavant.

Cette année, ses objectifs sont réalistes : terminer parmi les huit premières aux Internationaux Patinage Canada (déjà fait) (et elle a plus que surpassé cela à Moscou), monter de nouveau sur le podium aux Championnats canadiens de patinage, revivre ou peut-être même surpasser la médaille de bronze gagnée il y a deux ans et prendre part aux Championnats du monde à Shanghai, en mars prochain. L’an dernier, elle a terminé cinquième aux Championnats nationaux.

À l’événement de Kingston, elle se sentira presque comme chez elle puisqu’il a lieu à seulement une heure de route de sa ville natale de Prescott (Ontario). Pour une patineuse qui passe ses journées à voyager dans la province, parfois dans le véhicule de plaisance de ses grands‑parents afin de s’entraîner un peu partout, c’est un voyage facile.

Pour Alaine, cette saison a été une étape importante à bien des égards : sa première année comme concurrente senior sur la scène du Grand Prix, de nouvelles tâches, de nouvelles leçons, une plus grande attention à chaque détail. Alors qu’elle a gardé son programme long sur la musique de Docteur Jivago (appropriée pour sa performance à Moscou), David Wilson l’a actualisé et en a fait un nouveau programme. Et elle placé toutes ses combinaisons de sauts dans la seconde moitié, comme bonnes munitions. Elle a aussi sérieusement commencé à s’entraîner pour le triple Axel. Elle l’exécute tous les jours, dit-elle.

« J’ai toujours voulu être la première personne à faire quelque chose », affirme-t-elle. Elle a été la première femme canadienne à réussir une combinaison de triple Lutz – triple boucle piquée en compétition et également la première aussi à faire un triple Lutz-demi-boucle – triple Salchow. « Ce serait génial d’être la première Canadienne à réussir le triple Axel », soutient Alaine. Elle est restée debout à l’exécution de certains, mais pas pour une rotation complète encore. Elle est excitée à ce sujet. Inutile de dire que ses héros sont ceux qui repoussent les limites du sport : Midori Ito, Mao Asada, Kevin Reynolds, Yuzuru Hanyu et Javier Fernandez.

« Elle a tenté un triple Axel à la compétition Minto Skate cet été, mais a fait une chute. Tout l’été, elle s’est entraînée à l’exécuter comme premier élément de son programme long.

Elle a essayé deux nouveaux programmes courts, mais La Leyenda del Beso de Raul di Blasio – la légende tragique du baiser – l’a emporté avec son air sophistiqué. Il donne une impression de gitane espagnole, dit-elle.

Lorsqu’Alaine patine, elle remplit maintenant plus la patinoire de sa présence. « J’ai certainement travaillé sur tout : sauts, pirouettes, étirements, leçons de poussées-élans, tout », dit-elle. Et elle a travaillé avec une icône canadienne, Gary Beacom. « Juste de belles petites choses à mettre dans mes programmes », dit-elle. « Seulement, en général, pour être unique, parce que Gary Beacom est tout à fait unique. »

Tout d’abord, elle a participé à un séminaire avec Gary, qu’elle a vraiment aimé. Chaque mois, il passe dans la région de Toronto, parfois en moto. Quand il vient, elle suit une leçon d’une heure avec lui. « Nous avons vraiment pensé que son séminaire était étonnant », dit-elle. « C’était formidable d’apprendre des choses uniques, car il semble que tout le monde a la même apparence et c’est génial si on peut faire quelque chose de spécial. »

Les éléments spéciaux? Des entrées et des sorties de pirouettes, de jeux de pieds. « Il fait les choses différemment », dit-elle.

Gary Beacom croit qu’Alaine est très talentueuse. « Elle absorbe les concepts », dit-il. « C’est un plaisir de travailler avec elle. Elle est assez cultivée. Elle exécute d’excellents sauts. Elle fait de bonnes pirouettes et a un bon jeu de pieds. » Il dit qu’il travaille à ses transitions – et quelques moyens créatifs d’entrer et de sortir des pirouettes. « C’est quelque chose qui n’a pas été exploré dans le monde du patinage », dit-il.

Alaine a eu de bons résultats cette saison, alors qu’elle n’était pas sûre si elle participerait même à un événement du Grand Prix. Elle est heureuse de ne pas avoir fait de chute aux Internationaux Patinage Canada mais en réalité, elle a fait plus que cela : elle a obtenu des niveaux quatre pour tous ses éléments. Elle ne fait qu’amorcer ce nouveau chapitre.

Stojko et Bourne en vedette dans Blades On Stage, le « Broadway holiday spectacular on ice »

Elvis Stojko est fort occupé ces jours-ci.

D’abord, le tri-champion du monde de patinage artistique a récemment fait ses débuts à Broadway en jouant le rôle de Billy Flynn, un avocat manipulateur et enjôleur, dans Chicago : The Musical.

Fort de ce premier contrat passé, Elvis Stojko fait maintenant équipe avec la championne du monde et chorégraphe renommée Shae-Lynn Bourne pour le rôle principal dans Blades On Stage, soit le « Broadway holiday spectacular on ice ». Juste à temps pour la période des fêtes, Mirvish Productions présente le spectacle avec une distribution impressionnante de patineurs dans de seconds rôles dont Violetta Afanasieva et Peter Dack, au théâtre Princess Of Wales de Toronto, de la veille de Noël au 4 janvier.

Si les comédies musicales et les spectacles de la période des Fêtes ne prennent pas tout son temps, la rapidité d’action est certainement le thème du calendrier de Stojko.

Ce grand amateur du sport motorisé a transformé sa passion en entamant une seconde carrière à titre de coureur de compétition de kart de calibre national et international. Pour ce qui est de ses aspirations, Stojko admet que s’il souhaite demeurer actif dans les domaines du patinage et du théâtre, il s’efforce de garder la pédale au plancher, au sens propre et figuré.

« La course de kart va très bien et c’est très amusant », dit Stojko pendant une pause à la répétition de Blades On Stage.

« La tournée hivernale en Floride s’en vient. Il y aura des gars de IndyCar, des pilotes de renom, qui participeront à la course. Je suis impatient d’y participer et je prends la chose très au sérieux. C’est ce que je veux faire. »

La course de kart est plus qu’un simple passetemps pour Stojko. Il parle sans hésitation de son objectif final qui est de poursuivre avec détermination son ascension dans le sport jusqu’à ce qu’il réussisse à courir dans les plus grandes compétitions.

Pour un type qui compte dans sa collection de trophées trois médailles d’or du monde et deux médailles d’argent des Jeux olympiques, personne ne veut parier contre lui!

« Le sport motorisé a toujours fait partie de ma vie, avoue Stojko, également expert en arts martiaux. La course automobile est mon objectif et je pense avoir les habiletés et le talent pour en faire un sport professionnel. Je reçois le bon soutien et je suis entouré des bonnes personnes qui m’appuient. Il me reste à trouver les commandites qui me permettront de me rendre au niveau suivant et à déterminer jusqu’où je veux me rendre.

« Après ça, il n’y a pas de limite. »

Stojko devra se faire à l’idée de laisser son kart puissant à la maison pour les prochaines semaines.

S’il avait envie de faire des pirouettes sur les roues de son bolide entre les spectacles de Blades On Stage, il n’aura pas grand place pour exécuter des virages en épingle. En effet, les acteurs de Blades on Stage feront des pirouettes sur une mince surface de glace plutôt restreinte, faite sur mesure pour la scène du Princess of Wales, qui crée un décor unique et intime entre les spectateurs et les exécutants.

« C’est un défi parce que nous disposons d’une surface de 40 pieds sur 55 pieds, avoue Stojko. Bien des gens nous demandent si c’est de la vraie glace ».

« Oui, ce l’est, ajoute-t-il en riant. Ce sera de la vraie glace sur la scène – une première au Canada – ce qui est vraiment excitant. »

Si Stojko avait dans sa liste de souhaits de « jouer un jour dans une comédie musicale sur Broadway », il peut désormais dire que c’est mission accomplie. Fils d’un ténor de formation classique, Stojko a lancé son premier album, 100 Lifetimes, en 2010, avant de tenter sa chance au théâtre en interprétant le rôle de Billy Flynn dans Chicago: The Musical.

Le rôle a été joué par des artistes tels Billy Ray Cyrus, Alan Thicke, Tom Wopat et Richard Gere, qui a interprété Flynn dans le film oscarisé il y a plus de dix ans.

« C’était incroyable, dit Stojko, en parlant de ses débuts sur Broadway. J’ai d’abord pensé que j’avais les yeux plus gros que la panse après la première semaine de répétition à New York, mais rien de mieux que de travailler avec des professionnels de haut calibre. J’ai réussi à m’y faire et à vraiment incarner mon personnage. »

« De spectacle en spectacle, je devenais plus solide et quand je suis arrivé à Toronto pour livrer ma performance (en mars dernier), je me sentais parfaitement à l’aise. Ça a été une expérience incroyable que j’aimerais revivre. Je m’en souviendrai toute ma vie. »

Les projecteurs de Blades On Stage seront également dirigés sur Bourne qui a fait équipe avec Victor Kraatz pour remporter en 2003 les championnats du monde de danse sur glace, le fait saillant d’un parcours impressionnant qui comprend dix titres de champions canadiens et trois participations aux Jeux olympiques.

Bourne a une réputation établie de chorégraphe majestueuse qui travaille avec des étoiles comme le champion olympique en titre Yuzuru Hanyu, Joannie Rochette, Ashley Wagner, Akiko Suzuki, Daisuke Takahashi et Jeremy Abbott. Elle crée également les chorégraphies des étoiles montantes canadiennes de danse sur glace Kaitlyn Weaver et Andrew Poje qui viennent de remporter la médaille d’or à la finale du ISU Grand Prix.

Tout comme Stojko, Bourne dit que Blades On Stage présente des défis uniques et qu’elle est impatiente de réunir le patinage et Broadway au cours de la période des Fêtes.

C’est la vitesse – patiner sur une scène procure une sensation très différente qu’il serait impossible de ressentir dans un autre spectacle de Broadway », dit Bourne. C’est excitant, car je n’ai jamais patiné sur une aussi petite surface. J’ai trouvé une façon de reproduire la vitesse au théâtre. »

« Ce que j’aime le plus, c’est l’aspect artistique du patinage, la chorégraphie, le divertissement et l’interprétation, ajoute Bourne. Ça me donne l’occasion de faire preuve de créativité dans l’utilisation de la surface glacée dont nous disposons. »

« Il y a beaucoup de choses que nous pouvons faire, même sur une petite surface. Il faut juste faire preuve d’un peu plus de créativité. »