Les Canadiens décrochent des places pour la finale du Grand Prix

MOSCOU – Les danseurs Kaitlyn Weaver et Andrew Poje, de Waterloo, en Ontario, et l’équipe de couples Kirsten Moore-Towers, de St. Catharines, en Ontario, et Dylan Moscovitch, de Toronto, ont décroché des places pour la finale du Grand Prix du mois prochain de l’UIP en gagnant des médailles, samedi.

Lors de la sixième et dernière étape du circuit avant la finale, Weaver et Poje ont obtenu la meilleure note dans la danse libre de samedi pour gagner la médaille d’argent avec 163,14 points. Ils avaient aussi terminé deuxièmes à Patinage Canada le mois dernier.

Ekaterina Bobrova et Dmitri Soloviev, de Russie, ont conservé le premier rang avec 168,32 points et Madison Chock et Evan Bates, des É.-U., se sont classés troisièmes avec 153,37.

«Nous sommes très satisfaits de notre danse libre, a dit Poje. Nous voulions nous assurer de revenir forts après une note décevante dans notre programme court. Ce n’est pas une meilleure note de la saison, mais pour nous c’était comme une meilleure performance de la saison.»

Poje a dit que lui et Weaver n’ont rien gardé samedi.

«À Patinage Canada nous avons été un peu hésitants, a-t-il dit. Donc nous voulions nous assurer, aujourd’hui, que nous montrions de l’émotion et de la douceur aux bons moments. Nous étions un peu plus forts aussi dans nos éléments techniques. Nous avons un très bon momentum présentement.»

Piper Gilles et Paul Poirier, de Toronto, ont terminé sixièmes.

En couples, Aliona Savchenko et Robin Szolkowy, d’Allemagne, ont gagné la médaille d’or avec 206,33 points. Vera Bazarova et Yuri Larionov, de Russie, ont terminé deuxièmes avec 201,61 et Moore-Towers et Moscovitch ont arraché la médaille de bronze avec 188,73.

Les Canadiens ont poursuivi leur vague de succès en 2013, qui a inclus trois médailles internationales et une quatrième place aux championnats du monde. Samedi, Moore-Towers a chuté lourdement à la fin d’une portée, se blessant à une hanche.

«Aucun de nous n’a eu son meilleur patinage aujourd’hui, a dit Moore-Towers. C’était un peu croche par moments, mais rien de ce que nous avons raté est quelque chose qui nous inquiète vraiment. Nous continuerons de nous entraîner de la même manière et nous sommes toujours confiants. Notre objectif était de nous qualifier pour la finale du Grand Prix et nous avons réussi.»

Moscovitch a dit que le couple est venu à la compétition bien préparé à la suite de solides entraînements depuis Patinage Canada il y a un mois.

«Nous serons définitivement affamés lors de la finale du Grand Prix, a-t-il dit. C’est toujours spécial de participer à la finale, spécialement lors d’une année olympique. C’est une occasion d’être parmi les six premiers au monde et y concourir nous préparera bien pour la deuxième moitié de la saison.»

Le Canada a qualifié cinq inscriptions pour la finale du Grand Prix qui aura lieu du 5 au 8 décembre à Fukuoka, au Japon. Les trois autres sont Patrick Chan, de Toronto, en simple masculin, Tessa Virtue, de London, en Ontario, et Scott Moir, d’Ilderton, en Ontario, en danse, et Meagan Duhamel, de Lively, en Ontario, et Eric Radford, de Balmertown, en Ontario, en couples.

Louis Daignault

Patinage Canada fait front commun pour la Semaine de la sensibilisation à l’intimidation

Les clubs de Patinage Canada sont un endroit agréable et accueillant pour les enfants, les adolescents et les parents. Nous sommes fiers d’avoir vigoureusement pris position à propos de l’intimidation par l’intermédiaire de notre Politique sur les plaintes des membres, qui se trouve dans notre Manuel des règlements. Cette semaine, conjointement avec la Semaine de la sensibilisation à l’intimidation, nous avons renforcé notre point de vue par un énoncé de position sur l’intimidation, qui met l’accent sur notre tolérance zéro à cet égard.

Nos membres sont le visage et sont au cœur de notre organisation. Qu’il s’agisse de nos bénévoles, patineurs de Patinage Plus, patineurs adultes, officiels, athlètes de haute performance et membres du personnel, nous voulons continuer à favoriser un environnement qui permet à chacun de se sentir le bienvenu et en sécurité.

C’est un point de vue que défend passionnément la médaillée d’argent olympique et entraîneure, Elizabeth Manley. « Si nous nous penchons sur la question de l’intimidation, dont tellement sont victimes, nous devons prendre position et informer nos jeunes que nous les appuyons. Il n’y a pas de place pour l’intimidation nulle part et surtout pas à la patinoire. »

« Ensemble, nous devons lutter contre ce fléau et rassurer nos jeunes qu’ils vivent dans un environnement plus sûr. Si vous savez que quelqu’un est victime d’intimidation, dites le. Si nous dénonçons l’intimidation, nous rendrons la vie tellement plus facile pour tout le monde », a conclu Elizabeth.

Nous sommes tous responsables de créer une atmosphère qui inclut et accepte tous les membres; nous incitons tous les membres à dénoncer avec nous l’intimidation sous toutes ses formes.

L’énoncé de position de Patinage Canada sur l’intimidation se trouve dans le site de Connexion des membres, sous « Membres ».

Les clubs de Patinage Canada montrent leur talent de patinage grâce au programme Mini Blades

Georgi Reidl, une patineuse artistique âgée de 12 ans, peut exécuter une superbe spirale et étirer ses jambes de façon interminable. Austin Martell, joueur de hockey intrépide de 12 ans, porte une tuque rayée, un cadeau de Noël qu’il semble toujours avoir sur la tête. Et, il ne recule devant rien.

Ensemble, ces athlètes de la petite ville de Stayner, Ont., sont les champions Mini Blades du Canada. Ils font partie de la montée d’un mouvement clandestin dans les clubs de patinage canadiens qui a copié, soit dit un peu en plaisantant, le format de l’émission télévisée Battle of the Blades, qui consiste à jumeler des joueurs de hockey et des patineuses artistiques, le hockey et le patinage étant les deux principales passions d’hiver du Canada.

« Nous cherchons toujours de nouvelles façons de recueillir des fonds et de maintenir les cotisations au minimum », a affirmé la présidente du Club de patinage de Stayner, Heather Trott. « L’un de nos clubs avoisinants a organisé un tel programme et il a remporté un franc succès, donc nous avons pensé l’essayer. »

Ces quelques dernières saisons, Sandra Bezic, responsable en chef de l’émission Battle of the Blades, a pris connaissance de ce phénomène. Elle pouvait voir, grâce à ses alertes de Google, que de nombreuses collectivités au pays organisaient leur propre version de l’émission afin de recueillir des fonds. Sur YouTube, elle a vu des patineurs de tous genres et de tout âge, même des entraîneurs de hockey et de patinage artistique, se mettre de la partie.

« Nous avons été ravis d’en prendre connaissance », a signalé Sandra. L’émission de télévision a amorcé un projet pilote de mini-lames, axé sur les patineurs âgés de 3 ans à 13 ans et, avec l’aide de Patinage Canada, sept clubs au pays ont été abordés pour relever le défi.

Cinq fois championne de patinage en couple des Championnats canadiens, Sandra Bezic est une chorégraphe de renommée mondiale et membre du Temple de la renommée de Patinage Canada.

Mathieu Dandenault, trois fois champion de la Coupe Stanley qui a patiné avec Marie France Dubreuil à l’émission Battle of the Blades, a été touché par le programme Mini Blade. « Je crois que c’est vraiment bien et du fait que nous supprimons en quelque sorte les obstacles, à propos des gros joueurs machos de hockey et les parents de hockey, surtout, pour qu’ils soient ouverts », a-t-il dit. « J’ai tellement plus de respect pour les patineurs artistiques et surtout les hommes. Ils sont de meilleurs patineurs. Ils sont plus forts dans presque tous les éléments. Donc, si les joueurs de la LNH le font, les enfants le peuvent aussi et c’est là l’important message. Le patinage, c’est pour tous et personne ne rira de vous parce que ces patineurs artistiques sont de meilleurs patineurs que nous. »

Le Club Stayner, l’un des clubs choisis, a été tenu de se mettre au boulot immédiatement. Il avait déjà mis en œuvre un programme de mini-lames pendant trois saisons. Chaque année, le Père Noël était l’un des juges parce que l’événement avait toujours lieu une semaine ou deux avant Noël. L’intérêt envers le spectacle s’est accru au point où il est devenu la deuxième plus grande activité de collecte de fonds du club, après le carnaval à la fin mars.

Et, cette année, le spectacle du Club Stayner a attiré plus de joueurs de hockey que le nombre de patineuses que comptait le club. « Je pense que c’est quelque chose de différent, qui les amuse beaucoup », a affirmé Heather Trott. Mais, le Club Stayner n’allait pas obtenir de temps de glace avant le 16 octobre et son spectacle de Mini Blades devait avoir lieu le 30 octobre. On a décidé de se débarrasser du Père Noël et de plutôt avoir recours à un conseiller municipal, un joueur de hockey et un représentant de patinage artistique pour qu’ils offrent leur expertise comme jury.

Le club a fait une présentation au conseil municipal, afin de lui demander du temps de glace gratuit pour décorer la patinoire en vue du spectacle du 30 octobre. Compte tenu du fait que la location coûte 130 $ l’heure, c’était un cadeau de 900 $. Deux fois par semaine, les Minis patinaient avant l’école pour s’entraîner, à compter de 7 h, et de nouveau durant un après-midi une autre journée. Le spectacle du 30 octobre a permis au club de recueillir au moins 2 000 $, environ 500 $ de plus que d’habitude. Les estrades (maximum de 500 personnes) se sont remplies. Le spectacle a suscité l’enthousiasme dans la ville.

Dans l’intervalle, Georgi Reidl et Austin Martell ont fait équipe pour former un formidable duo. Ils avaient été meilleurs amis depuis la maternelle. « J’avais besoin d’un partenaire et il voulait se montrer meilleur que son frère », a soutenu Georgi. « C’était une bonne combinaison. »

Le frère aîné d’Austin, Cody, avait participé au spectacle l’an dernier, de même que la sœur aînée de Georgi, Kirsten.

Mais, ce n’était pas chose facile de passer de concept à champion. « Lorsqu’ils sont allés sur la glace ensemble, ils étaient horribles », a signalé Raylene Martell, mère du joueur de hockey. « J’ai pensé, mon Dieu, les choses n’iront pas bien ». L’équipe ne se soudait pas. Je me suis dit : « Qu’avons-nous fait? »

« Il patinait tout à fait comme un joueur de hockey et elle patinait tout à fait comme une patineuse artistique », a ajouté Dorothy-Jo Reidl, mère de Georgie. « Nous devions assurer la cohésion. »

Les mères ont fait fonction de chorégraphes, tirant des éléments de l’émission de télévision qu’elles croyaient que leurs enfants pourraient accomplir.

« J’ai exécuté un mohawk », a signalé Austin. « J’ignore les noms des autres éléments. »

Georgi a été extrêmement ravie de combler les lacunes. « Nous avons fait des spirales et un saut de valse », a-t-elle ajouté.

La tuque d’Austin a été mise en question. Georgie et sa mère étaient d’avis qu’il ne devrait pas la porter. Puis, en passant un jour, l’entraîneur de Georgie a dit : « Beau chapeau. Tu vas le porter, oui? »

Austen a pu garder son chapeau. « On ne peut pas dire non à son entraîneur de patinage », a concédé Georgi.

Austen a refusé de porter des patins avec des dents de pointe. Ce n’était pas négociable. L’année prochaine, ils auront trois mois pour se préparer et Georgi maintient que l’an prochain, ils changeront de patins. Facile à dire pour elle : elle a déjà joué au hockey.

Et, qui mieux est, d’entières collectivités se sont intéressées au miracle de Mini Blade. Tout le monde a fait part de son opinion dans le vote national. Les Martell habitent à Dundalk, une ville située à environ une demi-heure de voiture, et ils sont originaires du Cap-Breton, de sorte que les Néo-Écossais ont aussi participé au vote. Chaque enfant des deux écoles de Dundalk a voté. Les directeurs d’école s’en sont assurés. L’école d’Austen a tenu une « assemblée d’urgence » pour montrer les vidéoclips des performances de l’équipe et les féliciter de leur victoire.

Pour terminer, les gagnants éventuels de Battle of the Blades, Amanda Evora et Scott Thornton (originaire de Collingwood, Ont., qui est tout près) sont apparus au spectacle du 30 octobre à Stayner. Scott Thornton – qu’Austen admire – a déclaré qu’il était ravi que les patineurs sortent de leur zone de confort et tentent de nouvelles choses. « C’est vraiment une question d’avoir du plaisir », a-t-il dit.

Beverley Smith

Le Dr Jane Moran continue à faire œuvre de pionnière pour le Canada

Et la voilà repartie, faisant œuvre de pionnière. Cette fois, le Dr Jane Moran vient d’être nommée au groupe Jeux de la commission médicale du Comité international olympique en tant que sa représentante des sports d’hiver.

Elle est déjà reconnue comme présidente de la commission médicale de l’Union internationale de patinage (ISU), médecin urgentiste et de médecine sportive, ancien membre du conseil d’administration de Patinage Canada (de 1999 à 2009) et médecin à six Jeux olympiques d’hiver – Albertville, Lillehammer, Nagano, Salt Lake City, Turin et Vancouver (et dans quelques mois, Sotchi, aussi). En outre, le Dr Jane exerçait aussi ses fonctions de médecin durant le parcours de la flamme olympique en 2010, partout au Canada, où elle était protectrice de la flamme, confidente des masses, guérisseuse de lacérations et de bosses sur la tête de toutes sortes de gens ayant la larme à l’œil.

Bref, voilà le Dr Jane Moran. Qui aurait imaginé que cette femme provenant d’une petite ville de l’Ontario aurait pu se rendre aux plus grandes annales du sport dans sa profession? Ce n’aurait pas été difficile. Cinquième d’une famille de huit enfants (deux filles, six garçons), Jane allait patiner sur une patinoire en face du domicile familial à Walkerton, Ont. Son père, Joe, était un homme d’affaires (Moran’s Farm Equipment), maire de la ville pendant un certain temps et un mordu de sport. Au milieu de tout cela, Jane a tracé sa propre voie.

La philosophie de l’entraînement de son père était axée sur l’idée, peut-être outrée à l’époque, que de bons patineurs faisaient de bons joueurs de hockey. Ainsi, les huit enfants suivaient des leçons de patinage dans cette petite patinoire communautaire. La sœur de Jane, Mary Jo, la cadette des huit enfants, était une danseuse sur glace à l’ère de Tracy Wilson et Rob McCall. Mais, Jane et ses six frères jouaient au hockey. « Je n’étais pas du tout assez gracieuse pour être une patineuse artistique », a signalé Jane, la veille de son départ pour une conférence de l’Agence mondiale antidopage à Johannesburg, en Afrique du Sud. « J’étais en fait une bien meilleure joueuse de hockey ».

N’oublions pas que ceci se passait au début des années 1960. Il n’y avait pas d’équipes féminines à l’époque. Jane a joué dans une équipe de garçons jusqu’à l’âge de 10 ans. Elle devait participer à une compétition à Brampton, Ont., mais sa mère, Marie, lui avait interdit d’y aller. Son frère aîné était l’entraîneur de l’équipe et lorsqu’il est arrivé à Brampton avec ses joueurs de Bruce County, il a appelé sa mère : « Tu dois la laisser venir, lui a-t-il dit. Ils ont tous entendu qu’elle joue et tout le monde attend de voir cette fille qui joue au hockey. »

C’est ce qu’elle a fait. Jane y est allée, queue de cheval sortant de son casque, et a joué avec des joueurs comme Mark Howe, fils de Gordie Howe. Elle était la seule fille au tournoi, avec « 999 garçons », a-t-elle dit. Ceci était bien avant Justine Blainey, qui s’était taillé une place dans une équipe de garçons dans la ligue de hockey de la communauté urbaine de Toronto en 1981, mais à qui on a interdit de jouer parce que la ligue ne permettait pas de joueuses de hockey. Même le Code des droits de la personne de l’Ontario à l’époque permettait la discrimination sexuelle dans les sports. Des poursuites en justice ont suivi pendant de nombreuses années. Justine Blainey était une cause célèbre en raison de ce dont on l’avait privée. Jane était accueillie comme une curiosité.

Quelques années plus tard, Jane a joué au hockey à l’université, où elle a tout d’abord étudié l’éducation physique, puis est passée à la physiothérapie, une profession qui l’a menée aux Jeux olympiques de Montréal, en 1976.

Elle était sur le point d’être interviewée pour travailler comme physiothérapeute de l’équipe canadienne de ski, lorsqu’elle s’est rendu compte qu’elle voulait aller plus loin. Elle a étudié à l’école de médecine pour devenir un médecin urgentiste et elle a aussi fait un programme de médecine sportive la deuxième année qu’un tel diplôme a été offert.

Puis, elle s’est retrouvée dans des patinoires, un endroit où elle se sentait à l’aise. En tant que présidente de la commission médicale de l’ISU, elle assure le suivi des blessures qui deviennent plus courantes en patinage artistique et dans les deux disciplines du patinage de vitesse alors que les règlements changent et qu’une nouvelle technologie apparaît et, dans le cas du patinage artistique, des modifications à la notation qui exigent encore plus des athlètes. Jane affirme que l’ISU s’efforce d’assurer le suivi des blessures, pour voir comment elles changent en raison du système de notation.

Jane a vécu de nombreuses expériences remarquables, mais ses moments olympiques les plus mémorables n’étaient pas sur le terrain : ce fut les 106 jours passés comme médecin pour le parcours de la flamme des Jeux olympiques de Vancouver. « Ce fut un trajet incroyable », soutient-elle. « L’une des meilleures choses que je n’ai jamais faites dans ma vie. »

Elle a quitté son domicile à Victoria, le 28 octobre et n’y est retournée que le 1er mars. Elle a laissé une valise chez sa sœur, à Vancouver, puis s’est servie d’un sac de voyage pendant la durée du parcours. Elle a passé chaque nuit dans un hôtel différent. Elle s’est occupée de 300 personnes privées de sommeil et poussées à leur limite chaque jour pendant qu’elles traversaient le Canada au milieu de l’hiver. Personne n’est tombé malade.

Elle ne faisait pas seulement fonction de médecin. Elle s’occupait aussi des flambeaux et des lanternes. Elle se promenait dans la voiture des médias. Elle courait tous les jours, usant trois paires de chaussures de course. Elle se contentait de trois ou quatre heures de sommeil. Elle a rencontré les gens qui formaient le Canada, d’un océan à l’autre. « Chaque journée, c’était comme Noël », a-t-elle affirmé. « Je ne me sentais jamais fatiguée. C’était stimulant. »

Elle a rencontré un monsieur qui a déclaré que les deux choses les plus importantes dans sa vie étaient d’avoir servi son pays durant la guerre et d’avoir porté le flambeau. « Chaque jour était comme ça », a-t-elle avoué.

Elle a rencontré une femme « pleurant à chaudes larmes » à 100 Mile House, en Colombie‑Britannique, qui n’avait vu des parcours du flambeau olympique qu’à la télévision. « Jamais rien ne vient dans cette ville », a-t-elle dit. « Merci de nous avoir apporté le flambeau. »

Durant cette expédition magique, il a semblé que le reste du monde n’existait pas. Jane a chanté l’hymne national tellement de fois, qu’elle en a perdu le compte. Elle a essayé une fois, faisant remarquer qu’elle avait l’habitude de le chanter cinq fois avant midi.

Mais, l’expérience a laissé sa marque sur Jane, peut-être pour toujours. Elle ne peut plus chanter Ô Canada sans que les larmes lui montent aux yeux. Et, quatre ans plus tard, il lui suffit de raconter son expérience pour avoir la larme à l’œil.

C’est quelque chose qu’elle garde toujours à l’esprit, peu importe où elle va.

Beverley Smith

Des patineurs artistiques canadiens se rendent en Russie pour le dernier arrêt du circuit Grand Prix ISU

OTTAWA (ONT.) – Le Canada enverra six athlètes à Moscou, en Russie, pour la Coupe Rostelecom 2013. Sixième et dernier arrêt du circuit du Grand Prix ISU du patinage artistique, l’événement aura lieu du 22 au 24 novembre 2013. Le Canada comptera un total de trois inscriptions dans deux disciplines : une en patinage en couple et deux en danse sur glace.

Kirsten Moore-Towers, 21 ans, de St. Catharines, Ont., et Dylan Moscovitch, 29 ans, de Toronto, Ont., constituent l’inscription canadienne de patinage en couple. Il s’agira de leur première participation à cet événement. Kirsten et Dylan ont remporté la médaille d’argent à leur première affectation du Grand Prix ISU cette saison, Skate America, et la médaille d’or à la U.S. International Figure Skating Classic 2013. La saison dernière, ils se sont classés quatrièmes aux Championnats du monde ISU de patinage artistique 2013. Kirsten et Dylan s’entraînent avec Kris Wirtz et Kristy Wirtz au Club de patinage Kitchener-Waterloo.

Kaitlyn Weaver, 24 ans, de Waterloo, Ont., et Andrew Poje, 26 ans, de Waterloo, Ont., représenteront le Canada en danse sur glace. Ce sera leur deuxième participation à cet événement, ayant remporté la médaille d’argent en 2011. L’équipe de danse, qui représente le CPA Sault et le CP Kitchener-Waterloo, a été médaillée d’argent aux deux événements auxquels elle a concouru cette saison, les Internationaux Patinage Canada et la U.S. International Figure Skating Classic. La saison dernière, Kaitlyn et Andrew ont obtenu la cinquième place aux Championnats du monde ISU de patinage artistique 2013. Ils s’entraînent avec Pasquale Camerlengo et Angelika Krylova à Bloomfield Hills, Michigan.

Piper Gilles, 21 ans, de Toronto, Ont., et Paul Poirier, 22 ans, d’Unionville, Ont., représenteront aussi le Canada en danse sur glace et prendront part à cet événement pour la première fois. Piper et Paul ont terminé au cinquième rang à leur première affectation au Grand Prix ISU de cette saison, le NHK Trophy. Représentant le CPA Scarboro, les médaillés d’argent des Championnats canadiens 2013 se sont classés quatrièmes aux Internationaux Patinage Canada et sixièmes au Trophée Éric Bompard, la saison dernière. Piper et Paul s’entraînent avec Carol Lane et Juris Razgulajevs à Ice Dance Elite, à Scarborough, Ont.

Cynthia Ullmark, de Canmore, Alb., sera la chef d’équipe canadienne à l’événement. Le Dr Ed Pilat, de Winnipeg, Man., et la physiothérapeute Shirley Kushner, de Westmount, Qc, représenteront le personnel médical canadien sur place. Leslie Keen, de Vancouver, C.-B., et Andrea Derby, de Windsor, Ont., seront les officielles canadiennes à l’événement.

Patinage Canada soutient le lancement d’aujourd’hui d’Active à l’école

TORONTO, le 18 novembre 2013 – Les plus importants organismes de sport, de bien-être et de santé du Canada ont offert aujourd’hui un soutien sans précédent aux gouvernements provinciaux et territoriaux canadiens dans le but d’intégrer une heure d’activité physique dans les écoles de l’ensemble du pays. Le groupe, composé de plus de 60 organismes du secteur privé et d’organismes sans but lucratif, s’accordent à partager cette responsabilité dans le but de rendre les enfants canadiens plus actifs à l’école. Cette initiative représente un mouvement historique et inégalé pour résoudre un problème majeur au Canada : l’inactivité des jeunes.

L’initiative « ACTIFS À L’ÉCOLE », annoncée aujourd’hui, représente un mouvement qui se déroulera sur plusieurs années par le biais des organisations qui y participent. Ses partenaires s’engagent à collaborer avec les gouvernements et à offrir un accès à leurs réseaux, leurs ressources, leurs investissements et leurs efforts dans le domaine du marketing pour inverser la sérieuse tendance – à l’inactivité parmi les millions d’enfants et jeunes canadiens.

Au cours des deux derniers mois, le groupe a organisé des réunions avec les gouvernements et souhaite maintenant se réunir avec les premiers ministres et les ministres de l’éducation et de la santé de tous les gouvernements au cours des 90 prochains jours pour leur faire part en détail du projet et afin de réaliser l’objectif d’une heure par jour d’activité à l’école.

Le problème

Les jeunes Canadiens sont plus inactifs aujourd’hui qu’à tout autre moment dans l’histoire de notre pays. De nombreuses étudesi ont confirmé le fait, et ce problème est clairement reconnu par les parents canadiens de plus en plus préoccupés par cette situation. Un sondageii mené auprès de plus de 5 000 ménages a démontré que 88 pour cent des familles canadiennes savent qu’il est important d’être actif, mais ont de la difficulté à l’être. Elles citent le manque de temps, la sécurité et les ressources financières comme obstacles à l’importance accordée à l’activité physique. Le même sondage a révélé que plus de 85 pour cent des Canadiens conviennent que les écoles devraient offrir des activités physiques quotidiennes à tous leurs élèves.

De nombreuses études ont démontré qu’un niveau accru d’activité physique chez les jeunes :

  • améliore les effets sur la santé;
  • accroît la confiance et l’estime de soi;
  • donne des leçons de vie, aide à établir des objectifs et à travailler en équipe et;
  • améliore la concentration et accroît le rendement scolaire.

Les écoles représentent un environnement sécuritaire et structuré où tous les élèves, peu importe leur situation familiale ou leurs moyens, ont la possibilité de réussir. Cependant, le système scolaire canadien est confronté à des pressions extraordinaires et des priorités concurrentes.

Citations des principaux membres du groupe et voix favorables

« Nous devons aider les jeunes à être plus actifs à l’école, mais nous devons également aider les écoles et les professeurs qui font des merveilles avec les ressources dont ils disposent », affirme M. Stephen Wetmore, chef de la direction de la Société Canadian Tire. « Nous comptons sur nos écoles et nos professeurs pour accomplir tant de choses. Les entreprises et les organisations qui possèdent les ressources et les outils pour aider notre système scolaire à rendre les enfants plus actifs doivent se lever et agir. »

« Nous allons tenter de tendre la main et de nous asseoir avec chaque premier ministre et ministre de l’Éducation au cours des 90 prochains jours pour trouver des façons d’intégrer plus d’activités physiques dans les écoles », affirme M. Wetmore. « Nous tenterons d’en apprendre davantage sur les obstacles propres à chaque région et offrirons les ressources fournies par ce groupe extraordinaire afin de surmonter ces obstacles. »

« J’ai toujours trouvé étrange que les gens cherchent l’ingrédient secret pour rendre nos enfants plus intelligents, heureux et confiants. Eh bien, nous l’avons trouvé : l’exercice », affirme le Dr Mike Evans, médecin à l’hôpital St. Michael. « C’est merveilleux de voir les enfants s’activer dans la cour de l’école, et ils sont nombreux à le faire. Mais, comme chez les adultes, si nous voulons changer les comportements, nous devons penser à leurs habitudes quotidiennes et faciliter l’adoption de nouvelles habitudes. »

« Depuis plus de 80 ans, nous tentons d’offrir aux jeunes la chance de s’adonner à des activités physiques tous les jours », mentionne M. Chris Jones, directeur général et chef de la direction d’Éducation physique et santé Canada. « Nous sommes heureux de participer à ACTIFS À L’ÉCOLE et de travailler avec les partenaires afin de sensibiliser les gens au besoin d’avoir un programme d’éducation physique quotidien de qualité pour tous les enfants du Canada. »

« La passion du hockey et le plaisir d’y jouer se transmettent d’une génération à l’autre », indique M. Gary Bettman, commissaire de la Ligue nationale de hockey. « Afin de former la prochaine génération de joueurs de hockey, nous devons nous assurer que les élèves canadiens soient ACTIFS À L’ÉCOLE et reçoivent les heures d’activité physique nécessaires. Nous sommes fiers de faire partie de cette initiative exceptionnelle. »

« Nous avons fait d’énormes progrès pour aider les enfants à adopter un mode de vie plus sain, mais nous avons encore beaucoup de chemin à parcourir pour que tous les enfants deviennent actifs », estime Pierre Lavoie, cofondateur du Grand défi Pierre Lavoie. « Rassembler des partenaires des secteurs privés, publics et sans but lucratif fait partie de la solution, et nous sommes ravis que le programme ACTIFS À L’ÉCOLE attire l’attention sur une question si primordiale pour nos jeunes. »

Plus de 60 partenaires se sont unis pour soutenir l’initiative d’une heure d’activité physique par jour à l’école. Il est certain que de nouveaux partenaires se joindront au mouvement au cours des prochains mois. Aujourd’hui, les partenaires du mouvement sont :

  • Club Jeunesse 60 minutes
  • Actif pour la vie
  • Jeunes en forme Canada
  • Canada Alpin
  • Atmosphère
  • Bell Canada
  • Clubs garçons et filles du Canada
  • Flames de Calgary
  • Jeux du Canada
  • Snowboard Canada
  • Association canadienne pour l’avancement des femmes, du sport et de
  • Hockey Experts
  • Le Grand défi Pierre Lavoie
  • Mark’s / L’Équipeur
  • Maple Leaf Sports & Entertainment
  • Canadiens de Montréal
  • Motivate Canada
  • Association nationale des centres d’amitié
  • Ligue nationale de hockey (LNH)
  • Association des joueurs de la Ligue nationale de hockey (AJLNH)
  • Nike
  • l’activité physique
  • Chambre de commerce du Canada
  • Association chiropratique canadienne
  • Ligue canadienne de football (LCF)
  • Sport interuniversitaire canadien
  • Association médicale canadienne
  • Association des infirmières et infirmiers du Canada
  • Comité olympique canadien
  • Comité paralympique canadien
  • Association canadienne des parcs et loisirs
  • Agence de la santé publique du Canada
  • Association canadienne de soccer
  • Mouvement « Au Canada, le sport c’est pour la vie » (ACSV)
  • Société Canadian Tire
  • Association des marchands Canadian Tire
  • Fondation Bon départ de Canadian Tire
  • Canadian Tire Motorsports Park (parc de sports motorisés de Canadian Tire)
  • Radio-Canada Sport
  • Champions de l’air pur
  • Association canadienne des entraîneurs
  • Annonceurs Responsables en Publicité pour Enfants
  • Ever Active Schools (Écoles en action)
  • Oilers d’Edmonton Hockey Club
  • Hockey Canada
  • Ontario Chamber of Commerce
  • Coalition ontarienne des écoles en santé
  • ASEPO
  • À nous le podium
  • Parachute Canada
  • ParticipACTION
  • Éducation physique et santé Canada
  • Pro Hockey Life
  • RBC Banque Royale
  • Réseau Familles D’aujourd’hui
  • S3
  • Sénateurs Sports et Divertissement
  • Patinage Canada
  • Sportsnet
  • Sport Chek
  • Groupe le sport est important
  • Sports Experts
  • The Sandbox Project
  • TSN
  • Jets de Winnipeg
  • YMCA Canada
  • YWCA Canada

En travaillant ensemble, ACTIFS À L’ÉCOLE permettra de sensibiliser les gens à l’enjeu et à la solution. De plus, en collaborant avec les gouvernements, les commissions scolaires et les partenaires de l’industrie, nous serons en mesure de déterminer la meilleure façon pour atteindre l’objectif d’une heure d’activité physique de qualité par jour. Les partenaires d’ACTIFS À L’ÉCOLE envisagent de faire d’autres annonces au cours des jours, semaines et mois à venir concernant les réussites et les progrès de la campagne.

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À propos d’ACTIFS À L’ÉCOLE
ACTIFS À L’ÉCOLE est un groupe composé d’organismes publics, privés et sans but lucratif qui se sont engagés à ramener dans les écoles de l’ensemble du Canada une heure d’activité et d’éducation physique de qualité par jour. Ayant comme objectif de renverser la tendance à l’inactivité chez les enfants et les jeunes Canadiens, l’organisation souhaite utiliser ses diverses voix pour faire en sorte que cet enjeu devienne une priorité pour les gouvernements fédéral, provinciaux et municipaux, ainsi que pour les commissions scolaires de l’ensemble du pays.

Patrick Chan gagne la médaille d’or et établi des records du monde dans un Grand Prix de l’UIP

PARIS – Le champion du monde Patrick Chan a complété une super fin de semaine pour les patineurs artistiques canadiens, samedi, avec une médaille d’or et des performances records du monde en simple masculin au Trophée Éric-Bompard du Grand Prix de patinage artistique de l’UIP.

Les champions olympiques Tessa Virtue et Scott Moir ont ajouté une médaille d’or en danse et Meagan Duhamel, de Lively, en Ontario, et Eric Radford, de Balmertown, en Ontario, ont obtenu la médaille d’argent en couples.

Chan a obtenu 295,27 points pour fracasser sa marque mondiale précédente de 280,98 points établie aux championnats du monde de 2011 à Moscou. Il a aussi amélioré sa note record du monde du programme libre de Moscou avec 196,75 points par rapport à 187,96. La note du programme court de vendredi avait aussi été une meilleure au monde.

« C’est une journée spéciale, a dit Chan. C’est la première fois depuis longtemps que j’ai patiné deux solides programmes dans une compétition. Je me sentais en contrôle de chaque moment et de chaque élément. Je me rappellerai comment j’ai abordé les deux programmes. »

L’athlète de 22 ans de Toronto a réussi ses premiers sauts quadruple boucle piquée-triple boucle piquée, son quadruple boucle piquée et son triple axel. La foule française lui a offert une ovation debout pour sa performance qui incluait la musique des Quatre Saisons de Vivaldi.

« Je sais exactement pourquoi j’ai patiné ainsi. Je me suis bien rythmé pour passer au travers de tout le programme et de tous les éléments. C’est là que je me suis amélioré. »

Yuzuru Hanyu, du Japon, a terminé deuxième avec 263,59 et Jason Brown, des É.-U., troisième avec 243,09.

En danse, Virtue et Moir ont été les gagnants avec 180,96 points, se classant premiers dans la danse courte et la danse libre. Elena Ilinykh et Nikita Katsalapov, de Russie, ont terminé deuxièmes avec 171,89 et Nathalie Pechalat et Fabian Bourzat, de France, troisièmes avec 171,08.

« Nous croyons que ce fut une forte performance, a dit Moir. Il y a eu d’excellents moments et ce fut meilleur qu’à Patinage Canada, spécialement la fin. Malgré tout nous avons laissé des points sur la glace. Techniquement nous ne pouvons pas nous permettre de faire ces erreurs. »

Nicole Orford, de Burnaby, en C.-B., et Thomas Williams, d’Okotoks, en Alberta, se sont classés huitièmes.

En couples, les médaillés olympiques d’argent Qing Pang et Jian Tong, de Chine, ont gagné la médaille d’or avec 193,86 points, devançant Duhamel et Radford, deuxièmes avec 190,89. Caydee Denney et John Coughlin, des É.-U., ont terminé troisièmes avec 184,01.

Le résultat a aussi placé Duhamel et Radford en bonne position pour se qualifier pour la finale du Grand Prix.

« Je suis fier de cette performance, a dit Radford. Il y avait beaucoup de pression. C’est une année olympique et nous voulions nous qualifier pour la finale du Grand Prix pour que nos noms demeurent là-haut pour la deuxième moitié de la saison. C’était ce qui était en jeu aujourd’hui. »

Après une difficile compétition à Patinage Canada il y a trois semaines, Duhamel a dit que le couple s’est mis de la pression pour exécuter des programmes propres chaque jour à l’entraînement. La préparation a éventuellement rapporté même s’il n’a pas produit un programme propre samedi.

« Nous n’avons pas réussi à présenter le programme que nous faisons à l’entraînement, mais nous nous sommes battus, a dit Duhamel. Nous savions que nous avions besoin de venir ici et de terminer au moins deuxièmes pour nous qualifier pour la finale du Grand Prix. Il y avait beaucoup de pression et rien n’a été facile. »

Natasha Purich, de Sherwood Park, en Alberta, et Mervin Tran, de Regina, ont terminé sixièmes.

Chez les femmes, Amélie Lacoste, de Delson, au Québec, a pris le sixième rang.

Grosses notes pour Chan et Virtue/Moir dans un Grand Prix de l’UIP

PARIS – Le champion du monde Patrick Chan, de Toronto, a battu sa note record du monde dans le programme court, vendredi, pour se classer premier en simple masculin au Trophée Eric Bompard du Grand Prix de patinage artistique de l’UIP.

Plus tard, les champions olympiques Tessa Virtue, de London, en Ontario, et Scott Moir, d’Ilderton, en Ontario, ont obtenu une note record personnel pour leur danse courte pour aussi s’emparer du premier rang.

Chan a obtenu 98,52 points, ce qui a battu sa note record du monde précédente de 98,37 obtenue aux championnats du monde de mars dernier. Il a aussi amélioré sa note par plus de 10 points par rapport à Patinage Canada le mois dernier. La principale différence a été la réception réussie dans ses quadruple-triple sauts piqués, vendredi.

« Je ne me sentais pas complètement à mon meilleur, mais j’ai investi le travail et l’entraînement, a dit Chan. Quand vous faites cela, vous présentez une solide performance comme celle-ci. Je ne m’attendais pas à ce genre de notes si tôt dans la saison, mais cela ne change pas ma mentalité ou mon approche pour le restant de la saison. »

Yazuru Hanyu, du Japon, est deuxième avec 95,37 et Jason Brown, des É.-U., troisième avec 84,77.

En danse, Virtue et Moir ont obtenu 75,31 points pour éclipser leur meilleure note précédente de 75,12 établie au championnat des Quatre Continents la saison dernière. Nathalie Pechalat et Fabian Bourzat, de France, sont deuxièmes avec 70,59 et Elena Ilinykh et Nikita Katsalapov, de Russie, troisièmes avec 69,07.

À Patinage Canada, Virtue et Moir avaient éprouvé des difficultés avec leurs twizzles et ils ont modifié leur programme court au cours des trois dernières semaines à l’entraînement.

« Nous avons déplacé les twizzles plus tôt dans le programme, a dit Virtue. C’était un  peu risqué de les placer à la fin. Globalement l’agencement du programme est bien meilleur et nous avons beaucoup de vitesse à la fin du programme. »

Moir a dit que les changements ont été bénéfiques.

« Cela met plus de pression quand vous changez des choses, mais cela nous a conduit une coche plus haut, a-t-il dit. C’est normal de jongler avec les choses, spécialement en préparation pour les Jeux olympiques. Le programme court est une question d’exécution et ce sont les quatre éléments imposés qui nous inquiètent le plus. »

Nicole Orford, de Burnaby, en C.-B., et Thomas Williams, d’Okotoks, en Alberta, sont huitièmes.

En couples, Qing Pang et Jian Tong, de Chine, sont en tête avec 67,69 points. Les médaillés de bronze des championnats du monde Meagan Duhamel, de Lively, en Ontario, et Eric Radford, de Balmertown, en Ontario, sont deuxièmes avec 66,07 et Vera Bazarova et Yuri Larionov, de Russie, troisièmes avec 65,67.

Natasha Purich, de Sherwood Park, en Alberta, et Mervin Tran, de Regina, sont sixièmes avec 55,89.

Amélie Lacoste, de Delson, au Québec, est septième à la suite du programme court féminin.

Les programmes libres auront lieu samedi dans les quatre épreuves.

Patinage Canada félicite le Dr Jane Moran de sa nomination au CIO

OTTAWA (ONT.) – Le Dr Jane Moran, de Victoria, C.-B., a récemment été nommée au groupe Jeux de la commission médicale du Comité international olympique (IOC). La présidente de longue date de la commission médicale de l’Union internationale de patinage (ISU) a été sélectionnée à titre de représentante de l’Association des fédérations internationales des sports olympiques d’hiver.

« Le Dr Moran se fait vraiment le défenseur du bien-être des athlètes. Elle est une professionnelle exceptionnelle de la santé, dont les conseils ont joué un rôle clé dans l’établissement des protocoles médicaux de l’ISU en fonction des normes les plus élevées », a déclaré Leanna Caron, présidente, Patinage Canada. « Nous sommes heureux de voir que son dévouement envers le sport est reconnu par cette nomination bien méritée. »

Le Dr Moran s’est tout d’abord engagée dans le patinage artistique lorsqu’elle a été affectée au sport en tant que membre de l’équipe médicale canadienne en 1992 pour les Jeux olympiques d’hiver d’Albertville. Elle a ensuite été nommée à la commission médicale de l’ISU comme membre en 1993 et est devenue présidente en 1999, un poste qu’elle occupe toujours. En sa qualité d’officielle de l’ISU, elle a été membre pendant plusieurs années du conseil d’administration de Patinage Canada.

« Je suis honorée d’être nommée par l’Association des fédérations internationales des sports olympiques d’hiver à ce poste et de continuer à pouvoir travailler au nom des athlètes dans ce rôle », a signalé le Dr Moran.

Médecin urgentiste et de médecine sportive à Victoria, C.-B., le Dr Moran est aussi une professeure clinicienne agrégée à la faculté de médecine de l’Université de la Colombie-Britannique. Quatre fois par année, elle se rend au Nunavut pour offrir des services médicaux.

Le groupe Jeux de la commission médicale joue un rôle vital pour assurer l’excellence dans un certain nombre de domaines. Le Dr Moran aidera à assurer la prestation de soins médicaux et de services antidopage approuvés pour les Jeux. Elle fera aussi fonction de personne-ressource pour le reste du personnel médical sur place, par l’intermédiaire des fédérations internationales, dans les domaines de l’éducation, de la prévention des blessures et de la recherche.

Meagan Duhamel et Eric Radford luttent contre des incendies en vue de la parfaite saison

Les médaillés canadiens de bronze en patinage en couple aux Championnats du monde, Meagan Duhamel et Eric Radford, brûlaient d’impressionner le monde entier cette saison, en route vers les Jeux olympiques. Ils n’avaient toutefois pas l’intention d’enflammer quoi que ce soit.

Des incendies de condominiums suivent leurs traces. Espérons que ce ne sera pas jamais deux sans trois. Non seulement leur entraîneur Richard Gauthier a échappé à un incendie qui a complètement détruit son condominium vers la fin de l’été, mais le costume de Meagan Duhamel pour son programme court est passé au feu dans une maison appartenant à la couturière, Marie Codeiro, à Montréal. Ceci, seulement deux semaines environ avant les Internationaux Patinage Canada, à Saint John, N.-B. Ils étaient vêtus de magnifiques costumes à l’événement, ce qui était en soi un miracle.

Un ami visitait Richard Gauthier, un dimanche après-midi, après l’importante compétition estivale, en août, à Québec, lorsqu’il a semblé que quelque chose n’allait pas. « Qu’est-ce que ce bruit? » a demandé Richard. Lorsqu’il est sorti sur sa terrasse, il s’est rendu compte qu’elle avait pris feu.

Il s’est enfui avant que le condominium ne soit carbonisé et que le toit ne s’écroule. Les dix unités de l’immeuble ont été endommagées par l’incendie. Il habite actuellement ailleurs pendant que les réparations se font, mais il vient tout juste d’apprendre qu’il ne pourra peut-être pas retourner chez lui avant le mois de mars, bien après les Jeux olympiques. Pour l’instant, il est un nomade, changeant constamment d’endroit.

Il y a environ trois semaines, Meagan et Eric se rendaient à la maison de Madame Codeiro pour un essayage de costume, mais presque rendus, ils se sont aperçus que la route était bloquée par des camions de pompiers. « Comment allons-nous nous rendre chez Mme Codeiro? », se sont-ils demandé. En marchant, ils sont passés à côté d’un camion et ont vu une femme assise à l’intérieur, sa tête emmaillotée de bandages. C’était leur couturière.

Mme Codeiro s’était tout juste mis la tête dans sa sécheuse, seulement pour découvrir qu’elle était en feu et les flammes ont jailli. La robe rose du programme court de Meagan était dans la maison. La couturière avait aussi commencé à fabriquer leurs nouveaux costumes de programme long, parce que Meagan n’était pas heureuse du costume caricatural qu’elle avait porté pour le camp d’entraînement de l’équipe à Mississauga, au début de septembre.

« Je suis désolée », a dit Mme Codeiro. « Je ne peux pas faire vos costumes. »

« Votre santé est plus importante que le costume », ont-ils répondu.

Mais, Mme Codeiro s’est réinstallée en toute sécurité ailleurs, s’est trouvée une nouvelle machine à coudre et en un rien de temps, a confectionné tous les costumes nécessaires, dentelle rose pour le programme court et pourpre royal pour le style libre obsédant d’Alice au pays des merveilles. Meagan et Eric ne les ont reçus que deux jours environ avant leur départ pour Saint John. Ils ont participé à une compétition locale à Québec deux semaines avant les Internationaux Patinage Canada et ont été tenus de porter d’autres costumes.

Il n’y avait pas suffisamment de temps pour faire des retouches aux costumes pour les Internationaux Patinage Canada, mais après avoir obtenu des rétroactions de Meagan que sa robe était un peu raide et large – ce qui va pour une danseuse, mais non pour une patineuse en couple – la robe a été retouchée pour la compétition suivante, le Trophée Éric Bompard, à Paris. Ils seront prêts pour cet événement, le calme étant revenu.

En effet, les préparatifs en vue des Internationaux Patinage Canada ont été un peu effrénés.

Meagan s’est blessé une épaule trois semaines environ avant l’événement du Grand Prix et l’équipe a ainsi été tenue de modifier l’entrée de la difficile levée lasso de l’Axel. Cette levée est revenue les hanter dans le style libre, lorsqu’ils ont dû l’abandonner et Meagan a glissé (en toute sécurité) le long du dos d’Eric. Cette erreur à elle seule leur a coûté environ huit points. Ils ont perdu la médaille d’or par 3,30 points.

Bien que la foule à Saint John leur ait fait une ovation, d’autres erreurs qui ne sautaient pas aux yeux dans le programme d’Alice au pays des merveilles se sont avérées coûteuses.

Même les annonceurs d’Eurosport ont été enthousiasmés par le programme, mentionnant une « magnifique combinaison de pirouettes » (pour laquelle ils n’ont reçu qu’un niveau un).

Ils ont cru avoir fait une percée en obtenant un niveau trois pour leur triple vrille dans le programme court. Dans le programme libre, les officiels ne leur ont donné qu’un niveau deux. Une spirale de la mort n’a obtenu qu’un niveau deux. Une combinaison finale de pirouettes leur a valu un niveau deux. Eric a fait une rotation légèrement insuffisante d’un triple Lutz, avec une réception sur deux pieds.

Richard Gauthier a consulté les spécialistes techniques après l’événement. Malgré certains aspects positifs, ceci leur a servi d’avertissement pour s’assurer que chaque mouvement soit clair. « Ce qui est bien c’est que ces spécialistes sont ceux qui seront aux Jeux », a signalé Richard. « Nous savons ce que seront leurs normes. »

« C’est bien, en fait, à ce temps-ci de l’année d’apprendre que vous devez  faire attention à certaines de ces rotations durant les pirouettes ou les spirales de la mort », a-t-il dit.

Les deux spécialistes de patinage en couple de niveau olympique sont Troy Goldstein, un avocat de Los Angeles qui était jadis un patineur en couple avec sa sœur Dawn, aussi une avocate à présent. Ils ont fait partie de l’équipe américaine de 1987 à 1994. Il a aussi joué une fois le rôle d’Hercule dans le spectacle sur glace Happily Ever After de Disney on Ice.
L’autre est Peter Cain, un ancien patineur en couple australien avec sa sœur Elizabeth Cain.

Ensemble, ils ont gagné la médaille de bronze des Championnats du monde juniors de 1976 et ont été quatre fois champions australiens. Ils ont concouru aux Jeux olympiques de 1980, entraînés par John Nicks et dans le même groupe que les célèbres patineurs en couple américains, Tai Babilonia et Randy Gardner.

Quoi qu’il en soit, Meagan et Eric ont l’intention de rédiger leur propre histoire avec des programmes qui sont envoûtants, mémorables et de calibre olympique.

Beverley Smith

Participation d’un gros groupe canadien au Trophée Éric Bompard en France

OTTAWA (ONT.) – Patinage Canada comptera six inscriptions, pour un total de dix patineurs, au Trophée Éric Bompard 2013, le cinquième arrêt du circuit Grand Prix ISU. L’événement se déroulera du 15 au 17 novembre 2013, à Paris, en France. Le Canada aura une inscription chez les hommes et chez les femmes et deux inscriptions en patinage en couple et danse sur glace.

Le triple champion du monde en titre, Patrick Chan, 22 ans, de Toronto, Ont., sera l’inscription canadienne chez les hommes. Représentant le Granite Club, Patrick a remporté cet événement trois fois dans le passé (2007, 2008, 2011) et s’est classé cinquième en 2006. Dans sa première affectation du Grand Prix ISU cette saison, il a été médaillé d’or aux Internationaux Patinage Canada. Il s’entraîne avec Kathy Johnson au Club de patinage de Detroit.

Chez les femmes, Amélie Lacoste, 24 ans, de Delson, Qc, est la seule inscription canadienne. Représentant le CPA du Roussillon, elle est la championne canadienne de 2012. Cette saison, elle s’est classée cinquième à la U.S. International Figure Skating Classic 2013, et cinquième aux Internationaux Patinage Canada. Amélie s’entraîne avec Christy Krall, à Colorado Springs, Colorado.

Les médaillés de bronze des Championnats du monde et doubles champions canadiens en titre, Meagan Duhamel, 27 ans, de Lively, Ont., et Eric Radford, 28 ans, de Balmertown, Ont., sont la première des deux inscriptions canadiennes de patinage en couple. Il s’agira de leur troisième participation à cet événement, ayant remporté la médaille de bronze en 2011 et d’argent en 2012. Les représentants du CPA Walden et du CPA Saint-Léonard ont gagné la médaille de bronze à leur première affectation au Grand Prix ISU de la saison, les Internationaux Patinage Canada. Richard Gauthier et Bruno Marcotte entraînent Meagan et Eric au CPA Saint-Léonard.

Natasha Purich, 18 ans, de Sherwood Park, Alb., et Mervin Tran, 23 ans, de Regina, Sask., représenteront aussi le Canada en patinage en couple. Plus tôt cette saison, l’équipe qui représente le CPA Ice Palace et le CPA Saint-Léonard se sont classés sixièmes dans leur première affectation internationale ensemble, au Trophée Nebelhorn. L’équipe s’entraîne au CPA Saint-Léonard avec leurs entraîneurs Richard Gauthier et Bruno Marcotte.

Tessa Virtue, 24 ans, de London, Ont., et Scott Moir, 26 ans, d’Ilderton, Ont., seront la première inscription du Canada en danse sur glace. Représentant le CP Ilderton, les champions olympiques de 2010 ont concouru à cet événement trois fois dans le passé, remportant la médaille d’or en 2009 et 2011 et se classant quatrièmes en 2006. Ce sera leur troisième événement de la saison, après avoir été médaillés d’or au Trophée Finlandia et aux Internationaux Patinage Canada. Tessa et Scott s’entraînent avec Marina Zoueva, Johnny Johns et Oleg Epstein à l’Artic Edge Ice Arena, à Canton, Michigan.

Les médaillés de bronze des Championnats canadiens, Nicole Orford, 21 ans, de Burnaby, C.-B., et Thomas Williams, 22 ans, d’Okotoks, Alb., représenteront aussi le Canada en danse sur glace. Il s’agira de leur première affectation du Grand Prix ISU de la saison. L’équipe de danse, qui représente le CP Inlet et le CPA Calalta Community, ont été médaillés de bronze à la U.S. International Figure Skating Classic 2013, plus tôt cette saison. Ils s’entraînent avec Megan Wing et Aaron Lowe au B.C. Centre of Excellence.

Mike Slipchuk, directeur, Haute performance, de Patinage Canada, sera le chef de l’équipe canadienne et le Dr John Philpott, de Toronto, Ont., et le physiothérapeute Mike McMurray, d’Oak Bluff, Man., constitueront le personnel médical canadien sur place. Jodi Abbott, d’Edmonton, Alb., et Karen Howard, de Regina, Sask., seront les officielles canadiennes à l’événement.

Mise en vente le 14 novembre des billets d’épreuves individuelles des Championnats nationaux de patinage Canadian Tire 2014

OTTAWA (ONT.) – Les billets d’épreuves individuelles des Championnats nationaux de patinage Canadian Tire 2014, qui auront lieu à Ottawa, Ont., seront mis en vente le jeudi 14 novembre, à 10 h (HE). Le 100e anniversaire de l’événement se déroulera du 9 au 15 janvier 2014, au Centre Canadian Tire.

Les prix des billets pour la compétition senior varient de 10 $ à 60 $, plus frais supplémentaires applicables. Les billets pour la compétition junior et novice coûtent de 5 $ à 30 $ (admission générale), plus frais supplémentaires applicables.

PRIX SPÉCIAUX OFFERTS POUR LES BILLETS

  • Les enfants de 12 ans et moins peuvent assister gratuitement aux séances d’entraînement du jeudi 9 janvier et obtenir un rabais 50 % sur le prix des billets pour les séances du samedi 11 janvier.
  • Les partisans qui assistent aux deux séances du vendredi 10 janvier et (ou) aux deux séances du samedi 11 janvier recevront un rabais de 25 % sur le prix courant des billets (doivent être achetés au même moment et pour la même journée).
  • Les séances d’entraînement junior et novice du dimanche 12 janvier coûtent 5 $ pour tous.
  • Les enfants de 12 ans et moins peuvent obtenir un rabais de 50 % sur le prix des billets d’admission générale du 13 au 15 janvier.

L’événement accueillera environ 250 des meilleurs patineurs artistiques au Canada de niveaux senior, junior et novice, qui s’efforceront de se tailler une place dans l’équipe nationale et obtenir des affectations internationales, et servira de dernière étape du processus de qualification pour les Jeux olympiques 2014. Au terme des épreuves seniors, le dimanche 12 janvier, Patinage Canada proposera l’équipe olympique de patinage artistique composée de 17 membres au Comité olympique canadien en vue de la sélection pour représenter le Canada aux Jeux olympiques d’hiver 2014 à Sotchi, en Russie.

Les partisans peuvent acheter des billets en ligne à l’adresse www.capitaltickets.ca, par téléphone au 1.877.788.FANS (3267) ou au 613.599.FANS (3267) ou en personne à la billetterie du Centre Canadian Tire.

On peut toujours se procurer des forfaits de billets toutes épreuves (senior et junior/novice).

L’horaire a été structuré cette année de façon à présenter tout d’abord les épreuves seniors, les séances d’entraînement officielles s’amorçant le jeudi 9 janvier. Les épreuves juniors et novices commenceront le dimanche 12 janvier et les séances d’entraînement officielles se dérouleront au Sensplex Bell.