L’ÉQUIPE OLYMPIQUE CANADIENNE DE PATINAGE ARTISTIQUE POUR SOTCHI 2014 A ÉTÉ DÉVOILÉE

OTTAWA – Patinage Canada a annoncé aujourd’hui les noms des 17 athlètes officiellement nommés à l’équipe olympique canadienne de patinage artistique et qui disputeront les épreuves simples masculine et féminine, ainsi que les épreuves de patinage en couple et de danse sur glace aux Jeux olympiques d’hiver de 2014 à Sotchi. Les trois patineurs qui participeront à l’épreuve simple masculine : Patrick Chan, Kevin Reynolds et Liam Firus; les deux patineuses qualifiées pour l’épreuve simple féminine : Kaetlyn Osmond et Gabrielle Daleman; les trois couples : Meagan Duhamel et Eric Radford, Kirsten Moore-Towers et Dylan Moscovitch, ainsi que Paige Lawrence et Rudi Swiegers; et les trois équipes de danse sur glace : Tessa Virtue et Scott Moir, Kaitlyn Weaver et Andrew Poje, ainsi qu’Alexandra Paul et Mitchell Islam, ont été nommés au cours d’une annonce qui a eu lieu au Centre Canadian Tire Centre à Ottawa.

« Je pense à ce moment depuis si longtemps, et il est enfin arrivé. Je ne saurais dire à quel point je suis honoré d’avoir été nommé membre de l’équipe olympique canadienne de patinage artistique », de confier Eric Radford, espoir pour Sotchi 2014 originaire de Balmertown, en Ontario. « Nous continuerons à travailler et à nous entraîner avec ardeur afin de nous préparer à représenter notre pays à Sotchi. »

« Lorsque j’étais petite, j’essayais toujours d’imaginer ce que ce serait que d’aller aux Jeux olympiques », a ajouté Kaetlyn Osmond, de Sherwood Park, en Alberta, et Marystown, Terre-Neuve. « Aujourd’hui, je suis sûre d’y aller, et je ne me suis jamais sentie aussi fière, car je sais que je vais représenter le Canada en Russie. Je suis impatiente de patiner pour tous les Canadiens sur la glace olympique. »

« Cette équipe de patinage artistique qui se prépare pour Sotchi suscite chez nous beaucoup d’enthousiasme », a déclaré Marcel Aubut, président du Comité olympique canadien. « Tous nos patineurs sont des concurrents sérieux, et tous les espoirs sont permis à l’approche des Jeux. Le Canada encouragera ses patineurs lorsqu’ils prendront part à la compétition en Russie et qu’ils montreront au monde pourquoi nous sommes l’hiver. »

L’équipe canadienne qui concourra à Sotchi 2014 a été finalisée à l’issue des Championnats nationaux de patinage 2014 à Ottawa. Avec 17 patineurs, le Canada a réussi à obtenir la qualification de l’équipe de patinage artistique la plus imposante qui participera à la compétition à Sotchi 2014; elle compte trois hommes, deux femmes, trois couples et trois couples de danseurs sur glace. Le Canada est également le pays qui compte le plus grand nombre de patineurs qualifiés pour l’épreuve par équipe qui fera ses débuts à Sotchi.

« Le Canada possède une longue tradition d’excellence en patinage artistique, et nous sommes très fiers de l’équipe nommée pour représenter notre pays aux Jeux olympiques d’hiver, dans quelques semaines », a déclaré Royal Galipeau, député fédéral d’Ottawa-Orléans. « Félicitations à nos patineurs! Les Canadiens seront très nombreux à vous suivre et à vous encourager lorsque vous vous mesurerez aux meilleurs athlètes du monde. Bonne chance! »

Les Jeux olympiques d’hiver de 2014 à Sotchi se dérouleront du 7 au 23 février. À Sotchi, l’Équipe olympique canadienne rivalisera pour la première place au tableau général des médailles.

Liste des patineurs artistiques nommés à l’Équipe olympique canadienne pour Sotchi 2014 :

Simple femmes :

Prénom Nom Ville d’attache
Kaetlyn Osmond Sherwood Park (Alb.); Marystown (T.-N.)
Gabrielle Daleman Newmarket (Ont.)

Simple hommes :

Prénom Nom Ville d’attache
Patrick Chan Toronto (Ont.)
Kevin Reynolds Coquitlam (C.-B.)
Liam Firus North Vancouver (C.-B.)

Couples :

Prénom Nom Ville d’attache
Meagan Duhamel Lively (Ont.)
Eric Radford Balmertown (Ont.)
Kirsten Moore-Towers St. Catharines (Ont.)
Dylan Moscovitch Toronto (Ont.)
Paige Lawrence Kennedy (Sask.)
Rudi Swiegers Virden (Man.)

Danse sur glace :

Prénom Nom Ville d’attache
Tessa Virtue London (Ont.)
Scott Moir Ilderton (Ont.)
Kaitlyn Weaver Waterloo (Ont.)
Andrew Poje Waterloo (Ont.)
Alexandra Paul Barrie (Ont.)
Mitchell Islam Barrie (Ont.)

Ces 17 patineurs artistiques se joignent aux 10 patineurs de vitesse, 10 curleurs, 16 bobeurs, sept lugeurs, quatre athlètes de skeleton, 21 hockeyeuses, huit biathlètes, cinq surfeurs des neiges, 25 hockeyeurs et trois skieurs alpins en tant que nouveaux membres de l’Équipe olympique canadienne. D’ici au mois de février, jusqu’à huit autres équipes seront annoncées.

Tessa Virtue et Scott Moir méritent des dix parfaits

Vendredi soir, lorsque Tessa Virtue et Scott Moir ont gagné la danse courte aux Championnats nationaux de patinage Canadian Tire, des dix parfaits ont rempli leur feuille de notation.

Comptons-les. Les juges leur en ont attribué 22 pour les notes de performance. Bien que certaines des plus élevées et des plus basses aient été supprimées, il n’en reste pas moins que ces mesures d’une prestation exceptionnelle ne se produisent pas si souvent.

De nombreux éléments positifs se sont dégagés de leur programme sur une musique d’Ella Fitzgerald et Louis Armstrong. Tessa et Scott n’ont pas obtenu un pointage de l’exécution inférieur à deux (alors que le plus élevé est trois et le plus bas est moins trois.) Ils ont reçu une série de dix parfaits de chaque juge pour la chorégraphie et la composition, presque autant pour l’interprétation.

Néanmoins, Tessa et Scott, toujours perfectionnistes, n’étaient pas complètement satisfaits de leur performance, pour laquelle ils ont enregistré 76,16 points, un merveilleux résultat pour les champions olympiques de 2010. Sur leurs visages on ne pouvait lire qu’ils venaient de mériter une multitude de dix.

« Nous avons estimé qu’il y a eu deux ou trois moments aujourd’hui où notre performance n’était pas tout à fait comme celle durant notre entraînement », a signalé Scott. « …C’est un programme que nous n’avons pas exécuté aussi bien que nous l’aurions aimé. »

À vrai dire, Tessa et Scott ont perdu un point pour une levée trop longue, mais pour Scott c’était plus que ça. « J’ai eu l’impression de lutter un peu avec mes genoux et je ne mordais pas tout à fait la glace. »

« Peut-être que je regardais les points saillants des championnats juniors », a-t-il ajouté, faisant allusion à l’équipe canadienne de hockey junior qui n’a pas réussi à gagner une médaille aux récents championnats du monde.

La note technique de 37,66 points de Tessa et Scott était légèrement inférieure à celle de Kaitlyn Weaver et Andrew Poje, qui se trouvent en deuxième place avec 72,68 points. Leur note technique a été établie à 36,09 points.

Ces championnats canadiens signifient beaucoup plus pour Kaitlyn et Andrew que la simple accumulation de points. Il y a quatre ans, ils ont perdu la chance de concourir aux Jeux olympiques de Vancouver par seulement 0,30 point, ce qui les a écrasés. « C’est toujours un point sensible pour moi » a avoué Kaitlyn.

« Je peux vous dire que d’être ici maintenant, je suis émue par ce que nous ressentions à cet événement, il y a quatre ans. »

Il y a peu de danger qu’ils ratent le voyage cette année, mais Kaitlyn est très consciente, compte tenu de tous les incidents qui se sont produits, qu’on « ne sait jamais quand quelque chose peut nous glisser entre les doigts ».

Le désir de ne jamais encore laisser des Jeux olympiques leur glisser des doigts, c’est là le fondement de chaque dire journée d’entraînement. « Ce fut un tournant décisif pour nous », a soutenu Andrew.

Alexandra Paul et Mitchell Islam, qui ont ravi les foules canadiennes lorsqu’ils se sont révélé de petites merveilles aux Internationaux Patinage Canada, il y a plusieurs années, ont depuis lutté contre des blessures et la malchance parfois, et ils ne tiennent pas à se rappeler des championnats canadiens de l’an dernier plus que Kaitlyn et Andrew, qui n’ont pas participé en raison de blessure. L’an dernier, Alexandra et Mitchell étaient en troisième place après la danse courte et comptaient prendre part aux championnats du monde à London, Ont., lorsqu’une erreur les a fait chuter à la quatrième place. Toutefois, dans la danse courte de vendredi, ils ont virevolté dans la patinoire, exécutant de beaux mouvements habiles sur la musique de Crazy for You. Et, ils ont mérité la troisième place avec 67,67 points.

Le Canada compte trois places pour la danse aux Jeux olympiques et l’une des plus grandes batailles à cet événement concerne la troisième place. Piper Gilles et Paul Poirier, se remettant d’une blessure cette année, occupent la quatrième place avec 65,11 points, tandis que les médaillés de bronze de l’an dernier, Nicole Orford et Thomas Williams sont au cinquième rang. Kharis Ralph et Asher Hill se trouvent en sixième place.

Beverley Smith

Patrick Chan sur la voie de son 7e titre canadien à Ottawa

Patrick Chan est toujours à la recherche des morceaux manquants du casse-tête qu’il s’efforce de résoudre pour devenir un champion olympique.

Quelques morceaux lui manquaient vendredi aux Championnats nationaux de patinage Canadian Tire, où il a exécuté des doubles sauts au lieu d’un triple Axel et d’un triple Lutz.

Il voulait un programme court parfait et lorsqu’il a commencé vendredi soir par une absolument puissante combinaison de quadruple boucle piquée – triple boucle piquée, qui lui a valu une série de plus trois (obtenant 17,40 points seulement pour ce premier mouvement), il a abandonné son plan. Il a commencé à penser trop loin, content que ceci soit peut-être le parfait programme court qu’il espérait exécuter avant les Jeux olympiques. « Je me suis détendu parce que j’ai pensé que c’était dans le sac », a-t-il admis.

Le programme, Élégieen mi bémolmineur, avait conquis Patrick à la finale du Grand Prix lorsque le champion japonais Yuzuru Hanyu a battu Patrick par une grande marge et il n’a pu se rattraper dans le programme long.

« J’ai une finale du Grand Prix difficile et… je pense que là est la source », a déclaré Patrick.

Patrick a dit avoir été surpris par les notes qu’il avait reçues à la finale et les erreurs commises pendant le programme court et il a trouvé « difficile de retourner à la maison et avoir beaucoup de temps pour y penser [avant les Championnats canadiens]. »

Il se rend compte qu’il doit prendre un élément à la fois – ce qu’il a fait lorsqu’il a si brillamment remporté le Trophée Bompard, à Paris.

« J’apprends toujours à ce stade », a-t-il ajouté. « Il y a un dernier morceau manquant que je dois intégrer avant les Jeux olympiques. »

Néanmoins, il a gagné avec 89,12 points grâce à son programme chorégraphié par Jeff-Buttle, qui a produit environ deux records du monde.

Ceci le place approximativement à 10 points devant Liam Firus, cinquième aux Championnats canadiens de l’an dernier. Même Liam a été étonné de terminer deuxième, à la suite d’une saison marquée par des blessures, et après une dure chute sur son triple Axel dans le programme court.

Kevin Reynolds, cinquième aux championnats du monde en mars dernier, se trouve en troisième place avec 78,29 points, seulement 0,64 point derrière Liam. Mais, il a éprouvé des difficultés dès le début. Quelques secondes après le début de son programme sur un morceau d’AC/DC, la musique s’est arrêtée.

Ce fut un peu trop pour Kevin, qui avait raté toutes ses compétitions internationales et tous les autres événements en raison de problèmes de chaussures de patin, auxquels il a fait face pendant toute la saison. « J’ai vraiment dû me concentrer pour être prêt à nouveau », a-t-il déclaré par la suite.

Il a fait une chute à l’exécution de son premier saut, un quadruple Salchow, puis a eu la présence d’esprit d’intégrer un double saut de boucle piquée à la fin de son quadruple saut de boucle piquée, lui donnant une combinaison valant 10,27 points.

Parmi les autres concurrents s’efforçant de se tailler une place pour les Jeux olympiques : Elladj Balde, qui a aussi concouru avec sa combinaison de vieille chaussure – nouvelle chaussure de patin, qu’il a utilisée aux Internationaux Patinage Canada. Il a été heureux de réussir un quadruple saut, touchant la glace d’une main, et a terminé en quatrième place. Andrei Rogozine, médaillé de bronze de l’an dernier, se trouve en cinquième place.

Toutefois, le patineur qui a mérité l’ovation la plus bruyante parmi les hommes a été Roman Sadovsky, âgé de 14 ans, qui a ravi la grande foule par son flair, ses pirouettes et sa performance et a terminé huitième avec 68,59 points. Ce fut la plus grande foule qu’il n’a jamais vue, n’ayant participé qu’à quelques événements du Grand Prix junior.

« C’était différent », a-t-il fait remarquer. « Je suis tellement habitué de me produire pratiquement devant un mur. »

Beverley Smith

Chaude lutte dans l’épreuve de patinage en couple – Meagan Duhamel et Eric Radford en tête après le programme court

Meagan Duhamel sautait comme une petite fille. Eric Radford s’est mis la main sur le cœur. Lorsque leurs notes ont été affichées, ils se sont sentis soulagés. Ils étaient en première place après le programme court aux Championnats nationaux de patinage Canadian Tire avec 75,80 points. Ces points leur permettent lentement, mais sûrement, d’avancer sur leur route vers Sotchi.

Leurs principaux rivaux et amis, Kirsten Moore-Towers et Dylan Moscovitch, ont mérité une ovation pour leur programme sans faute qui leur a valu la deuxième place avec 74,96 points. Ils rayonnaient.

En troisième place se trouvent Paige Lawrence et Rudi Swiegers, qui ont tous deux exécuté des doubles sauts au lieu de leurs triples sauts de boucle piquée. « Nous essayons de nous concentrer sur les aspects positifs », a-t-elle dit.

Paige patine toujours avec un gros bandage sur la cuisse en raison de muscles froissés dans l’aine qui l’ont fait clopiner toute la saison. « C’est beaucoup mieux », a-t-elle dit. « Mais, c’est quelque chose qui exige beaucoup de patience et je n’ai pu me préparer et m’entraîner sans le bandage à la maison. »

Meagan Duhamel et Eric Radford, troisièmes aux championnats du monde l’an dernier, ont aussi mérité une ovation pour leur performance pleine d’émotion. Eric a fait remarquer que les championnats nationaux sont toujours une compétition spéciale et leur tenue sur une glace locale est tout particulièrement gratifiante. Ils ont patiné sur une composition musicale d’Eric, intitulée Tribute, en l’honneur de son ancien entraîneur Paul Wirtz, qui est décédé il y a quelques années. « Je crois que l’histoire de ce programme est assez bien comprise que les gens comprennent ce qu’elle signifie pour nous et pour moi. »

« Lorsque je suis arrivé à la position finale, j’ai simplement ressenti une foule d’émotions », a fait remarquer Eric. « Ce fut un moment tout à fait indescriptible. »

Champions canadiens en titre à deux reprises, Meagan et Eric ont obtenu les plus hautes notes pour une triple vrille et ils ont exécuté leurs difficiles triple Lutz et triple Lutz lancé. Eric a admis qu’il y avait eu quelques moments « pénibles », mais ces difficultés peuvent être aplanies avant Sotchi. « Ceci nous place en parfaite position (pour le programme long). »

Meagan affirme qu’ils n’ont pas exécuté leurs lancers aussi bien qu’ils sont capables de le faire et elle croit qu’ils ont raté un point ou un point et demi. « C’est là où nous nous attendions d’être », a-t-elle ajouté. Ils ont obtenu 73 points au Trophée NHK, au Japon. La tendance se poursuit dans la bonne direction.

Seulement 0,84 point sépare les deux meilleures équipes. Elles se motivent l’une l’autre parfaitement.

Beverley Smith

Kaetlyn Osmond remporte son deuxième titre canadien consécutif à Ottawa

Lorsque Kaetlyn Osmond a terminé son style libre aux Championnats nationaux de patinage Canadian Tire, la foule debout l’applaudissant, elle était en état de choc.

L’année avait été tellement frustrante pour la patineuse pleine de vie et d’énergie, âgée de 18 ans et native de Terre-Neuve. Une blessure après l’autre avait sans cesse changé ses projets. Mais, sous la direction de l’entraîneur Ravi Walia – un jeune entraîneur qui n’a jamais compté de patineur aux Jeux olympiques – Kaetlyn s’est rendue à la ligne d’arrivée samedi avec les meilleures performances de sa carrière et les points les plus élevés.

Kaetlyn a enregistré un total de 207,24 points, soit 24,77 points de plus que l’énergique Gabby Daleman, âgée de 15 ans, qui a exécuté de merveilleuses combinaisons triple-triple en plus d’avoir le cran voulu pour se rendre au haut des classements.

La médaillée de bronze, Amélie Lacoste, n’a ménagé aucun effort afin de lutter pour seulement deux places olympiques pour les femmes canadiennes. Elle a quitté son foyer et sa communauté francophone à Montréal pour s’entraîner au Colorado, visant haut. Elle n’a pas réussi, avec 166,69 points, une fraction de point devant une autre jeune Québécoise intrépide, Véronik Mallet, comptant 165,20 points. Alaine Chartrand s’est retrouvée en cinquième place avec 161,46 points.

Gabby Daleman a de loin exécuté la combinaison la plus difficile dans le programme long, un puissant triple Lutz – triple saut de boucle piquée, qui lui a valu 11,50 points. Kaetlyn a légèrement devancé (2,28 points) Gabby pour la marque technique, mais elle a anéanti la jeune patineuse avec ses notes de performance. Kaetlyn a obtenu 68,40 points pour son programme de Cléopâtre plein d’émotion, tandis que Gabby a accumulé 57,83 points.

Kaetlyn, qui soutient qu’elle patine mieux maintenant qu’avant ses blessures, mérite même des notes de 9,0 dans les composantes de programme (volet performance).

Kaetlyn a seulement exécuté une combinaison triple saut de boucle piquée – triple saut de boucle piquée dans le programme court et non dans le long. Préférant s’en tenir aux sauts qu’elle exécute aisément, effectués la saison dernière, surtout après avoir raté tant de temps d’entraînement, Kaetlyn vise un classement parmi les huit premières places à Sotchi (lorsqu’elle sera officiellement choisie pour l’équipe). Elle ne cible pas un classement digne du podium. Son entraîneur Ravi Walia affirme qu’il n’est pas réaliste de s’attendre à ce qu’elle fasse mieux que les meilleures athlètes qui ont, par exemple, cinq ans d’expérience et de formidables combinaisons. Mais, qui sait? Kaetlyn a terminé quatrième dans le programme court aux Championnats du monde à London, avec le but d’obtenir un classement général parmi les dix meilleures.

Gabby aura 16 ans lundi et son idole, Joannie Rochette, célèbre aussi son anniversaire la même journée, ce qui pourrait être de bon augure.

Lorsque Gabby a vu ses notes, elle a eu l’air étonnée. « C’était superbe », a-t-elle dit. « Je ne m’attendais pas du tout à cette note. Je ne l’envisageais même pas au début. Je me concentrais plutôt sur ce que je devais faire pour accomplir la tâche. J’ai travaillé très dur sur ma deuxième note. Voir cette note et aller au-delà de 180 points, ça m’a rendue heureuse. »

La note antérieure la plus élevée de Gabby était de 174 points, qu’elle a obtenue plus tôt cette saison. Elle a remporté la médaille d’argent l’an dernier.

Kaetlyn s’apprêtait à aller sur la glace et s’était mise à trembler, simplement à l’idée de ce qu’elle a dû surmonter cette saison. « J’étais en fait nerveuse, mais je me suis rappelée que durant l’entraînement je deviens nerveuse, mais pendant l’entraînement je suis nerveuse si je n’exécute pas un bon programme et je dois le refaire. Mais, quand la musique a commencé [ici], c’est comme si tout avait disparu et que je me retrouvais à la maison, m’entraînant dans ma propre patinoire avec mes amis qui patinaient autour de moi. »

« Je suis vraiment contente de ma performance », a-t-elle avoué. « J’étais un peu nerveuse, sachant ce qui était en jeu pour Sotchi, mais je me suis simplement raisonnée, je me suis calmée, sachant que je sais quoi faire, j’ai confiance en mon entraînement. Je me suis bien sentie pendant ma performance. J’ai simplement lutté. »

Beverley Smith

Kaetlyn Osmond dynamise le Centre Canadian Tire avec son programme court gagnant

Malgré le manque de compétitions cette saison et après avoir surmonté deux blessures, Kaetlyn Osmond régnait vendredi dans le programme court aux Championnats nationaux de patinage Canadian Tire.

Seulement âgée de 18 ans, Kaetlyn a exécuté sur la musique Big Spender un programme qu’elle pouvait faire « avec aise » en raison de ses blessures – et néanmoins gagné par environ neuf points.

Sa note de 70,30 points devance légèrement celle de son programme court de l’an dernier, lorsqu’elle a remporté le titre canadien.

L’ancienne championne canadienne Amélie Lacoste, revigorée par un nouveau site d’entraînement à Colorado Springs cette saison, a terminé deuxième grâce à son premier programme sans faute depuis plusieurs années, a-t-elle mentionné, et détient 61,27 points. Gabby Daleman, seulement âgée de 15 ans, est troisième avec 58,38 points, malgré avoir présenté la combinaison la plus ambitieuse : le triple Lutz – triple saut de boucle piquée.

Cette saison, Kaetlyn avait prévu d’accroître la difficulté de sa combinaison pour exécuter un triple flip – triple saut de boucle piquée, mais en raison de la longue période passée hors glace, elle a décidé de s’en tenir au plan de l’an dernier : le triple saut de boucle piquée – triple saut de boucle piquée. Et, sa première idée d’exécuter un triple Lutz comme saut triple individuel s’est transformée en un triple flip, pour lequel elle a obtenu un énorme pointage de l’exécution (deux plus trois).

Kaetlyn a dominé tant dans les notes techniques que pour la performance bien que Gabby Daleman ait effectué une combinaison qu’un grand nombre des jeunes femmes membres du jet-set font.

Amélie Lacoste avait travaillé à une combinaison difficile de triple saut de boucle – triple saut de boucle, mais a décidé après la séance d’entraînement de vendredi de simplement exécuter un triple saut de boucle – double saut de boucle. Elle exécutera la combinaison triple-triple – qu’elle réussit quatre fois sur cinq – si elle obtient des affectations pour le reste de la saison, par exemple aux Jeux olympiques ou aux Championnats du monde.

Amélie mérite les plus hautes notes pour avoir gardé son sang-froid malgré son horrible voyage du Colorado à Ottawa, pour l’événement, en raison des intempéries.

Elle était à l’aéroport de Colorado Springs pour son vol à Ottawa, à 7 h, mardi, mais son vol a été annulé. Elle a pris une navette jusqu’à Denver pour prendre un vol jusqu’à Ottawa avec escale à Toronto, mais ce vol a été annulé. Il lui a fallu trois autres heures pour prendre un vol à destination de Calgary, à 20 h, mardi. Elle est arrivée à 23 h. Finalement, elle a obtenu la dernière place d’un vol pour Montréal le lendemain matin à 6 h, est arrêtée pour dîner avec sa mère et une nièce, puis a pris un train pour Ottawa.

« Après avoir fait tout ça, je n’ai peur de rien », a-t-elle signalé.

Gabby Daleman, qui a concouru sur la scène internationale cette année au Grand Prix junior, s’est retrouvée légèrement derrière Amélie dans les classements après avoir réduit son saut flip à un double et changé de pied. « Le flip n’a pas eu les résultats escomptés », a-t-elle dit. « La synchronisation n’était pas exacte. Parfois, on est trop rapide ou trop lente. Je pense que j’ai perdu ma concentration pendant une seconde. »

Mais, elle est néanmoins heureuse d’avoir réussi l’importante combinaison. Elle dit qu’elle ne ressent pas trop la pression d’être membre de l’équipe olympique, mais elle aime un peu de pression. « Oui, je suis l’une des plus jeunes concurrentes, mais je montre vraiment ce dont je suis capable à mon âge. »

Bien que Kaetlyn Osmond ait tout d’abord fait face à une blessure de réaction au stress (un signe avant-coureur d’une fracture de stress) dans son pied gauche et une blessure au tendon du jarret droit qui l’a obligée à se retirer des Internationaux Patinage Canada après le programme court, Ravi Walia estime qu’elle a repris des forces juste au bon moment.

 

Beverley Smith

Célébrations prévues pour le 100e anniversaire des Championnats nationaux de patinage Canadian Tire, à Ottawa

OTTAWA (ONT.) – Cette semaine, Patinage Canada célébrera le 100e anniversaire des Championnats nationaux de patinage Canadian Tire dans leur ville d’origine d’Ottawa, Ont. L’événement se déroulera du 9 au 15 janvier 2014, au Centre Canadian Tire et s’accompagnera de festivités supplémentaires dans la ville, auxquelles le public pourra aussi participer.

CENTRE CANADIAN TIRE
Plus de 250 athlètes aux niveaux senior, junior et novice se disputeront les titres canadiens et l’occasion de représenter le Canada sur la scène internationale. L’événement servira de dernière étape du processus de qualification pour les Jeux olympiques 2014.

ANNONCE DE L’ÉQUIPE OLYMPIQUE
Le dimanche 12 janvier, au terme des épreuves seniors, Patinage Canada proposera l’équipe olympique de patinage artistique composée de 17 membres au Comité olympique canadien (COC) en vue de sa sélection pour représenter le Canada aux Jeux olympiques d’hiver 2014, à Sotchi, en Russie.

PATINONS CANADA
Pour célébrer ce rare jalon historique, Patinage Canada présentera un mini-spectacle sur glace intitulé PATINONS CANADA! 100 ANS DE CHAMPIONS, pour lequel des représentations quotidiennes seront offertes du 10 au 12 janvier, à la Patinoire des rêves de l’hôtel de ville d’Ottawa. L’entrée est libre!

Chorégraphié par Jeffrey Buttle, médaillé de bronze olympique et champion mondial et canadien, et exécuté par des patineurs de haut niveau, principalement de la région d’Ottawa, le spectacle de 10 minutes guidera les spectateurs dans le cadre d’une présentation artistique sur le développement du sport au cours du dernier siècle au Canada. Le spectacle montre comment l’amour du Canada pour le patinage a commencé au début du 20e siècle et a progressé jusqu’à la compétition artistique et sportive moderne.

Horaire

Vendredi 10 janvier 2014 14 h, 16 h, 18 h et 20 h
Samedi 11 janvier 2014 14 h, 16 h, 18 h et 20 h
Dimanche 12 janvier 2014 12 h 30

LEÇONS GRATUITES DE PATINAGE
Si vous voulez apprendre à patiner ou rafraîchir vos habiletés, Patinage Canada comptera des entraîneurs et des patineurs de clubs de patinage de la région d’Ottawa à la Patinoire des rêves, qui interagiront avec le public et offriront une formation personnelle.

Horaire

Vendredi 10 janvier Club de patinage Minto 14 h à 18 h
Club de patinage Nepean 18 h à 22 h
Samedi 11 janvier Club de patinage Goulbourn 14 h à 18 h
Patinate Gatineau 18 h à 22 h
Dimanche 12 janvier Club de patinage Gloucester 12 h 30 à 16 h 30

DIFFUSION EN DIRECT
Regardez le reportage des Championnats nationaux de patinage Canadian Tire 2014 sur le gros écran de Patinage Canada, qui se trouvera à la Patinoire des rêves. Les meilleurs patineurs canadiens se disputeront les titres nationaux et les places à Sotchi.

BILLETS
Les partisans peuvent acheter des billets en ligne à l’adresse www.capitaltickets.ca, par téléphone au 1.877.788.FANS (3267) ou au 613.599.FANS (3267) ou en personne à la billetterie du Centre Canadian Tire.

 

Le Dr Jane Moran nommée à la liste des femmes les plus influentes de 2013

OTTAWA – Vingt femmes exceptionnelles ont été nommées à la Liste 2013 des femmes les plus influentes dans le sport et l’activité physique par l’Association canadienne pour l’avancement des femmes, du sport et de l’activité physique (ACAFS). L’ACAFS publie annuellement sa Liste des femmes les plus influentes pour célébrer et souligner les leaders canadiennes qui ont le plus influencé le sport et l’activité physique au Canada et sur la scène internationale.

« Il s’agit de la douzième édition de la Liste des femmes les plus influentes  de l’ACAFS et c’est encourageant de constater le nombre de véritables leaders qui contribuent de manière significative au pays ainsi qu’à l’étranger », a partagé Karin Lofstrom (Ottawa, Ont.), directrice administrative de l’ACAFS. « Notre but est d’aider à rehausser le profil de ces leaders et de célébrer les femmes qui font une contribution importante à l’activité physique, jusqu’à la sphère de la haute performance. »

L’édition 2013 comprend des athlètes, des officielles, des entraîneures, des professeurs, des administratrices et des bénévoles. Certaines des lauréates ont déjà fait partie de la liste à plusieurs reprises comme par exemple  Anne Merklinger (À nous le podium) et Caroline Assalian (Comité olympique canadien); alors que d’autres en sont à leur première nomination dont Monique Lefebvre (AlterGo), Michelle Stillwell (paralympienne), Carol Huynh (olympienne) et Jane Riddell (Clubs de santé GoodLife Fitness) :

VOICI LA LISTE DES FEMMES LES PLUS INFLUENTES DE L’ANNÉE 2013 DE L’ACAFS (en ordre alphabétique) :

  • Caroline ASSALIAN, Chef du sport, Comité olympique canadien (Montréal, Qué.)
  • Beverly BOYS, officielle; juge internationale « Niveau A »; entraîneure / plongeon (Surrey, C.-B.)
  • Jill BREWER, entraîneure, mentor;  formatrice et évaluatrice des personnes-ressources / plongeon (St. John’s, T-N-et-L)
  • Jennifer CAMPBELL, Chef de mission d’Équipe Canada, Olympiques spéciaux (Winnipeg, Man.)
  • Jane EDSTROM, officielle, Association internationale des fédérations d’athlétisme / athlétisme (Winnipeg, Man.)
  • Cyndie FLETT, vice-présidente recherche et développement, Association canadienne des entraîneurs (Ottawa, Ont.)
  • Jennifer HEIL, campagne Parce que je suis une fille / ski acrobatique (Spruce Grove, Alb.)
  • Kaillie HUMPHRIES, olympienne; modèle de rôle / bobsleigh (Calgary, Alb.)
  • Carol HUYNH, experte de la FILA au CIO pour sauver la lutte olympique / lutte (Hazelton, Alb.)
  • Monique LEFEBVRE, directrice générale, AlterGo; fondatrice du Défi sportif AlterGo (Montréal, Qué.)
  • Monique F. LEROUX, présidente, Jeux d’été du Canada Sherbrooke 2013 (Montréal, Qué.)
  • Anne MERKLINGER, directrice générale, À nous le podium; membre du conseil, Olympiques spéciaux Canada (Ottawa, Ont.)
  • Dr. Jane MORAN, présidente, Commission médicale de l’Union Internationale de Patinage / patinage artistique (Victoria, C.-B.)
  • Dr. Margo MOUNTJOY, Comité de médecine sportive de la FINA; Commission médicale du CIO (Guelph, Ont.)
  • Jane RIDDELL, chef des opérations, GoodLife Fitness Clubs Inc. / conditionnement physique (London, Ont.)
  • Christine SINCLAIR, capitaine, équipe féminine canadienne de soccer / soccer (Burnaby, C.-B.)
  • Tricia SMITH, vice-présidente, Fédération Internationale des Sociétés d’Aviron / aviron (Vancouver, C.-B.)
  • Michelle STILWELL, paralympienne; membre de l’assemblée législative; porte-parole/ basketball et athlétisme (Parksville, C.-B.)
  • Lisa THOMAIDIS, entraîneure-chef, équipe féminine canadienne senior de basketball / basketball (Dundas, Ont.)
  • Dr. Joan WHARF HIGGINS, professeure et chaire de recherche; bénévole / éducation physique (Victoria, C.-B.)

Chaque année, en plus de publier la liste des femmes les plus influentes dans le milieu du sport et de l’activité physique, l’ACAFS souligne également des leaders « à surveiller ». Pour 2013, l’ACAFS a choisi de souligner les initiatives et l’impact des femmes suivantes : Andrea Brazeau et Julia St-Aubin (Kangiqsualujjuaq, Qué.); Ashley Howard (Vancouver, C.-B.); Monali PateL (Kitchener, Ont.); et Carrie Serwetnyk (Mississauga, Ont.).

La liste finale a été compilée par le jury de sélection de l’ACAFS, après examen des mises en candidature provenant du public et de leaders bien informés œuvrant dans le milieu du sport et de l’activité physique. Les membres du jury ont étudié toutes les mises en candidature et ont fait la sélection en fonction des réalisations et de l’importance des activités accomplies au cours de l’année civile 2013. Pour consulter les listes précédentes : http://www.caaws.ca/influentialwomen/f/past_lists.htm

L’Association canadienne pour l’avancement des femmes, du sport et de l’activité physique (ACAFS) est un organisme sans but lucratif qui travaille à atteindre l’égalité pour les filles et les femmes et à encourager celles-ci à devenir actives dans les sports et l’activité physique en tant que participantes et leaders. L’ACAFS offre un certain nombre de services, programmes et ressources à une variété de clients, dont les organismes de sport et d’activité physique, les enseignantes et enseignants, les entraîneures et entraîneurs, les athlètes, les bénévoles, les professionnelles et professionnels de la santé et les animatrices et animateurs en loisirs. Depuis 1981, l’ACAFS travaille en étroite collaboration avec des organisations des secteurs public et privé à la mise sur pied d’activités et de projets qui prônent une plus grande participation des jeunes filles et des femmes dans les sports et l’activité physique. Suivez l’ACAFS sur Facebook et Twitter (@CAAWS).

 

Patinage Canada nomme un chef du Marketing

OTTAWA (ONT.) – Cadre chevronné en marketing et télédiffusion, Mark Halliday, a été nommé chef, Marketing, de Patinage Canada. Il entre en fonction aujourd’hui, presque la veille du début des Championnats nationaux de patinage Canadian Tire 2014, qui auront lieu à Ottawa, en Ontario.

Originaire de Montréal, Mark est parfaitement bilingue et mettra ses presque 25 ans d’expérience progressive en marketing au profit de Patinage Canada. Dans les années 90, il occupait le poste de gestionnaire de produits mondiaux pour la division Bauer/Nike Skate et au début des années 2000, il faisait fonction de chef de marque pour Cadbury Adams. Il a poursuivi sa carrière à titre de gestionnaire principal de produits pour Rogers Cable où il a géré des produits de télévision de première qualité, traitant notamment avec les détenteurs de droits pour la négociation d’émissions. Plus récemment, Mark a travaillé pour le Consortium médiatique canadien de diffusion olympique de CTV/Rogers en 2010 et aidé à établir des partenariats multiplateformes intégrés pour les commanditaires de diffusion des Jeux olympiques, créant des programmes à contenu numérique, diffusé, promotionnel et général. Ces trois dernières années, Mark a été le directeur principal, Marketing, contenu et télévision à la carte pour UFC (Ultimate Fighting Championship).

Dan Thompson, chef de la Direction générale de Patinage Canada, était ravi qu’à la suite d’une recherche approfondie, un nouveau chef du Marketing se soit ajouté aux rangs de la direction de Patinage Canada. « Mark apporte de très riches antécédents à ce poste nouvellement créé. Spécialiste chevronné du marketing, il fait preuve de passion pour les athlètes, la compétition et le sport et sait comment créer une marque en plus de posséder une vive compréhension des multiples plateformes médiatiques qui constituent la réalité actuelle en marketing. Compte tenu de cet ajout et des récentes nominations de notre chef, Sport, Patricia Chafe, et de notre chef, Opérations, Bethany Tory, nous comptons actuellement une puissante équipe de leadership qui, j’en suis persuadé, guidera avec assurance Patinage Canada vers la mise en œuvre du plan stratégique de 2014 à 2018 de l’association. »

Mark travaillera à Toronto et passera sa première semaine à prendre directement connaissance de Patinage Canada au 100e anniversaire des Championnats nationaux de patinage Canadian Tire.

« Mark aura l’occasion de participer à toutes les activités entourant le 100e anniversaire des Championnats nationaux de patinage Canadian Tire, compte tenu de la présence de nombreux anciens champions canadiens et de l’enthousiasme suscité par l’envoi de notre équipe olympique incroyablement talentueuse aux Jeux olympiques 2014, à Sotchi », a ajouté Dan Thompson.

Environ 250 des meilleurs patineurs artistiques au Canada, des catégories senior, junior et novice, prendront part aux championnats de 2014, qui auront ont lieu à Ottawa, du 9 au 15 janvier. Les championnats serviront de dernière étape du processus de qualification des Jeux olympiques 2014.

On peut acheter des billets pour les Championnats nationaux de patinage Canadian Tire 2014 en ligne à l’adresse www.capitaltickets.ca, par téléphone au 1.877.788.FANS (3267) ou au 613.599.FANS (3267) ou en personne à la billetterie du Centre Canadian Tire.

 

Places recherchées par les patineurs aux Jeux olympiques d’hiver au 100e anniversaire des Championnats nationaux de patinage Canadian Tire 2014

OTTAWA (ONT.) – Les meilleurs patineurs artistiques du pays s’apprêtent à converger sur Ottawa, Ontario, pour le 100e anniversaire des Championnats nationaux de patinage Canadian Tire 2014, qui se dérouleront du 9 au 15 janvier, au Centre Canadian Tire. L’événement de cette année célèbre 100 ans de champions en retournant dans la ville hôte des premiers Championnats canadiens, en 1914.

« Tout a commencé dans la ville d’Ottawa, il y a 100 ans, en 1914, et nous sommes absolument ravis d’être de retour, pour la quatorzième fois,  au lieu d’origine des Championnats canadiens. L’événement de cette année suscite encore plus l’enthousiasme et accroît la pression étant donné qu’il s’agit de la dernière compétition avant que notre équipe soit nommée pour les Jeux olympiques 2014 à Sotchi, en Russie », a déclaré Dan Thompson, chef de la Direction générale de Patinage Canada. « Patinage Canada est fier d’envoyer la plus grosse équipe de patinage artistique au monde à Sotchi et la plus grande équipe canadienne depuis 1988. »

« Les Championnats nationaux de patinage Canadian Tire incarnent un esprit d’ardeur au travail et de dévouement. Nous applaudissons les athlètes, les familles, les entraîneurs ainsi que les communautés qui les appuient, pour leur travail remarquable en vue d’assurer le cheminement de ces athlètes jusqu’à ce stade actuel », a signalé Landon French, vice-président des partenariats sportifs chez Canadian Tire. « Nous sommes extrêmement fiers d’appuyer cet événement et les 100 ans de patrimoine et de souvenirs qui subsistent dans la mémoire des Canadiens de toutes les régions du pays. Depuis plus de 90 ans, notre famille d’entreprises s’implique dans le patinage et l’apprentissage du patinage. Allant de l’équipement aux vêtements pour garder les parents et les entraîneurs au chaud dans les estrades, Canadian Tire, Mark’s et L’Équipeur sont engagés envers le patinage au Canada. »

Environ 250 patineurs dans les disciplines masculine, féminine, de patinage en couple et de danse sur glace aux niveaux senior, junior et novice se disputeront le titre de champion canadien. Les athlètes s’efforceront de se tailler une place dans l’équipe nationale de Patinage Canada et les équipes canadiennes qui concourront aux Jeux olympiques d’hiver 2014, à Sotchi, en Russie, aux Championnats du monde ISU de patinage artistique 2014, aux Championnats des quatre continents ISU de patinage artistique 2014 et aux Championnats du monde juniors ISU de patinage artistique 2014.

En tête de la catégorie masculine se trouve Patrick Chan, 23 ans, de Toronto, Ont., triple champion du monde en titre, six fois champion canadien en titre et olympien de 2010.

Chez les femmes, la championne canadienne de 2013, Kaetlyn Osmond, 18 ans, de Marystown, T.-N. et Sherwood Park, Alb., cherchera à défendre son titre et s’assurer une place aux Jeux de 2014.

Les champions olympiques de 2010, doubles champions du monde et cinq fois champions canadiens, Tessa Virtue, 24 ans, de London, Ont., et Scott Moir, 26 ans, d’Ilderton, Ont., concourront pour leur sixième titre canadien en danse sur glace.

À la discipline de patinage en couple participeront Meagan Duhamel, 28 ans, de Lively, Ont., et Eric Radford, 28 ans, de Balmertown, Ont., les médaillés de bronze des Championnats du monde 2013 et doubles champions canadiens en titre.

Parmi les autres Canadiens qui se sont classés parmi les dix meilleurs aux Championnats du monde ISU de patinage artistique 2013, mentionnons le triple médaillé chez les hommes aux Championnats canadiens, Kevin Reynolds, 23 ans, de Coquitlam, C.-B., les champions de patinage en couple des Championnats canadiens 2011 et médaillés d’argent des Championnats canadiens 2013, Kirsten Moore-Towers, 21 ans, de St. Catharines, Ont., et Dylan Moscovitch, 29 ans, de Toronto, Ont., et les détenteurs de six médailles en danse sur glace aux Championnats canadiens, Kaitlyn Weaver, 24 ans, de Waterloo, Ont., et Andrew Poje, 26 ans, de Waterloo, Ont.

Pour la liste complète d’inscriptions et les ordres de départ des épreuves, veuillez cliquer ici. Pour plus de renseignements sur l’événement, veuillez cliquer ici.

On peut toujours acheter des billets en ligne sur le site Web www.capitaltickets.ca, par téléphone au 1.877.788.FANS (3267) ou 613.599.FANS (3267) ou en personne à la billetterie du Centre Canadian Tire.

Les représentants des médias qui n’ont pas encore fait de demande d’accréditation sont priés de contacter Emma Bowie, gestionnaire, Communications. Elle sera le contact médiatique sur place, à l’événement, et pourra être jointe par téléphone au 613.747.1007, poste 2547 ou par courriel à l’adresse [email protected].

Liam Firus trouve sa voie sur la route de Sotchi

Liam Firus, un Vancouvérois âgé de 21 ans, qui glisse de façon enviable sur la glace, peut voir une occasion qui se présente : l’une des trois places que le Canada a obtenues pour les hommes aux Jeux olympiques.

Il veut saisir cette occasion. Le problème, c’est que la route vers Sotchi a été plus cahoteuse pour lui que pour la plupart des autres patineurs.

L’an dernier, Liam a donné la performance de sa vie dans le programme court aux Championnats canadiens, lorsqu’il a réussi son premier triple Axel en compétition et terminé en troisième place dans un fort groupe. Il s’est surpris lui-même, parce qu’il avait lutté contre une blessure à l’aine au cours des semaines menant à l’événement. La performance d’une vie ne se produit pas habituellement après de tels obstacles. Et, ce fut aussi une blessure douloureuse. Il a enduré six injections atroces d’une solution sucrée dans sa blessure, en vue d’enflammer le site, pour rétablir la circulation sanguine où elle était absente et de favoriser la guérison.

Son entraîneure Lorna Bauer et lui avaient considéré son retrait des Championnats canadiens, mais seulement le dimanche avant l’événement, ils ont décidé de s’y rendre. Et, parce que Liam n’était vraiment pas entraîné, le programme long lui a glissé des doigts et il est passé à la cinquième place au classement général. Ce fut néanmoins son meilleur classement au niveau national senior.

Ses problèmes n’étaient pas terminés, loin de là, lorsqu’il est retourné à la maison. Il a immédiatement commencé à travailler avec le chorégraphe Mark Pillay pour concevoir deux nouveaux programmes en vue de la saison olympique et il n’a pas mis pied sur la glace pendant plusieurs mois.

Il a eu six autres injections, à intervalle d’une semaine chacune. Il faisait de la physiothérapie de trois à quatre fois par semaine. Sa vie était axée sur la réadaptation. Il n’est pas retourné sur la glace avant juin. « Ce fut difficile », a-t-il dit. Compte tenu des Jeux olympiques imminents, il voulait s’entraîner à un rythme effréné, mais il savait que ce n’était pas judicieux. « Je savais que si mon aine me causait des ennuis pendant que je m’entraînais pour les Jeux olympiques, je pense que je n’aurais eu aucune chance », a-t-il affirmé. « C’était tellement douloureux et difficile aussi au point de vue mental. »

Il a donc été tenu de se retenir. Il n’a pas recommencé les sauts avant la fin juillet et ceci ne signifiait pas de complets triples Axels, mais des doubles, six mois avant les Jeux olympiques de Sotchi. À la mi-août, il a lentement réintroduit les triples sauts. Au début de septembre, il exécutait finalement des programmes entiers. Cinq mois avant les Jeux olympiques, son entraînement a finalement commencé pour de bon.

Il a décidé de hausser la barre, quittant Vancouver pour s’entraîner à plein temps à Colorado Springs avec Christy Krall, Damon Allen et Eric Shultz, des entraîneurs qu’il avait visités sporadiquement pendant quatre ou cinq ans, ce qui signifiait laisser sa première et seule entraîneure, Lorna Bauer.

Lorna a été une mentore, une force, une « deuxième mère » dans la vie de Liam. Elle l’a fait passer d’un joueur de hockey à un patineur artistique qui glisse de façon ravissante sur la glace. Peu importe qu’au tout début, Liam insistait pour suivre ses leçons de patinage artistique chaussé de patins de hockey. À contrecœur, il a adopté les patins à dents de pointe, les résultats étant prévisibles. Lorna était une entraîneure possédant d’intéressantes compétences : un diplôme en kinésiologie, un certificat d’enseignante d’école secondaire, une carrière de patineuse sous la direction de l’entraîneure membre du Temple de la renommée, Linda Brauckmann, et des qualifications élevées comme pianiste en plus d’avoir fait des études en musique. Et, elle est la sœur de Susan Humphreys, la championne canadienne de 1997.

C’est Lorna qui a insisté pour que Liam se concentre sur ses habiletés de patinage au point de transformer un joueur de hockey en patineur qui glisse magnifiquement sur la glace. « Je patine avec elle depuis l’âge de neuf ans », a précisé Liam. « Je crois vraiment que c’est venu de mon entraîneure, Lorna. Elle m’a fait travailler sur mes habiletés de patinage et comment je pousse de la bonne façon ». Même à présent, la première séance de la journée de Liam porte sur les habiletés de base du patinage et le mouvement du corps, plutôt que sur les sauts. C’est une question d’axe du corps, de vitesse et de carres.

Liam savait qu’il devait s’entraîner avec les meilleurs au monde (Max Aaron, Josh Ferris, Agnes Zawadski, Brandon Mroz, premier homme à réussir un quadruple Lutz) et être motivé par l’atmosphère grisante afin d’aspirer à l’équipe olympique. À Colorado, ses sauts sont devenus plus cohérents. Et Lorna l’a laissé voler de ses propres ailes. « Elle m’a simplement dit de faire le nécessaire pour réussir et être heureux dans ce sport », a-t-il fait observer. Elle restera toujours proche de Liam. Elle l’a accompagné à sa première compétition internationale de l’année à la Coupe de Nice, à la fin octobre. Il a considéré la Coupe de Nice comme une compétition estivale – quelques mois plus tard.

Liam a dû utiliser son temps efficacement pour se rendre là où il est. Il n’a pas eu le temps de poursuivre les quadruples sauts. Il a exécuté un triple Axel dans le programme long en France, puis en a ajouté un second pour le Défi à Regina, un événement pour lequel il a terminé deuxième derrière Andrei Rogozine. « Je n’ai pas eu autant de temps que les autres », a-t-il dit. « Quand tous les autres patineurs concouraient dans une compétition estivale, je ne commençais qu’à exécuter mes programmes. Chaque jour a été une corvée. Je pense que je me suis rattrapé en ce qui concerne l’entraînement et il me reste un peu plus à faire pour me préparer en vue des championnats nationaux et soigner juste tous les détails. »

Liam compte deux nouveaux programmes qu’il adore. Le programme court est exécuté sur le morceau de musique classique romantique français, intitulé Fascination. « Chaque fois que je le fais, j’ai tellement de plaisir », signale-t-il. « J’ai vraiment tenté de jouer le rôle d’un personnage et de faire montre d’une personnalité. »

Le programme long est ambitieux et tout à fait différent : Le Boulon, par Dmitri Shostakovich. « C’est assez extrême, très intense », a affirmé Liam. « C’est une musique intense, très puissante et excellente. »

Le Boulon? Est-ce que ça ne vous dit pas quelque chose? C’était la musique de Brian Orser lorsqu’il a gagné la médaille d’argent aux Jeux olympiques 1988, de Calgary. Bien que Brian ait utilisé la musique quatre ans avant la naissance de Liam, le patineur de Vancouver sait bien ce qui s’est passé, comment c’était un coup de semonce dans la célèbre bataille des Brian. Il espère aussi faire aux Championnats canadiens un effort digne des Jeux olympiques. Il sait que ce sera une dure lutte.

Beverley Smith

Jeremy Ten suit la musique pour la saison 2013-2014

Qui d’autre que Jeremy Ten pourrait adéquatement prononcer le nom de la musique de l’un des anciens programmes mémorables de Jeffrey Buttle : Naqoyqats.

Le patineur de Vancouver âgé de 24 ans profère le mot avec autant d’aisance que s’il disait : « spirale de la mort arrière extérieure » ou « pirouette arabesque sautée » ou « pommes de terre en purée avec morceaux d’ail ». La musique est pour Jeremy un chalet au bord de l’eau, son refuge, son endroit favori. Il est toujours connecté à sa musique, l’écoute toujours. La musique suit Jeremy partout. Jeremy suit la musique.

C’est pourquoi il ne devrait y avoir rien de surprenant que Jeremy s’est chargé, dans une large mesure, de la musique qu’il utilisera lorsqu’il concourra aux Championnats nationaux de patinage Canadian Tire, le mois prochain, à Ottawa, s’efforçant de se tailler une place dans l’équipe olympique. En effet, il est très sérieux en ce qui a trait à ce but et assume pleinement la responsabilité pour son cheminement. Trois places sont offertes. La plupart des gens estiment que le triple champion du monde Patrick Chan et le maître du quadruple saut Kevin Reynolds sont assurés des deux premières places. Mais, la ruée concerne cette troisième place et Jeremy souhaite l’obtenir autant que tout autre patineur.

Le programme court de Jeremy? Il a trouvé la musique. Jeremy cherchait des trames sonores rédigées par le compositeur polonais Abel Korzeniowski. Pourquoi pas? Mais, sérieusement, Jeremy savait le titre de la musique utilisée pour un programme court durant la saison 2010-2011, que Jeffrey Buttle avait chorégraphié pour lui. La musique à ce moment? Une partie de la piste sonore du film Un homme au singulier. Ce n’est pas un genre de musique ordinaire pour un programme court. À l’instar de Naqoyqats, c’est introspectif et pas si facile pour un patineur à employer. Il faut la sensibilité d’un patineur comme Jeffrey Buttle pour la musique de Korzeniowski.

Korzeniowski laisse sa marque sur tout ce qu’il écrit. Sa musique est douce-amère, mélancolique, pleine d’émotion et de beauté époustouflante. Il utilise des phrases répétitives et en tire un bon effet. La mélodie est importante pour lui. Musicien classique, il prête attention à chaque note. Il n’est pas le genre à créer un air de base, y ajouter de magnifiques orchestrations et y mettre un point final. Sa musique est minimaliste et mémorable dans sa puissante simplicité.

Voilà donc la direction que Jeremy a prise lorsqu’il a choisi une trame rédigée par Korzeniowski pour le film W.E. réalisé par Madonna, à propos d’une femme qui idéalise ce qu’elle pensait être l’amour parfait entre Wallis Simpson et le roi Édouard VIII, qui a abdiqué le trône britannique pour épouser une divorcée.

« J’ai trouvé cette piste sonore et je ne cessais d’écouter deux morceaux qui étaient fascinants et rendaient vraiment tout ce que je voulais exprimer comme émotions en tant que patineur », a signalé Jeremy. La piste qu’il a choisie? Dance With Me Wallis.

Le programme court donne un sentiment « de grand espoir et de passion », a ajouté Jeremy. « Il est très avant-gardiste et, du même coup, un peu apaisant… ce qui me convient très bien. »

L’entraîneure Joanne McLeod a trouvé la musique pour le programme long de Jeremy lorsqu’elle a examiné le contenu d’un placard et trouvé une pile de vieux CD, dont certains elle avait oubliés, dont Variations d’Andrew Lloyd Webber. Elle a demandé à Jeremy de l’écouter. Il l’a fait en retournant à la maison de la patinoire et en est immédiatement tombé amoureux. Cette musique offre une direction plus dramatique et théâtrale, peut-être même un peu exagérée, complètement différente de celle du programme court. Jeremy affirme que toutes les rétroactions reçues à propos des deux programmes ont été positives.

Les rétroactions sont encore plus agréables du fait que, cette fois-ci, Jeremy n’a pas fait appel à Jeffrey Buttle ou un autre de ses chorégraphes préférés, David Wilson, pour concevoir l’un ou l’autre de ces programmes. Plutôt, Jeremy en a créé une partie, avec l’aide de Joanne McLeod et de son entraîneure de danse, Megan Wing. « Ce fut une expérience unique pour moi de participer davantage à ce que je voulais y intégrer ou ce que je voulais faire », a déclaré Jeremy.

Armé de ces programmes, Jeremy a connu une bonne année, terminant troisième au Trophée Nebelhorn, en septembre, ce qui lui a valu sa première médaille internationale de sa carrière, qui a été interrompue par une blessure. « Mieux vaut tard que jamais », dirait Jeremy.

Il a l’impression d’être le non-favori pour les Championnats canadiens, bien qu’il ait signalé ses intentions en gagnant le programme court à la compétition Défi, au début décembre, à Regina. « Il y a longtemps que je n’ai pas été sur la sellette », a-t-il avoué. Ceci lui a peut-être fait perdre un peu le fil de sa pensée, lorsqu’il a hésité, repris d’anciennes habitudes et terminé quatrième au classement général après le programme long. Mais, ce fut un peu brusque, comme une trempette dans de l’eau froide au moment où il en avait peut-être le plus besoin.

« Il faut passer par là », fait remarquer Jeremy, qui estime qu’il est un meilleur concurrent qu’il ne l’a été dans le passé. Il ne laisse pas les petites choses l’ennuyer autant, dit-il. Il est maintenant maître de son corps et de son esprit.

« Je suis celui qui poursuit et lutte pour cette dernière place en vue des Jeux olympiques », soutient-il. « Je crois avoir tous les outils nécessaires pour devenir membre de l’équipe olympique. J’ai travaillé tellement dur. Je concours beaucoup mieux. Il faut que je reste sûr de moi, que je garde la tête haute et que je ne suranalyse pas. Je vais en tirer le plus possible. »

Beverley Smith