Les adolescents Gabby Daleman et Nam Nguyen sont en tête dans les programmes courts féminin et masculin

KINGSTON, ONTARIO – Nam Nguyen a commencé à sentir la pression cette année, en raison de propos selon lesquels il pourrait gagner ce titre national.

La semaine dernière, pendant l’entraînement, il s’est senti un peu déprimé. Son entraîneur Brian Orser l’a pris à part et lui a dit qu’il avait passé par là en 1981, lorsque Brian Pockar avait été trois fois champion canadien. Brian Orser était un jeune talent qui avait connu une tellement bonne année, que les gens parlaient aussi de lui.

Brian (à l’époque) et Nam (maintenant) ont mis la pression de côté. Vendredi, Nam a remporté le programme court avec une belle avance et une excellente note de 81,78 points, sa meilleure note dans un programme court.

Jeremy Ten, qui a dit plus tôt que c’est sa dernière année – un adieu et un défi pour lui-même, se trouve en deuxième place avec 77,80 points. « C’est assez génial », a-t-il affirmé. « Je me suis donné corps et âme sur la glace. » Roman Sadovsky, seulement âgée de 15 ans et à sa deuxième année comme senior, occupe la troisième place avec 73,46 points, un record personnel d’environ trois points. Roman avait espéré finir parmi les cinq meilleurs, pour devenir membre de l’équipe nationale. « Pourquoi ne pas être content? », a-t-il dit en souriant. Il n’a pas exécuté de triple Axel : c’est toujours un élément qu’il ne réussit pas à chaque coup.

Le programme court a été caractérisé autant par des difficultés que des triomphes.

Kevin Reynolds, entravé par des problèmes de chaussures depuis les deux dernières saisons, a obtenu une nouvelle paire qui lui a permis de s’entraîner au cours des quatre ou cinq dernières semaines. Mais, ce n’était pas suffisant. Il a fait des chutes à l’exécution de chacun de ses éléments de sauts – un quadruple et un triple Axel – et est passé en 12e place.

« J’ai fait de mon mieux », a soutenu tristement Kevin. « C’était trop pour moi aujourd’hui… mes pieds ne me supportaient pas. »

Elladj Baldé a fait une chute sur un quadruple saut et a omis le premier saut de sa combinaison. Il s’est foulé un genou il y a quelques semaines, puis a attrapé le virus que le Club de patinage de Detroit a contracté, la semaine dernière. Elladj s’est senti très mal pendant trois jours, puis s’est lentement remis et n’a fait son programme que samedi dernier. Il a obtenu 64,79 points.

Dans l’épreuve féminine, Gabby Daleman avait un gros but à l’esprit : concourir aux Championnats nationaux de patinage Canadian Tire pour remporter son premier titre.

Pendant un instant, Gabby a fait face un obstacle sur ce parcours, lorsqu’elle est tombée sur un triple Lutz dans le programme court féminin, vendredi, mais elle a poursuivi et a gagné avec 62,91 points, devançant de justesse Véronik Mallet, âgée de 20 ans, de Sept-Îles, Qc, qui a patiné sans faute, mettant un point d’exclamation sur sa saison.

Alaine Chartrand, âgée de 18 ans, des environs de Prescott, Ont., et l’une des favorites pour le titre, a trébuché à la sortie d’une triple boucle. Alaine avait la combinaison la plus difficile de toutes, un triple Lutz – triple boucle piquée, qui a semblé avoir une rotation insuffisante. Elle se trouve en troisième place avec 60,25 points, sa note la plus élevée au Canada. Elle a obtenu 61 points quand elle a gagné le programme court à la Coupe de Russie, plus tôt cette saison, un effort qui l’a fait remarquer au rang international.

Gabby a connu une saison de revers, mais a décidé de suivre les conseils de la chorégraphe Lori Nichol, qui lui a dit que le pouvoir de la volonté est plus important que les habiletés.

La patineuse de 16 ans, de Newmarket, Ont., a attrapé sa sixième angine streptococcique de la saison, la semaine dernière, et a tout de suite trouvé le moyen de voir sa maladie de manière positive.

«Patiner sans respirer, c’est comme un exercice supplémentaire », a-t-elle dit. « Si je peux faire mon programme quand je ne peux pas respirer, imaginez ce que je peux faire quand je pourrai respirer. »

Gabby ne s’est pas encore établie d’une réaction de stress de son pied droit, qu’elle a subi à Sotchi. C’est mieux, mais ce n’est pas encore guéri, et en plus, elle a développé une fasciite plantaire sur le même pied. Et, elle éprouve aussi ce problème quelque peu sur son pied gauche.

« Mon pied droit ressemble à une bouteille d’eau congelée », a-t-elle fait remarquer.

Les épreuves seniors féminines et masculines se terminent samedi au Rogers K-Rock Centre, à Kingston.

Meagan Duhamel et Eric Radford établissent un record canadien à Kingston

KINGSTON, ONTARIO – Rien de surprenant : Meagan Duhamel et Eric Radford ont remporté le programme court aux Championnats nationaux de patinage Canadian Tire avec une grande avance – 14,35 points – ce qui n’a pas l’habitude de se produire.

Leur note gagnante de 79,50 points était un record canadien.

« Cette sensation de relaxation nous a permis de déployer nos ailes et de profiter de notre patinage et si nous pouvons poursuivre dans cette voie, nous pourrons continuer à nous améliorer », a déclaré Eric. « Pour nous, tant que nous pouvons nous perfectionner, nous allons continuer à patiner. »

Ils ont appris qu’il n’est pas sage de sous-estimer une longueur d’avance. Il existait une telle marge à la compétition NHK. Ils ont amorcé le programme libre de façon plutôt nonchalante et dès que la musique a commencé, leurs muscles n’ont simplement pas répondu.

La bataille la plus intéressante était celle mettant aux prises deux nouvelles équipes formées par les concurrents les plus redoutables de Meagan et Eric depuis plusieurs années : Kirsten Moore-Towers et Dylan Moscovitch.

Kirsten a décidé qu’elle voulait patiner pour deux autres périodes quadriennales et a fait équipe avec Michael Marinaro. Dylan est allé en Russie pour trouver Lubov Ilyushechkina, qui avait patiné la dernière fois au Canada aux Internationaux Patinage Canada 2010, ironiquement à Kingston. Il existe une vidéo quelque part dans laquelle Lubov déclare qu’elle aime le Canada et aimerait vivre ici.

Elle a fait son retour vendredi soir à Kingston. Lorsque Lubov et Dylan ont mis pied sur la glace, la foule a bruyamment applaudi. Et, chaque fois qu’ils ont réussi un lancer ou un saut, la foule a applaudi encore plus. Avec ce vent sous leurs ailes, ils ont terminé en deuxième place avec 65,15 points.

Kirsten et Michael se sont classés au quatrième rang avec 61,08 points, faisant remarquer qu’ils se sentaient un peu rigides et nerveux. De quoi étaient-ils les plus fiers? Kirsten a semblé dire que c’était la façon dont ils avaient fait face à la situation « délicate » de se trouver sur la glace avec un ancien partenaire. Toute la semaine, ils ont pris part ensemble à la même séance d’entraînement.

« Il est difficile de rivaliser avec un ancien partenaire », a-t-elle soutenu. « Je pense que tous les quatre, nous nous en sommes assez bien sortis. Je suis heureuse. Ils ont l’air heureux.

« Nous espérons que les gens s’y adapteront et apprendrons que c’est comme ça maintenant. Et, c’est ainsi que ce sera. Nous pouvons être heureux pour tout le monde. »

En troisième place se trouvent les nouveaux patineurs seniors, Julianne Séguin et Charlie Bilodeau, champions du Grand Prix junior, qui ont dû adapter leur programme pour satisfaire aux exigences seniors. Ils ont ajouté un triple Salchow au lieu d’un double Lutz, mais l’entrée dans le nouveau saut était sur un tracé différent. Julianne a déposé sa main sur le lancer, mais sinon ils ont bien réussi, accumulant 61,47 points.

Charlie Bilodeau a admis qu’il sentait qu’il devait bien faire après une forte saison sur le circuit du Grand Prix junior. « C’était un bon début »», a-t-il dit.

En danse sur glace, Kaitlyn Weaver et Andrew Poje ont gagné la danse courte avec 76,26 points, soit 6,23 points devant Piper Gilles et Paul Poirier.

La rivalité concernait la troisième place qu’ont obtenue Alexandra Paul et Mitchell Islam avec 64,87 points, c’est-à-dire 3,37 points devant la nouvelle équipe qui a fait sensation au niveau international, Élisabeth Paradis et François-Xavier Ouellette.

Patinage Canada déplore la perte du patineur artistique emblématique Toller Cranston

Patinage Canada et l’entière famille du patinage sont attristés d’apprendre le décès du champion canadien à six reprises et médaillé de bronze olympique, Toller Cranston. Il est décédé à l’âge de 65 ans, à San Miguel, au Mexique, où il habitait depuis de nombreuses années.

Qualifié par certains de pionnier moderne du patinage artistique et par la presse européenne de « patineur du siècle », Toller a exercé une influence incalculable sur le patinage artistique masculin. Le talent artistique original et le sens dramatique du spectacle sur glace de ce « patineur avec l’œil d’un peintre » ont innové le patinage artistique et ravi le public.

De 1971 à 1976, Toller a été six fois champion canadien. Il s’est classé deuxième aux derniers Championnats nord-américains, tenus en 1971, à Peterborough. En 1973 et 1975, il a remporté les Internationaux Patinage Canada, un événement nouvellement créé. Aux Championnats du monde de 1974, à Munich, il a gagné une médaille de bronze. Cette même année, il a été sélectionné athlète de l’année de la fédération sportive.

Aux Championnats du monde de 1975 et 1976, à Colorado Springs et Göteborg, respectivement, il s’est classé au quatrième rang. À Innsbruck, aux Jeux olympiques de 1976, à l’âge de vingt-six ans, Toller a remporté la médaille de bronze.

Depuis sa retraite du patinage amateur, il a été intronisé au Temple de la renommée olympique du Canada, en 1976, et au Panthéon des sports canadiens, en 1977. Cette même année, Toller est également devenu un Officier de l’Ordre du Canada. En 1995, il a reçu un Ordre olympique spécial de l’Association olympique canadienne. En 1997, il a été intronisé au Temple de la renommée de Patinage Canada. Les œuvres de ce peintre, qui est devenu accompli plus tard dans sa vie, sont aussi reconnues que son patinage.

Patinage Canada offre ses sincères condoléances à la famille et aux amis de Toller. Le patinage a perdu une véritable légende.

 

Le Canada règne en Suprêmes dans une compétition internationale de patinage synchronisé

SALZBURG, Autriche – Les Suprêmes de St-Léonard, au Québec, ont gagné la médaille d’or chez les seniors et les Pirouettes de Laval, au Québec, ont ajouté celle de bronze chez les juniors, samedi, dans la Coupe Mozart de patinage artistique synchronisé international.

Chez les seniors, les Suprêmes ont décroché le premier rang même si elles se sont classées deuxième, samedi, dans le programme libre avec 189,13 points. Les Rockettes, de Finlande, ont terminé deuxièmes avec 189,00 et l’Université de Miami, des É.-U., troisième avec 169,24.

Les membres de l’équipe des Suprêmes étaient Élodie Marie Acheron, Audrey Bédard, Jessica Bernardo, Lou-Ann Bezeau-Tremblay, Joannie Brazeau, Sara Irma Corona, Alexandra Del Vecchio, Laurie Désilets, Jacqueline Hampshire, Maria-Victoria Langon, Clémence Léa Marduel, Agathe Sigrid Merlier, An-Kim Nguyen, Minh-Thu Tina Nguyen, Anne-Louise Normand, Geneviève Rougeau, Marina Rousseau, Laurra Olivia Sena, Claudia Sforzin et Yasuko Uchida.

Chez les juniors, le Crystal Ice, de Russie, a terminé premier avec 155,68, les Lexettes, des É.-U., ont pris le deuxième rang avec 140,83 et les Pirouettes le troisième avec 135,26. Les Canadiennes ont terminé deuxièmes dans le programme court et troisièmes dans le long.

Les membres de l’équipe des Pirouettes étaient Dominique Beaucage, Katherine Beaucage, Anouk Begin, Karianne Begin, Marlyne Bernier, Laurie Eve Brisebois, Véronica Dowse, Frédérique Earls Bélanger, Naomy Farand, Bianca Garabédian, Amélie Guillemette, Marie Pie Haineault, Chelsea Karamanoukian, Ann Frédérik Lapointe, Annaelle Maheux, Tara Santavicca, Sarah Sorgente, Helene Stojanovski et Émilie Villeneuve.

 

Les équipes canadiennes de patinage synchronisé se préparent en vue de la Coupe Mozart 2015

OTTAWA (ONT.) – Le Canada comptera deux équipes de patinage synchronisé qui concourront à la cinquième édition annuelle de la Coupe Mozart, à Salzbourg, en Autriche. La compétition internationale de patinage synchronisé, qui aura lieu du 23 au 25 janvier 2015, comprendra 42 équipes de 15 pays, dans les disciplines senior, junior et novice. Le Canada comptera des inscriptions dans les catégories senior et junior.

Les Suprêmes, médaillées d’argent des Championnats canadiens 2014, seront l’inscription canadienne dans la catégorie senior. Représentant le Québec, l’équipe s’est classée sixième aux Championnats du monde ISU de patinage synchronisé 2014 et sixième à la Coupe de France 2014, la saison dernière. Les Suprêmes s’entraînent avec Marilyn Langlois, avec l’assistance de Pascal Denis, Amélie Brochu et Amanda Gaiotti.

Les Pirouettes, aussi du Québec, représenteront le Canada dans la catégorie junior. La saison dernière, Les Pirouettes ont remporté cet événement. Les médaillées de bronze junior des Championnats canadiens 2013 et 2014 s’entraînent avec Nancy Alexander et Stéphanie Savoie.

Susan Morriss, de Victoria, C.-B., sera la seule officielle canadienne à l’événement.

Kaitlyn Weaver et Andrew Poje sont à la recherche de leur premier titre canadien

KINGSTON, ONTARIO – Kaitlyn Weaver et Andrew Poje affirment qu’ils ont travaillé pendant neuf ans pour parvenir à ce moment : la victoire du titre canadien aux 101e Championnats nationaux de patinage Canadian Tire.

Ils se souviennent de leur première rencontre, lorsqu’ils ont convenu d’un essai transfrontalier en 2006. C’était en juillet, tard dans la saison pour trouver un partenaire. Mais tout à coup, Kaitlyn a découvert que son « partenaire de rêve » était disponible et elle s’est mise en route pour le Canada, très nerveuse. Elle s’était résignée à patiner seule pour la prochaine saison.

Kaitlyn n’a pas dit un mot, le premier jour, mais beaucoup de pensées lui ont traversé l’esprit. « Je me souviens d’avoir pensé que c’était bien vrai », a-t-elle signalé. « Ceci pourrait être quelque chose de vraiment bien… J’ai pensé que ce serait peut-être être l’occasion que je cherchais. »

« Ma première pensée était que cette fille était silencieuse », a avoué Andrew.

Kaitlyn a admis qu’elle était intimidée par Andrew, un très beau patineur de 6 pieds 3 pouces, qui était plus accompli dans sa carrière de patinage qu’elle ne l’était à l’époque. Kaitlyn l’appelait son partenaire de rêve. Andrew affirme qu’il se sent à présent chanceux d’avoir Kaitlyn en tant que partenaire et « maintenant elle me prouve chaque jour qu’elle est mieux que moi. »

L’entraîneure Rebecca Babb a pris Kaitlyn à part et lui a dit: « Kaitlyn, tu peux sourire. » Kaitlyn était tellement nerveuse et résolue à gagner Andrew à sa cause qu’elle avait oublié d’être elle‑même.

Le deuxième jour de l’essai, Kaitlyn a commencé à parler (et n’a pas cessé depuis.) « Dès le début, nous savions que c’était quelque chose d’unique et quelque chose qui, nous étions persuadés, nous mènerait loin », a ajouté Andrew.

Il n’a pas fallu longtemps pour que Kaitlyn, née aux États-Unis, se sente comme une Canadienne. « Les gens de Waterloo et la famille d’Andrew m’ont immédiatement fait sentir très à l’aise », a-t-elle fait observer. J’étais tellement nerveuse, pensant que j’étais une étrangère. Je ne voulais pas être l’Américaine dans la foule. Je ne voulais pas me démarquer. Et, ils m’ont immédiatement acceptée. Ces enfants à la patinoire, je ne peux pas les remercier assez. »

Kaitlyn et Andrew ont participé à leur première compétition internationale seulement six semaines après avoir fait équipe. Dès ce moment, Kaitlyn a senti qu’elle faisait partie de l’équipe canadienne.

Le secret de leur succès est leur amitié, affirme Andrew. Ils se complètent. « Nous ne sommes pas identiques », a-t-il dit. « Nous sommes opposés à certains égards, mais ceci nous aide manifestement quand on vise l’or. »

« Nous semblons savoir ce que l’autre pense avant que l’autre ne le sache », a signalé Kaitlyn.

Certaines personnes ne trouvent jamais ce que Kaitlyn et Andrew ont. Et, ceci les a menés loin.

Ils sont deux de centaines de patineurs qui se sont présentés cette semaine à Kingston. Ils ont aidé le Canada à gagner un total sans précédent de 29 médailles cette saison, dans les compétitions juniors et seniors.

Le Canada accueillera trois nouveaux champions seniors samedi et Patrick Chan, qui ne patine pas cette saison, sera dans la patinoire, samedi, à titre de spectateur.

Les commanditaires tels que Canadian Tire, Sony, Via Rail, In Bloom Flowers, Black Dog Hospitality et Pita Pit, entre autres, sont le vent dans les voiles de Patinage Canada à cet événement. Kim Saunders, vice-présidente des partenariats sportifs pour Canadian Tire, appelle ce championnat un « événement spécial ».

Notamment, Canadian Tire finance une série de bourses de patinage pour les champions novices et juniors d’une valeur de 1 500 $ chacune. « Ces enfants utiliseront ces fonds à bon escient », a déclaré Dan Thompson, chef de la direction générale de Patinage Canada.

Il y aura 20 heures de reportages télévisés de l’événement sur CTV/TSN. Un réseau japonais assurera aussi la diffusion. M. Thompson a déclaré que 12 millions de téléspectateurs japonais ont regardé le gala des Internationaux Patinage Canada de Kelowna, en Colombie-Britannique en novembre dernier.

Lori Nichol : Bienvenue au Temple de la renommée de Patinage Canada

Bienvenue au Temple de la renommée de Patinage Canada

Lori Nichol a commencé sa carrière de patinage à la patinoire dans sa cour arrière en se tenant à l’extrémité du bâton de hockey de son père pendant que sa mère effectuait de belles arabesques.

C’était à London, en Ontario. Lori avait quatre ans.

Peu de temps après la mutation de son père aux États-Unis, les parents de Lori l’ont inscrite à des leçons de patinage au club local. Par la suite, elle a été entraînée par l’incomparable Don Laws.

Dès ses premiers pas sur la glace, Lori a été enchantée par la musique et l’inspiration qu’elle lui donnait pour créer des mouvements et s’exprimer. Pendant que les autres patineurs répétaient leurs programmes, Lori patinait au son de leur musique en créant une version personnelle de la chorégraphie. M. Laws devait expliquer aux autres patineurs que Lori n’était pas impolie, mais qu’elle était inspirée par la musique et par ce qu’elle lui dictait.

C’était là un signe précurseur pour Lori.

« Tout commence par la musique. »

Lori admet que malgré son amour du patinage, sa carrière de compétition n’a pas été un grand succès. À cette époque où elle suivait également des leçons de mouvements artistiques, elle découvrait lentement qu’elle s’intéressait davantage au processus de création et ressentait une joie immense à apprendre « l’art » du patinage. Elle savait que du bon patinage consistait en de merveilleux sauts et pirouettes, mais elle ressentait intuitivement que d’autres aspects du sport méritaient qu’on leur accorde de l’attention. Qu’en était-il de toutes les autres choses? Des choses comme le travail sur les carres et la maîtrise, l’invention et l’exploration du mouvement, l’étude du son et comment la combinaison de ces choses pouvait s’exprimer dans la relation de la lame avec la glace. Ces éléments inexplorés la fascinaient.

Pendant que Lori approfondissait ses talents artistiques, un autre patineur olympique de réputation internationale commençait à marquer de son empreinte artistique le monde du patinage. Le champion olympique John Curry croyait tellement au potentiel artistique du patinage qu’il avait déjà créé une compagnie de patinage qui explorerait ce potentiel par la chorégraphie et l’expression… et il invitait Lori à se joindre à lui. Pour la jeune Lori, c’était un rêve qui se réalisait et sa première expérience professionnelle des rigueurs de l’apprentissage du ballet, de la pureté du patinage et des habiletés que les patineurs devaient acquérir pour communiquer la matière selon les standards de John. Ce fut une expérience intense d’apprentissage.

Après une blessure qui l’avait forcée à rentrer à la maison et à quitter la compagnie, Lori ne savait plus où elle en était. Elle a occupé de nombreux emplois différents pour payer son loyer pendant ses traitements de physiothérapie.

Saviez-vous?
Saviez-vous que Lori Nichol, chorégraphe réputée qui a été intronisée au Temple de la renommée, a commencé à concourir à dix ans dans sa robe jaune préférée de patinage inspirée du costume porté par la légende américaine Janet Lynn?

Un jour, un ancien collègue du spectacle, Shaun McGill, lui a demandé si elle serait prête à le remplacer à son poste d’enseignant au club Granite de Toronto. Elle ne s’attendait pas à adorer l’enseignement. Elle trouvait inspirant de travailler avec de jeunes patineurs et de découvrir en chacun d’eux ce qui les rendrait uniques et spéciaux. C’est cette expérience qui a fait germer l’idée que l’enseignement de « l’art » et de la qualité, choses qu’elle aime vraiment du patinage, pourrait devenir une nouvelle direction excitante pour elle… et elle savait déjà que le sport avait besoin d’une personne prête à défendre l’aspect artistique du patinage.

Tout en poursuivant sa carrière professionnelle d’enseignante qui s’affirmait, elle continuait l’étude de l’art du patinage. Elle se documentait dans les domaines de la musique, de l’horticulture, de la mode, des arts et de l’architecture… à la recherche de structure et de motivation dans tout ce qui présentait un aspect esthétique, toujours dans l’idée de transférer ses connaissances au patinage.

Un été, elle a amené une équipe de patineurs à Lake Arrowhead en Californie pour étudier avec le légendaire Frank Carroll. Elle y a trouvé un mentor et un ami qui lui a conseillé que si la chorégraphie était sa passion, elle se devait de réaliser son rêve. Et pour le lui rappeler, il lui a téléphoné plus tard à Toronto pour lui demander si elle accepterait de travailler avec une de ses jeunes élèves prometteuses.

Lori a consacré sa première leçon avec cette jeune fille aux cheveux nattés à établir une relation de confiance avec elle. Cette première incursion ne fut pas chose facile. Comment expliquer le sens de la musique et de l’art à une patineuse qui ne s’intéressait qu’à la réussite d’un triple Lutz? Lori réalisait qu’elle devait perfectionner son approche.

« Quelques patineurs évoluent dans deux mondes, affirme Lori. Sont-ils des athlètes ou des artistes? Mon travail consiste à trouver une musique qui leur plaît, une musique qui leur inspire des idées et des mouvements, une musique qui continuera à les motiver pendant toute la saison… mais qui respecte l’intention du compositeur. »

Au cours des années qui ont suivi à travailler avec la jeune élève de Frank, Lori avait le sentiment qu’elle avait une toile vierge sur laquelle elle pouvait aider la patineuse à peindre un tableau magnifique. Grâce à la vision de la chorégraphie de Lori, la jeune fille a gagné neuf championnats nationaux américains, cinq championnats du monde et deux médailles olympiques. Michelle Kwan est une des patineuses qui a reçu le plus grand nombre de médailles au monde.

Au cours des 30 années de carrière de Lori, ses chorégraphies ont produit 45 médailles olympiques et mondiales remportées par des athlètes de toutes les parties du monde. Pour Lori, chaque programme qu’elle crée procure une expérience unique et l’occasion, tant pour le patineur que pour l’enseignant, et permet d’amorcer un processus intense de découverte ensemble.

Si Lori a créé des chefs-d’œuvre de programmes de patinage parmi les plus mémorables comme Salomé pour Michelle Kwan, Love Story pour Jamie Sale et David Pelletier, de nombreuses créations pour Patrick Chan, Samson et Delilah pour Joannie Rochette, les moments dont elle est le plus fière ne sont pas nécessairement associés à des programmes en particulier.

« La question se résume à travailler avec de jeunes athlètes comme Michelle Kwan, Patrick Chan et Carolina Kostner, et d’avoir une vision du style et des habiletés qui en feront des patineurs singuliers. Il faut parfois des années de travail avant de voir les résultats, mais je suis motivée par l’idée de leur impact possible sur le patinage et par la ténacité, la patience, la perspicacité et la passion nécessaires pour y parvenir. »

Lori trouve aussi son inspiration chaque fois qu’un patineur donne une excellente performance et qu’elle voit sa figure s’illuminer de joie et de satisfaction.

« Je n’oublierai jamais la tête de Michelle aux Championnats du monde de 1996 à Edmonton, à l’issue d’un programme sans faute; la réaction de Jamie et David dans la section réservée aux émotions quand ils ont gagné les Championnats du monde à Vancouver; le regard paisible et soulagé d’Evan Lysacek et de Shen et Zhao arborant la médaille d’or à leur cou à Vancouver; le rire inimitable et l’étonnement de Patrick Chan après sa victoire par plusieurs points aux Championnats du monde de 2012; Denis Ten, fou de joie en remportant le programme libre aux Championnats du monde de 2013 à London; le sourire de Carolina Kostner pendant sa participation olympique à Sotchi et l’hommage émouvant de Mao Asada à sa mère. Ce sont ces moments qui me font comprendre que j’ai fait quelque chose d’unique! »

Ce sont les relations qui sont importantes pour Lori, les amitiés construites dans l’environnement rassurant et nourrissant qu’elle crée sur la glace.

Dans ses activités hors glace, Lori exprime sa passion pour l’art du patinage en cherchant à mettre en place un meilleur système de jugement des épreuves de concert avec l’Union internationale de patinage. Les activités de Lori ont une reconnaissance mondiale à titre de collaboratrice de la formation continue des juges et d’auteure sur ce sujet et sur l’amélioration des composantes de programme.

Pour reprendre les propos de Robert O’Toole, partenaire d’entraînement de Lori à un moment donné, « Lori a écrit le livre sur notre façon de structurer, de définir, de voir et de juger l’aspect artistique du patinage ».

Lori est respectée dans le monde entier pour son travail et elle admet qu’elle s’est donnée pour mission personnelle de mieux faire comprendre la notion d’esthétique, par exemple celle du Japon par rapport aux notions de la Russie, la France, l’Allemagne, l’Angleterre ou les États-Unis et le Canada, et d’expliquer qu’un style ou une façon de faire n’est pas meilleure qu’une autre.

« Le défi le plus grand en patinage est de comprendre et de respecter ces différences, puis de faire encore et encore l’éducation afin d’avoir les outils qui nous permettent de saisir en quoi consiste la qualité véritable de ces styles différents, de dire Lori. Je me battrai pour veiller à ce que l’art du vrai patinage ne soit jamais oublié! »

Selena Zhao remporte le titre féminin junior à Kingston

KINGSTON, ONTARIO – C’était une lutte, à chaque pas.

Mais Selena Zhao « est une patineuse coriace », a déclaré l’entraîneure Christy Krall, après que Selena, dans sa première apparition à un championnat canadien, a remporté le titre féminin junior par une victoire écrasante.

La patineuse âgée de 16 ans, née à Seattle, mais qui représente le Canada cette année, a gagné le programme libre hier soir, aux Championnats nationaux de patinage Canadian Tire, avec 90,46 points, 11,06 points de plus que sa plus proche concurrente.

Selena a mérité la médaille d’or avec 140,67 points, ce qui dépassait aussi de 13,34 points la note de toutes les autres concurrentes durant une soirée qui s’est avérée tumultueuse pour la plupart d’entre elles.

Selena a aussi fait face à des difficultés, mais elle les a surmontées. « Quand j’ai commencé l’échauffement de six minutes, mes jambes semblaient vraiment lentes et j’ai essayé de ne pas laisser ceci me distraire », a-t-elle signalé. « Parfois, j’amorce un programme et tout est vraiment facile. Mais aujourd’hui, je savais que je devrais lutter. »

Et, quels résultats elle a produits. Selena a exécuté un double Axel – triple boucle piquée, un triple flip – double boucle piquée, deux triples Lutz, dans une série de sauts durement réussis, un triple flip et un triple Salchow. Elle a terminé après la musique.

Selena devra à présent passer au niveau senior l’an prochain, mais elle trouvera sa place avec de telles habiletés.

Christy Krall a expliqué que Selena n’a pas eu de si bons résultats à l’événement Défi Patinage Canada, en décembre, parce qu’elle avait « une petite entorse » au pied, qui a « en quelque sorte » interrompu son entraînement.

« Je suis très fière qu’elle se soit vraiment laissé aller ce soir », a déclaré Christy. « Il ne faut pas oublier qu’il s’agit seulement de ses deuxièmes championnats nationaux… Elle a un excellent esprit de compétition et travaille dur. »

Selena est aussi une des meilleures étudiantes. Christy a dit qu’elle a remporté les honneurs les plus élevés dans chaque cours théorique qu’elle suit à l’école Cheyenne Mountain, à Colorado Springs, où elle s’entraîne.

« Elle a gravi beaucoup de montagnes pour gravir cette montagne particulière », a ajouté Christy. « Elle va certainement se détendre après ceci. »

Cailey England, âgée de 17 ans, de Quesnet, C.-B., a remporté la médaille d’argent avec 127,33 points tandis que Justine Belzile, âgée de 17 ans, de Québec, a mérité la médaille de bronze avec 124,22 points.

Cailey a offert à la petite foule certains des moments les plus « brillants » de la soirée, exécutant un tango de Piazzolla vêtue d’un costume incrusté de pierres rouge foncé.

Elle n’a pas patiné l’an dernier en raison d’une hernie attribuable au sport, pour laquelle elle a dû se faire opérer et qui a exigé une période de convalescence de quatre mois, sans patinage. Il s’agit de sa deuxième saison en tant que junior. Au cours de sa première saison en 2013, elle s’est classée 18e au Défi Patinage Canada et huitième aux Championnats nationaux juniors.

« C’est tellement excitant », a déclaré par la suite Cailey. « C’était tellement réel. » Elle était en deuxième place après les programmes courts, mais elle a pu contrôler ses nerfs. Elle s’entraîne avec Karen et Jason Mongrain de Kelowna, C.-B., qui commencent à se faire remarquer sur la scène nationale du patinage grâce à leur attention à la posture, à la tenue, au mouvement, au raffinement et au perfectionnement des habiletés. « Ils sont vraiment d’excellents entraîneurs », a-t-elle affirmé.

Cailey trouve facile d’exécuter les difficiles sauts flip et Lutz. Elle ne fait pas encore de triple boucle ou de triple boucle piquée.

Les épreuves seniors débutent aujourd’hui.

De beaux sauts assurent un titre national à Nicolas Nadeau

KINGSTON, ONTARIO – Nicolas Nadeau avait une mission, mercredi soir, aux Championnats nationaux de patinage Canadian Tire.

Le patineur âgé de 17 ans, de Boisbriand, Qc, tenait à gagner le titre national junior et ne laisser aucun doute à ce sujet. Alors, il fait quelque chose de niveau olympique : après avoir exécuté des Lutz au Défi Patinage Canada, le mois dernier, il a décidé de faire non pas un, mais deux triples Axels dans son programme libre aux Championnats nationaux. Aucun de ses concurrents n’a essayé ce saut.

Ce plan signifiait qu’il devait faire un de ces Axels en combinaison.

C’est donc ce qu’il a fait. Il a étonné les spectateurs les plus fervents au K-Rock Centre quand il a déclenché un triple Axel-double boucle piquée comme premier saut puis, bien droit, il a procédé à un deuxième triple Axel. Il a réussi le saut, mais n’a pu maintenir la carre de réception et a dû changer de pied, mais l’effort est allé bien au-delà de ce qu’il avait fait au Défi Patinage Canada.

Ce plan audacieux a permis à Nicolas de remporter le programme libre avec 123,68 points (6,36 points devant le concurrent le plus proche, Antony Cheng, de Richmond Hill, Ont.) et de gagner l’épreuve avec 185,75 points, presque neuf points d’avance sur Antony, qui a remporté la médaille d’argent.

Edrian Paul Célestino, de Dollard-des-Ormeaux, Qc, a mérité la médaille de bronze avec son magnifique programme sur la musique de Nessum Dorma, qui lui a valu 114,44 points et 172,68 points au classement général.

Yvan Desjardins, qui entraîne Nicolas, Daniel-Olivier Boulanger-Trottier, qui a terminé en quatrième place avec un bon programme, et Joseph Phan, âgé de 13 ans, qui s’est classé en cinquième position, a signalé que Nicolas était tout à fait calme. L’an dernier, Nicolas aurait voulu remporter le titre junior et patiner en dernier, mais il a eu une performance désastreuse dans le programme libre. Yvan affirme que Nicolas n’avait pas oublié ce jour sombre à Ottawa, mais que ceci n’a pas changé sa détermination.

« Il est robuste », soutient Yvan. « Il doit l’être. Il est l’enfant cadet de la famille. Il a quatre sœurs. »

Nicholas a finalement gagné quelques compétitions au Grand Prix junior plus tôt cette saison, la première au Japon, une expérience qui aurait pu l’intimider. Yvan lui a demandé s’il était nerveux. « Pas du tout », a répliqué Nicolas.

Les deux triples Axels que Nicolas a exécutés sont d’une importance cruciale pour son avenir immédiat : s’il voulait gagner ce titre junior, il en avait besoin, lui a dit Yvan. Et s’il souhaitait concourir aux Championnats du monde juniors, en mars, il devait être convaincant, surtout du fait que les officiels de Patinage Canada pourraient considérer des patineurs juniors admissibles qui concourent déjà au niveau senior, comme Roman Sadovsky et Mitchell Gordon.

Maintenant qu’il a produit les résultats escomptés, il doit simplement attendre son sort.

Nicolas est seulement le sixième patineur du Québec à remporter le titre junior de patinage et le premier depuis Elladj Baldé, qui l’a gagné en 2008, il y a sept ans. Les autres gagnants étaient Nicholas Young en 2000, Sébastien Britten en 1990, Jamie Eggleton en 1984 et, croyez-le ou non, Toller Cranston – qui, à l’origine, patinait à Montréal – en 1964.

Seulement sept patineurs du Québec ont gagné le titre novice masculin, le dernier étant Joseph Phan, l’an dernier.

Chose intéressante, cinq des six patineurs du dernier groupe provenaient du Québec. Est-ce que la tendance semblerait se renverser?

Les nouveaux champions juniors de patinage en couple sont Mary Orr, de Brantford, Ont. et Phelan Simpson de Kitchener, Ont., qui ont remporté une victoire écrasante avec un fort programme. Leur note totale de 133,14 points était 12,84 points de plus que celle Shalena Rau de Waterloo, Ont, et Sébastien Arcieri, de Montréal, en deuxième place.

La médaille de bronze a été gagnée par Rachel Dobson de Campbellville, Ont. et Alexander Sheldrick de Paris, Ont.

Les clubs de patinage de Kingston continuent à faire des progrès

*Il faut une équipe!

L’an dernier, la section de l’Est de l’Ontario (SEO) de Patinage Canada s’est sentie privilégiée d’être l’hôte du 100e anniversaire des Championnats nationaux, à Ottawa.

Compte tenu du succès retentissant de cet événement, rien d’étonnant que la famille du patinage soit de retour dans l’Est ontarien, cette fois à Kingston, pour célébrer les Championnats nationaux de patinage Canadian Tire 2015, dans le superbe Rogers K-Rock Centre.

Cette année, un grand nombre des membres dévoués du COL sont de retour, accompagnés de quelques volontaires locaux nouvellement recrutés, totalisant plus de 250 bénévoles de Kingston et des environs.

Glenda Cartwright, vice-présidente de la SEO et directrice du recrutement des bénévoles pour le CNPCT, ne peut faire que l’éloge de son équipe dynamique.

« Ces personnes dévouées ont donné gracieusement de leur temps pour aider à présenter un événement réussi. J’ai eu le plaisir de travailler avec plusieurs organismes de la ville de Kingston pour obtenir un soutien et, bien sûr, de nombreux clubs de la SEO ont également apporté une aide énorme : le Collège Saint-Laurent, l’Université Queen’s, des centres locaux pour personnes âgées, les militaires de la BFC Kingston, ainsi que plus de 30 bénévoles responsables des soins médicaux et de la physiothérapie et des bénévoles de longue date qui reviennent chaque année pour se joindre à la fête. »

Malgré l’enthousiasme des bénévoles et de l’expérience positive de nombreux succès dans le passé, la semaine a mal commencé quand une inondation a contraint le bureau de la SEO à soudainement déménager dans des locaux temporaires.

« L’inondation du bureau n’aurait pu se produire à un pire moment! », s’est exclamée la présidente de la SEO, Gloria Brighten. « La nécessité de déménager pendant que les réparations étaient en cours a vraiment stressé le personnel du bureau. Nous sommes engagés dans plusieurs événements, séminaires, stages, les Jeux olympiques spéciaux et, bien sûr, dans les préparatifs et l’exécution des Championnats nationaux et, ainsi, la transition a donc été très difficile. Mais tout le monde a gardé une attitude positive et une fois les championnats terminés, nous travaillerons ensemble pour offrir à nouveau un service complet à nos membres de l’Ontario. »

Saviez-vous?
Saviez-vous que l’un des plus anciens clubs de patinage à Kingston célèbre un jalon important en 2015? Cette année, le Club de patinage Fort Henry Heights fête son 50e anniversaire! Félicitations au club pour avoir offert de nombreuses magnifiques années de patinage à la communauté.

Dans la région de Kingston, trois clubs offrent des leçons, de l’entraînement et des programmes à plus de 800 membres.

Le Club de patinage Fort Henry Heights (FHHSC) se trouve à la patinoire Constantine, à la Base des Forces canadiennes Kingston, à l’est de Kingston. La patinoire Constantine a ouvert ses portes en 1960, avec un petit club de patinage récréatif comptant une trentaine de patineurs qui suivaient des leçons d’entraîneurs bénévoles. Cinq ans plus tard, le Club de patinage artistique Fort Henry Heights a été officiellement fondé et est devenu membre de Patinage Canada, qui était à l’époque appelé l’Association canadienne de patinage artistique. Aujourd’hui, le club dénombre environ 275 membres et célèbre cette année, en 2015, son 50e anniversaire.

Skate Kingston, situé à l’Invista Centre, à l’ouest de Kingston, est une fusion de l’ancien CP Kingston, fondé en 1958, et du CP West Kingston, fondé en 1971. Comptant environ 450 membres, dont des patineurs de Patinage Plus, de Patinage STAR et de patinage adulte de Skate Kingston ainsi que les Kingston Silver Blades (Jeux olympiques spéciaux) et l’équipe de patinage synchronisé de Kingston (KISS), il a ouvert ses portes en 2008.

Le Loyalist Winter Club (LWC) utilise la patinoire WJ Henderson, à Amherstview, et a été fondé en 1970. Bien que le LWC ne se trouve pas à vrai dire à Kingston, compte tenu de la mise en commun de nombreux entraîneurs et patineurs, le club est considéré comme faisant partie intégrante de la grande famille du patinage de Kingston.

En plus de ses excellents clubs, Kingston peut aussi se vanter de certains des patineurs nationaux et internationaux et des juges de la région et de ses clubs.

Jean Matthews (Gilchrist) est la seule patineuse artistique membre du Kingston Sports Hall of Fame, intronisée en 2004, en tant que bâtisseuse. Jean s’est jointe au CPA Crystal (en 1962), maintenant le CP Kingston, et a joué un rôle clé dans l’établissement des premières compétitions certifiées du club. À titre de juge internationale de patinage, Jean a exercé ses fonctions à deux Jeux olympiques d’hiver (1988, 1992) et à cinq Championnats du monde (1985-1989).

George Meagher, né en 1866, à Kingston, a été un pionnier du patinage artistique au Canada et en Europe. Il est reconnu pour son talent sur la glace et en tant que cofondateur du Club de patinage Minto, à Ottawa. En 1891, il a remporté les Championnats du monde amateurs (Ottawa). En 2010, George a été intronisé au Temple de la renommée de Patinage Canada, en tant qu’athlète.

Parmi les autres athlètes remarquables, mentionnons le danseur sur glace Darryl VanLuven, qui a suivi ses premières leçons de patinage à Kingston, les concurrents Janet Emerson et Drew Markham, qui ont patiné au LWC et la médaillée d’argent en danse sur glace des Championnats du monde, Tanith Belbin, qui a commencé sa carrière dans le programme Patinage Plus à Kingston, avant de déménager et de concourir pour les États-Unis.

La ville de Kingston est un hôte parfait pour les Championnats nationaux. Les services et le site sont de première classe et le centre-ville accueille chaleureusement les visiteurs et leur offre d’excellents restaurants et magasins… et nous savons tous combien les patineurs et les partisans aiment magasiner!

D’un point de vue historique, la ville a adopté le patinage comme un passe-temps national d’hiver. La patinoire Constantine et l’Invista Centre offrent du patinage familial libre. Et, chaque année, le Springer Market Square compte une patinoire extérieure tout au long de l’hiver, un bon endroit où aller passer du temps en famille tout en profitant du plein air. En février, la ville accueille aussi le Feb Fest, invitant les patineurs de chaque club, équipe de patinage synchronisé, de l’Université Queen’s et des Jeux olympiques spéciaux à se joindre à une vedette principale pour offrir un spectacle de premier ordre à la collectivité de Kingston. Cette année, le champion du monde Patrick Chan sera la vedette du spectacle.

Pour marquer le début de l’événement et pour faire connaître les Championnats, la ville de Kingston et le Springer Market Square ont organisé une démonstration de Patinage Plus avec les patineurs et les entraîneurs de Skate Kingston.

« Les patineurs de Patinage Plus, ainsi que le champion du monde Elvis Stojko, son épouse Gladys Orozco et notre ambassadrice des athlètes, Paige Lawrence, étaient de la partie dans un circuit de patinage du programme Patinage Plus sur la patinoire extérieure, divertissant les familles, amis et spectateurs », a signalé Glenda avec fierté. « Paige a également été invitée à assister à des séances de Patinage STAR cette semaine, au FHHSC et à Skate Kingston. »

Au cours de la semaine de compétition, la SEO, ses patineurs et entraîneurs présenteront à plusieurs reprises la démonstration de Patinage Plus, au K-Rock Centre. Quarante patineurs de Patinage Plus du FHHSC, âgés de 3 à 11 ans, des entraîneurs et des assistants de programmes montreront ce dont ils sont capables dans le cadre d’une mini-démonstration de Patinage Plus. Quand on a annoncé que les Championnats nationaux de patinage auraient lieu à Kingston, lorsque le FHHSC célébrerait son 50e anniversaire, tout le monde était très excité à l’idée de participer. Chaque membre du conseil et chaque entraîneur travaillent bénévolement ainsi que de nombreux parents bénévoles.

« Un grand nombre de patineurs de Patinage STAR se trouvent sur place », a fait remarquer Glenda. « Les patineurs responsables de récupérer des fleurs, ceux qui participent aux cérémonies et les réparateurs de la glace font tous de leur mieux. Ils vivent cette merveilleuse expérience et en garderont pendant longtemps de précieux souvenirs. Voilà la puissance de ce merveilleux sport! »

*Remerciements :

Merci à la section de l’Est de l’Ontario de Patinage Canada pour sa généreuse participation à cet article.

Une médaille d’argent olympique cinquante ans plus tard

En 1964, aux Jeux olympiques d’hiver tenus à Innsbruck, en Autriche, mon partenaire Guy Revell et moi concourrions contre les puissants patineurs et champions du monde de l’Allemagne de l’Ouest, Marika Kilius et Hans Jurgen-Baumler, les favoris, et les visionnaires Lyudmila Belousova et Oleg Protopopov, des exemples d’une tendance naissante dans la discipline du patinage en couple en URSS.

Ces deux têtes d’affiche se distinguaient par leurs styles uniques et l’excellence de leur patinage, les Allemands par leur splendide présence hollywoodienne et les Russes par leur sens artistique magique et romantique. Voir ces deux couples cherchant à prendre le contrôle de la séance d’entraînement était un événement qui valait en soi un billet!

Cette année-là, Guy et moi étions considérés comme des « outsiders » ou des vainqueurs peu probables.

Nous n’avions participé qu’à deux championnats du monde, en 1960 à Vancouver où je crois que nous étions les avant-derniers et en 1962 à Prague où nous avions terminé en quatrième place. Vous vous rappelez que les championnats de 1961 n’avaient pas eu lieu par respect pour l’équipe américaine en route pour Prague qui était morte dans un écrasement d’avion, à proximité de Bruxelles.

Lors des Championnats du monde de 1963 à Cortina, en Italie, Guy et moi espérions profiter de notre expérience de l’année précédente et montrer par une bonne performance que nous avions le talent pour être considérés comme des prétendants potentiels d’une médaille aux Jeux olympiques qui seraient tenus l’année suivante. Mais après une chute désastreuse en posant pour des photographes, ma commotion et ma paralysie faciale subséquente nous ont contraints à abandonner la compétition et à revenir, à la demande des chefs d’équipe, au pays avant l’heure pour soigner une blessure qui aurait pu mettre fin à ma carrière. Heureusement, l’équipe d’experts médicaux de l’Hôpital Michael à Toronto a découvert que la paralysie était due à une hémorragie interne en raison d’une fracture du crâne à la naissance des cheveux qui n’avait pas été diagnostiquée au petit hôpital de Cortina qui avait surtout l’habitude de traiter des fractures dues à des accidents de ski.

Je rappelle tout cela pour dire que lors de la période précédant les Jeux olympiques de 1964, personne ne savait qui nous étions et ce dont nous étions capables. Rappelez-vous… à cette époque, la Série du Grand Prix n’existait pas et il n’y avait que très peu de compétitions internationales au cours desquels il nous était possible de tester nos programmes et où les juges pouvaient s’instruire. Ce fut un seul programme libre de cinq minutes qui détermina les champions olympiques de 1964. (Le programme court a été ajouté cette année-là aux Championnats du monde tenus à Dortmund, en Allemagne.)

Ce que le monde du patinage savait toutefois, c’est que ce serait une lutte inégalée. Un vent de changement s’annonçait… et, en fin de compte, le traditionnel tape-à-l’œil athlétique des Allemands ne pouvait pas parer le nouveau style rafraîchissant et enlevant des Protopopov. Les Russes se sont emparés de la médaille d’or accordée par 5 juges contre 4… vous rappelez-vous? Guy et moi avons remporté la troisième place et la médaille de bronze tandis que le couple dynamique d’Américains formé de Vivian et Ronald Joseph a terminé en quatrième place.

Ça a été une énorme déception! Mais quelque chose de bien plus troublant se cachait derrière la compétition sur la glace.

Des rumeurs circulaient concernant des offres de contrats de spectacles professionnels sur glace des Allemands avant les Jeux olympiques, tabou absolu à une époque où l’idéal olympique était fondé sur un amateurisme véritable. Pas d’argent, pas de discussion monétaire, pas de projets professionnels, pas de prix en argent, pas de subventions gouvernementales… nous patinions vraiment par pure passion du sport.

Faisons un bond de deux ans et retrouvons-nous soudainement en 1966, où Guy et moi recevons une lettre de l’UIP ou du CIO… c’est un peu nébuleux après 50 ans… nous informant que les Allemands avaient été disqualifiés. Si nous avions la gentillesse de retourner nos médailles de bronze qui seraient maintenant remises aux Joseph, nous recevrions les médailles d’argent olympiques. Dire que c’était comme si nous avions remporté la loterie est un euphémisme!

Et à ma connaissance, pendant plus de vingt ans, les classements sont restés tels quels.

Soudainement, vers la fin des années 80, tout a changé. Selon les résultats officiels du CIO, Kilius et Baumler étaient de nouveau les gagnants de la médaille d’argent et Guy et moi reprenions de nouveau la troisième place.

Si des rumeurs circulaient sur ce que ça voulait dire, ce n’était que pure spéculation. Ni l’ACPA (Patinage Canada) ni Guy et moi n’avions été informés du changement. Toutefois, le plus grand mystère était que personne ne nous avait jamais demandé de retourner nos médailles d’argent. C’était très étrange et, à dire vrai, je commençais à me sentir comme un imposteur. J’ai toujours la médaille d’argent, mais non selon les registres.

Au cours des 25 ans qui ont suivi, personne n’a réussi à aller au fond des choses. Patinage Canada, la USFSA, les entraîneurs, les officiels et les athlètes concernés ont tous tenté de savoir ce qui s’était vraiment passé. Comment l’équipe allemande avait-elle pu être disqualifiée en 1966 pour réapparaître dans les résultats 20 ans plus tard?

Ma visite à Saint-Jean (Nouveau-Brunswick) pour les Internationaux Patinage Canada 2013 a été un tournant décisif.

J’y ai rencontré Amy Rosewater, une journaliste pigiste qui publiait des articles dans le New York Times. Elle rédigeait une histoire, avant les jeux de Sotchi, sur l’équipe américaine de 1964, en particulier au sujet de Scotty Allen, le médaillé de bronze chez les hommes. Comme il restait peu de personnes encore vivantes de cette époque, Barb MacDonald, directrice des communications de Patinage Canada, a suggéré à Amy de communiquer avec moi pour parler de mes souvenirs concernant Scotty. Nous nous sommes très vite bien entendues… et avons parlé longuement de mon expérience des Jeux de 64… ce qui m’a amené à lui raconter la saga relativement inconnue de la médaille de patinage en couple.

Une semaine plus tard, Amy me téléphonait à la maison pour me demander si je serais prête à l’aider à trouver les détails de l’histoire. Ma réponse? « Bien entendu… et que la force soit avec vous. »

Il a fallu deux mois à Amy et beaucoup d’insistance pour qu’elle découvre que le CIO avait mené une enquête après Innsbruck pour réunir des preuves que le couple allemand avait en effet signé un contrat de patinage professionnel pendant les Jeux, ce qui avait mené à sa disqualification deux années plus tard.

Mais l’histoire ne s’arrête pas ici.

Apparemment, au moment même où les règlements concernant le sport amateur étaient mis en application, des machinations politiques se tramaient. Amy a découvert cette révélation fracassante qu’elle a publiée dans le New York Times le 13 décembre 2013.

Willi Daume, officiel allemand de sport de longue date, a plus tard déclaré que si le couple (allemand) n’avait pas retourné ses médailles, cela aurait pu mettre en péril la proposition, plus tard gagnante, de Munich pour les Jeux d’été de 1972.

Et pour la volte-face spectaculaire de 1987, Amy écrivait dans ce même article du 13 décembre 2013 dans le New York Times :

Poussé par les deux membres allemands, le CIO a discrètement décerné de nouveau les médailles d’argent aux deux Allemands de l’Ouest en 1987, 23 ans après les Jeux d’Innsbruck, lors d’une réunion du comité de direction tenue à Istanbul. Le couple était considéré comme « réhabilité ».

Depuis, bien que les registres renferment des résultats pour le moins confus et malgré le fait que les pays concernés n’ont jamais été avisés, le CIO soutient que l’intention a toujours été que la médaille d’argent soit partagée par les couples de patinage du Canada et de l’Allemagne.

En terminant… Amy a dû s’acharner encore 11 mois de plus avant que les changements des classements soient enfin reconnus officiellement sur le site Web du CIO. La médaille d’argent pour le Canada et pour l’Allemagne de l’Ouest, et la médaille de bronze pour les États-Unis. C’était en novembre 2014… plus de 50 ans après la compétition.

Alors cette semaine à Kingston, si vous me voyez portant un grand médaillon d’argent au cou, j’espère que vous comprendrez pourquoi.

Premier groupe de champions couronnés à Kingston

KINGSTON, ONTARIO – Lorsque les patineurs montréalais Marjorie Lajoie et Zachary Lagha ont remporté le titre de danse novice aux Championnats nationaux de patinage Canadian Tire, mardi, ce n’était qu’un des exploits de leur série de réalisations.

Zachary, âgé de 15 ans, de Longueuil, Qc, a joué au Carnegie Hall comme pianiste. Marjorie, âgée de 14 ans, fait tordre de rire les auditoires au festival Juste pour rire à Montréal, en plus d’avoir déjà été en vedette dans un message publicitaire de Vidéotron.

Rien n’a jamais arrêté cette jeune équipe talentueuse, qui a écrasé un groupe de danseurs novices prometteurs, dans un groupe talentueux, en style libre, mardi.

Patinant sur la musique du ballet Don Quichotte – un morceau difficile de musique pour une équipe novice – Marjorie et Zachary ont remporté la danse libre avec 64,62 points, contre Sabrina Bédard et Zoé Duval-Yergeau de Repentigny, Qc.

En tout, Marjorie et Zachary ont accumulé 93,80 points, tandis que Sabrina et Zoé (qui s’entraînent avec l’ancienne danseuse sur glace nationale Josée Piché) ont gagné la médaille d’argent avec 90,85 points.

Ellie Fisher de Barrie, Ont., et Parker Brown, de Waubaushene, Ont., ont remporté la médaille de bronze avec 88,55 points.

Marjorie et Zachary sont peut-être jeunes – ils ont plusieurs années d’admissibilité au Grand Prix junior devant eux – mais ils font déjà équipe depuis quatre ans. Et, le ballet est un élément important de leur vie. Ils étudient avec une instructrice bien-aimée, Eva, deux fois par semaine. Une fois par semaine, elle travaille avec eux sur la glace. Toutefois, ils ont trouvé très difficile d’adapter le ballet sur la glace : la position des pieds, les extensions, les bras, l’expression. Néanmoins, ces jeunes intrépides ont relevé le défi.

Ils étaient champions pré-novices canadiens l’an dernier et ont terminé en deuxième place au Défi Patinage Canada, l’épreuve de qualification pour les championnats nationaux. Ils doivent participer aux Jeux du Canada, en mars.

Et Zachary, dont le patrimoine est algérien? Il est né au Canada, mais sa mère Fella Hammouten, une pianiste accomplie, a exhorté son fils à suivre ses traces. Zachary étudie avec une professeure d’origine géorgienne appelée Tina Kakabadze, une fois par semaine, et s’exerce à la maison. Les efforts qu’il a déployés l’ont amené au Carnegie Hall.

Remporter le titre novice l’année après avoir gagné le titre pré-novice est un exploit qu’ils chérissent. « Nous avons travaillé très dur pour cela », a déclaré Zachary. « Ce sont les fruits de notre travail. Pas de travail, pas de résultat. »

Rachel Pettitt, âgée de 15 ans, de Whitehorse, Yn, a appris à ses dépens à ne prendre jamais rien pour acquis. L’an dernier, elle ne s’est même pas qualifiée pour le Défi Patinage Canada, dans sa section, et encore moins les Championnats canadiens. Mardi, elle est devenue championne novice chez les femmes.

Elle avait seulement espéré une médaille, puis à mesure que la soirée a avancé, une médaille d’argent. Mais la patineuse en tête du programme court, Justine Brasseur, a commis plusieurs erreurs et est passée à la troisième place. Rachel a remporté style libre et la médaille d’or au classement général, méritant 112,87 points. Alicia Pineault, de Varennes, Qc, s’est emparée de la médaille d’argent avec 109,63 points, dépassant de justesse Justine avec 109,05 points.

La médaille de Rachel Pettitt a marqué le premier titre de championnat novice pour les entraîneurs Karen et Jason Mongrain, qui comptent une école en plein essor, à Kelowna, C.-B. Ils ont eu des champions aux niveaux moins élevés et « beaucoup de quatrièmes places », a déclaré Jason.

La leçon qu’ils ont communiquée à Rachel est de se battre pour chaque point. Et elle l’a fait, patinant sur la Chanson de Lara du film Le Docteur Jivago. Elle passera au rang junior l’an prochain.

Brianna Delmaestro, 19 ans, de Port Moody, C.-B., et Timothy Lum, 19 ans, de Burnaby, C.-B., ont remporté sans opposition le titre de danse junior, gagnant la danse libre par plus de cinq points pour mériter la médaille d’or avec 148,62 points. Presque neuf points derrière se trouvaient les médaillés d’argent Lauren Collins et Shane Firus, de Minesing, Ont. – une nouvelle équipe cette année – avec 139,83 points. La médaille de bronze est allée à Melinda et Andrew Meng de Montréal, qui ont accumulé 131,14 points.