Kaetlyn Osmond se retire du Grand Prix du patinage artistique en Russie

OTTAWA (ONT.) – Bien qu’elle ait repris son entraînement, Kaetlyn Osmond, âgée de 17 ans, de Sherwood Park, Alb., s’est retirée de sa deuxième affectation de la série du Grand Prix ISU de patinage artistique. Elle devait concourir à la Coupe Rostelecom, qui se déroulera du 21 au 24 novembre 2013, à Moscou, en Russie.

En octobre, la native de Marystown, T.-N., s’est retirée des Internationaux Patinage Canada après le programme court en raison d’une blessure au tendon du jarret, puis a raté plusieurs semaines d’entraînement. « Ce fut une difficile décision, mais Kaetlyn et son entraîneur ont estimé qu’il serait important de reprendre un programme complet d’entraînement en vue de se préparer pour les prochains événements de la saison », a déclaré Mike Slipchuk, directeur, Haute performance, de Patinage Canada.

Kaetlyn Osmond, championne en titre des Championnats canadiens, représente le Club de patinage artistique Ice Palace.

L’ancien combattant David Youle lace toujours ses patins

David Youle se souvient encore de la première fois qu’il a chaussé ses patins – « ces patins horribles à double lame qu’on attache ». C’était en 1930 et David patinait dans une patinoire au centre-ville d’Ottawa, lorsqu’un patineur plus âgé l’a saisi et aidé à glisser. Lorsqu’il a senti l’air contre lui, il a su immédiatement que « le patinage, c’est pour moi ».

Captivé par le sport, Davis est devenu membre du célèbre Club de patinage Minto, qui se trouvait à ce moment à la patinoire Rideau, sur la rue Waller, à Ottawa (détruite dans un incendie en 1949). Il garde de nombreux bons souvenirs du club, y compris celui de regarder une jeune Barbara Ann Scott apprendre à patiner et perfectionner ses habiletés sur la glace du Minto. David a avancé dans le programme des tests et réussi ses figures de niveau argent.

Grâce aux encouragements de ses entraîneurs, David a fait équipe avec Mae Simpson. Mae et David ont été chanceux d’apprendre des entraîneurs légendaires Otto Gold (premier entraîneur de Barbara Ann Scott) et Gustave Lussi (entraîneur de nombreux champions, dont Dick Button, Donald Jackson, Barbara Ann Scott et Dorothy Hamill). Mae et David ont concouru en patinage en couple junior, participant aux Championnats canadiens en 1941 et 1942. L’équipe patinait bien, mais malheureusement n’a jamais remporté de médaille à l’événement.

Peu après les Championnats canadiens de 1942, durant la guerre en Europe, David s’est enrôlé dans les forces armées. Sa carrière de patinage a donc pris fin, mais il n’était pas le seul patineur à changer de carrière, faisant remarquer que ses amis Dennis Ross et Pierre Leduc avaient fait de même.

Après sa formation, David est devenu membre de l’Advanced Flying Unit. Ses aptitudes lui ont valu une promotion comme instructeur de vol. Dans l’exercice de ses fonctions, il a été envoyé au Royaume-Uni, où il a passé les trois prochaines années (1942-1945) à former des pilotes de l’Aviation canadienne. Bien qu’il ne se trouvait pas sur les lignes de front, il a rencontré et formé de nombreux Canadiens qui n’en reviendraient jamais.

Le rôle d’instructeur de vol convenait à David, un homme doux et bienveillant. « En rétrospective, je ne tenais ni à tuer qui que ce soit ni à me faire tuer ». Après la Seconde Guerre mondiale, il est resté dans le service régulier des forces armées de 1950 à 1966, déménageant à divers endroits.

Vers la fin de son service régulier, David s’est rendu compte qu’il souhaitait de nouveau participer et rendre au sport qu’il aimait. Il est devenu un officiel à l’âge de 40 ans, un rôle qu’il a joué pendant 25 ans. David était un juge de style libre, de danse et de figures, jugeant les figures jusqu’au septième niveau. On lui a même permis de faire la notation comme seul juge, compte tenu du faible nombre de juges disponibles dans les Provinces maritimes. C’était un rôle pour lequel il inspirait une grande confiance, étant donné qu’il était le seul officiel à un grand nombre des événements qu’il jugeait.

En 1984, l’une de ses dernières années comme officiel, David s’est vu attribuer le prix du président décerné aux bénévoles pour les innombrables heures contribuées au sport à titre d’officiel. David songe souvent aux relations établies durant sa participation au patinage : « J’ai rencontré beaucoup d’excellents enfants, parents et amis ». Bien qu’il n’exerce plus ses fonctions d’officiel, il continue à patiner de façon récréative.

David n’a pas encore patiné cette saison en raison d’un rhume, mais il est content que « toutes ses articulations fonctionnent toujours » et compte très bientôt retourner sur la glace pour se livrer à cette passion de toute sa vie. Il patine à la patinoire de St. Margaret’s Bay, foyer du Club de patinage St. Margaret’s Bay, à Upper Tantallon, en Nouvelle-Écosse. David est excité de retourner sur la glace après son prix le plus récent : « L’an dernier, on m’a donné un laissez‑passer gratuit à l’âge de 90 ans, parce que j’étais manifestement le patineur le plus âgé sur la glace. »

En cette journée, David assistera à ce qui sera sa quatrième cérémonie du jour du Souvenir de l’année. À titre d’ancien combattant, il assiste à de nombreuses cérémonies du jour du Souvenir chaque année, nous rappelant les sacrifices faits qui nous permettent de profiter de notre magnifique pays aujourd’hui.

Souvenons-nous.

Kevin Reynolds se retire de la Coupe Rostelecom de patinage artistique en Russie

OTTAWA (ONT.) – En raison de problèmes continus avec ses patins, Kevin Reynolds, âgé de 23 ans, de Coquitlam, C.-B., a décidé de se retirer de sa deuxième affectation du circuit Grand Prix ISU de patinage artistique. L’événement se déroule du 22 au 24 novembre 2013, à Moscou, en Russie.

Mike Slipchuk, directeur, Haute performance, de Patinage Canada a énoncé le motif de la décision. « Ce fut une difficile décision, mais Kevin et son entraîneure Joanne McLeod ont estimé que compte tenu du temps d’entraînement perdu, en raison de son incapacité de résoudre le problème concernant ses patins, il était plus sage de se retirer de l’événement. Kevin bénéficiera donc de beaucoup de temps d’entraînement en vue des Championnats nationaux de patinage Canadian Tire qui auront lieu en janvier, à Ottawa. »

Deux fois médaillé d’argent des Championnats canadiens, Kevin représente le CP Vancouver.

Prix d’excellence Petro-Canada aux entraîneurs de 2013 décernés à six entraîneurs canadiens de patinage artistique

OTTAWA (ONT.) – Au cours de la fin de semaine, six entraîneurs de patinage artistique ont reçu le Prix d’excellence Petro-Canada aux entraîneurs de 2013. L’Association canadienne des entraîneurs a décerné les prix, le vendredi 8 novembre, à la cérémonie annuelle de remise des Prix du leadership sportif, tenue durant la conférence Petro-Canada Sport Leadership sportif, à Calgary, en Alberta.

Les Prix d’excellence Petro-Canada aux entraîneurs rendent hommage aux entraîneurs dont les athlètes se sont distingués aux championnats du monde, aux Jeux olympiques et paralympiques, et aux Jeux olympiques spéciaux mondiaux.

Les entraîneurs de patinage artistique suivants ont reçu le prix :

  • Janet Collins
    (Athlètes : équipe canadienne – Jeux olympiques spéciaux mondiaux 2013)
  • Julie Dunlop
    (Athlètes : Crystal Greig, Michael Sumner, Sara McKelvie, Darlene Jakubowski, Marc Thériault, Jonathan Edwards, Carlea Wilkie-Ellis, David Mullaly-Robertson, Timothy Goodacre, Alyssa Chapman, Meg Ohsada, Alexander Pang, Paul Jocys, Janie McGraw, Kennedy Zaytsoff, Brian Bell, Jessica Young)
  • Richard Gauthier
    (Athlètes : Meagan Duhamel et Eric Radford)
  • Cathy Skinner
    (Athlètes : Crystal Greig, Michael Sumner, Sara McKelvie, Darlene Jakubowski, Marc Thériault, Jonathan Edwards, Carlea Wilkie-Ellis, David Mullaly-Robertson, Timothy Goodacre, Alyssa Chapman, Meg Ohsada, Alexander Pang, Paul Jocys, Janie McGraw, Kennedy Zaytsoff, Brian Bell, Jessica Young)
  • Shelley Simonton-Barnett
    (Athlètes : Nexxice – senior)
  • Marina Zoueva
    (Athlètes : Tessa Virtue et Scott Moir)

Julie Dunlop et Cathy Skinner étaient présentes à la cérémonie à Calgary, vendredi, où 76 entraîneurs en tout ont été honorés. Tous les entraîneurs reconnus comptaient des équipes ou des athlètes canadiens qui ont remporté une médaille d’or, d’argent ou de bronze sur la scène internationale.

Impressionnante cinquième place pour Gilles et Poirier au Trophée NHK

TOKYO – Les danseurs sur glace canadiens Piper Gilles et Paul Poirier ont soulevé la foule avec un spectaculaire nouveau programme long pour se classer cinquième à leurs débuts cette saison, dimanche, au Trophée NHK du Grand Prix de patinage artistique de l’UIP.

Les champions du monde Meryl Davis et Charlie White, des É.-U., ont remporté la médaille d’or avec 186,65 points, loin devant Anna Cappellini et Luca Lanotte, d’Italie, deuxièmes avec 160,06. Maia Shibutani et Alex Shibutani, des É.-U., ont terminé troisièmes avec 157,58.

Poirier, olympien en 2010, d’Unionville, en Ontario, a été hors-jeu pendant trois mois après avoir subi une blessure grave à une jambe au printemps dernier. Sa jambe n’a pas paru être un problème alors que le couple a exécuté un programme propre rempli de mouvements originaux qui ont reçu une énorme ovation de la foule japonaise.

À la fin du programme Gilles a produit un grand sourire et s’est frappé dans les mains à la suite d’un travail bien fait.

« Nous étions très solides et c’était important pour nous avant les championnats nationaux, a dit Poirier, qui a uni ses forces à celles de Gilles en 2011. Notre entraînement a été tellement limité au cours du dernier mois. Commencer au Japon a été bon pour nous parce que nous aimons toujours concourir pour nous et ils ont une excellente foule. Nous croyons que nous sommes sur la bonne voie pour être encore meilleurs. »

Gilles a dit que le couple avait un peu peur de l’inconnu avant la compétition.

« Les quelques dernières semaines ont été un peu des montagnes russes pour nous, a dit la résidente de Toronto. Exécuter deux solides programmes  a été un peu émotif. C’est quelque chose dont nous nous rappellerons toujours. »

Gilles et Poirier étaient un des deux duos participants à la compétition. Samedi, Paige Lawrence, de Kennedy, en Saskatchewan, et Rudi Swiegers, de Kipling, en Saskatchewan, se sont classés sixièmes en couples.

Lawrence et Swiegers sixièmes au Trophée NHK

TOKYO – Paige Lawrence, de Kennedy, en Saskatchewan, et Rudi Swiegers, de Kipling, en Saskatchewan, ont terminé sixièmes, samedi, en couples, au Trophée NHK du Grand Prix de patinage artistique de l’UIP.

Tatiana Volosozhar et Maxim Trankov, de Russie, ont remporté la médaille d’or avec 236,49 points. Cheng Peng et Hao Zhang, de Chine, ont terminé deuxièmes avec 182,18 et Wenjing Sui et Cong Han, aussi de Chine, troisièmes avec 171,32.

C’était la deuxième compétition cette saison pour Lawrence et Swiegers qui espèrent retrouver leur grande forme à temps pour les championnats nationaux en janvier après une blessure subie plus tôt cette année par Swiegers.

« Ce n’était pas parfait, mais nous croyons que c’était un pas en avant et une partie de la progression, a dit Lawrence. Nous allons bâtir sur les points positifs et ajuster notre entraînement en conséquence. »

Swiegers a dit qu’il a été trop hésitant.

« J’ai laissé beaucoup de chose sur la table, a-t-il dit. Je patine mieux que ce que j’ai montré aujourd’hui. Malgré tout nous avons patiné et nous sommes battus. Il est important pour nous de tout mettre en perspective. Nos grands objectifs sont les championnats nationaux et nous qualifier pour les Jeux olympiques. »

En danse, Piper Gilles, de Toronto, et Paul Poirier, d’Unionville, en Ontario, sont cinquièmes à la suite de la danse courte. Il s’agit de la première compétition du couple cette saison. Poirier a été hors-jeu pendant trois mois après avoir subi une blessure grave à une jambe le printemps dernier.

Meryl Davis et Charlie White, des É.-U., sont en tête du peloton avec 73,70 points.

La danse libre aura lieu dimanche.

Elladj Baldé trouve son quadruple saut à Detroit

Beaucoup a changé depuis l’enfance d’Elladj Baldé, qui cachait ses patins dans un placard pour éviter que sa mère ne le talonne pour qu’il aille patiner.

Il semblerait à présent que le patineur âgé de 22 ans et né en Russie (il est venu au Canada à l’âge de deux ans), aspire à l’une des trois places pour les hommes canadiens aux Jeux olympiques, si on en juge par sa performance intrépide aux Internationaux Patinage Canada, à Saint John, N.-B.

C’était un moment attendu depuis longtemps. Elladj s’est avéré prometteur lorsqu’il a remporté le titre junior au Canada en 2008, mais des résultats décevants et la perte d’une année en raison de chirurgie pour réparer un ligament croisé antérieur déchiré ont relégué son nom aux oubliettes.

À Saint John, il a terminé septième au classement général (sixième dans le programme court), mais il était clair que le patineur sociable avait adopté une nouvelle attitude – et il est arrivé armé d’un quadruple saut, le mot magique de cette année en patinage masculin. Il n’allait pas y aller à la légère avec son gros truc : il prévoyait l’exécuter dans les programmes court et long. Beaucoup le feraient petit à petit, le tentant dans l’un ou l’autre.

Et, lorsqu’il a réussi le premier quadruple saut de sa carrière dans le programme court à Saint John, il a ajouté un double saut piqué à la fin, malgré avoir mis une main sur la glace durant le gros saut. Son premier quadruple saut – et il l’a exécuté dans une combinaison. « C’est un gros atout pour moi », a‑t-il affirmé.

Ce que la foule ignorait, c’est qu’Elladj avait accompli cet exploit en patinant sur deux patins différents. Il s’était procuré de nouveaux patins quatre semaines avant l’événement, mais chaque fois qu’il les portait, il faisait une chute à son triple Axel, un saut qu’il avait exécuté sans faute. « J’ai été pris de panique », a-t-il avoué. Peu importe que ce soit le programme court ou le programme long, il ne pouvait le réussir. Lorsqu’il a regardé le patin, il s’est rendu compte que la lame ne se trouvait pas au bon endroit et causait une contorsion de son corps dans les airs. Il était tellement frustré que quelques jours avant l’événement, il a cru qu’il ne pourrait concourir de cette façon.

Il était prêt à essayer n’importe quoi. Il a essayé de patiner avec son nouveau patin rigide sur le pied droit et son vieux patin souple et usé sur son pied gauche. Il a réussi son triple Axel et commencé à embrasser ce vieux patin.

Elladj sait qu’il aura besoin de nouveaux patins. Il patine aussi avec un bandage aux genoux, parce qu’il souffre de tendinite dans les deux genoux.

Deux choses ont mis Elladj sur la bonne voie. L’une d’entre elles? Sa profonde déception à propos de ses efforts aux Championnats des quatre continents ISU de patinage artistique 2013, où il a terminé seulement en 18e place dans sa première apparition à l’événement. Il s’était taillé une place à l’événement en raison de son classement en quatrième place aux championnats nationaux. « Je savais que je ne pouvais pas perdre de temps », a signalé Elladj. « Beaucoup de bonnes choses sont ressorties [des Championnats des quatre continents], mais beaucoup de choses devaient changer. » À son retour, il a tout changé.

L’autre? Patrick Chan est devenu membre de son club, à Detroit. Toujours amis, Patrick et lui sont devenus meilleurs amis à Detroit. Ils s’entraînent ensemble. Ils passent du temps ensemble. Elladj va à l’appartement de Patrick et vice versa. Leurs entraîneurs travaillent ensemble. Elladj s’entraîne hors glace à faire quelques mouvements de danse que Patrick a appris de Kathy Johnson. Patrick s’entraîne mieux que jamais, avec Elladj dans la patinoire.

« J’ai tellement appris de lui, seulement à le fréquenter, par exemple comment être un champion du monde », a fait remarquer Elladj. « Il fait les choses de façon semblable à bien d’autres gens, mais les petites choses, comme ses habitudes alimentaires, font une différence. Il est le meilleur partenaire d’entraînement qu’on ne pourrait jamais avoir. »

Alors qu’Elladj avait l’habitude de consommer des aliments prêts à manger, Patrick l’a incité à manger du riz sauvage et du quinoa. Pendant trois semaines, Elladj a demandé à Patrick : « Combien de pelletées de quinoa manges-tu?”

Patrick lui répondait : « La pelletée de quinoa que je fais cuire me dure toute la semaine. »

Elladj : « Bon Dieu, je mange une pelletée de quinoa TOUS LES JOURS. Et, c’est un peu croquant. »

Patrick le regardait faire la cuisine et a remarqué qu’Elladj ne le faisait pas cuire correctement, mais il ne disait rien « parce que c’est sa façon ou rien », a-t-il dit. Elladj a mystérieusement pris du poids.

Finalement, l’entraîneure de Patrick, Kathy Johnson est intervenue pour dire à Elladj qu’il ne faisait pas cuire son quinoa assez longtemps. « Son quinoa est devenu léger, Elladj l’a mieux aimé et il a perdu six livres », a ajouté Patrick.

Depuis les Championnats des quatre continents, Elladj a changé sa façon de penser à l’entraînement. Il a plus de séances sur la glace que jamais. Il travaille plus hors glace que jamais. Il accorde plus d’attention aux détails de la technique de saut. Il obtient assez de sommeil. Il pensait tout d’abord travailler ce quadruple saut, mais tous ses sauts sont aussi devenus plus uniformes, sous l’œil attentif de Yuka Sato et Jason Dungjen, deux entraîneurs qui font régner le calme à la patinoire.

Elladj a réussi un quadruple saut pour la première fois l’an dernier durant l’entraînement, mais échouait toujours par la suite. En mai dernier, il a finalement réussi un quadruple de nouveau, une réussite qui s’est répétée maintes et maintes fois. « Depuis, tout va assez bien », affirme Elladj. « Il y a toujours des hauts et des bas parce qu’il n’y a même pas encore un an que j’ai commencé à l’exécuter. On prend de plus en plus de confiance chaque fois qu’on le fait. »

Mais, par-dessus tout, Elladj se rend compte que l’ardeur au travail est la seule réponse. « Il n’y a rien d’autre », soutient-il. La seule chose, c’est l’ardeur au travail, c’est de croire et de ne jamais abandonner. C’est tout. Il n’y a pas de solution miracle. Il ne donne rien d’espérer que quelque chose arrivera. »

En ce qui concerne Patrick, il voit Elladj traverser ce qu’il a lui-même traversé avant les Jeux de Vancouver, tâtant toujours le terrain, essayant la ligue majeure. « Dès que je suis arrivé à Detroit, je voulais beaucoup aider Elladj, parce qu’il a un grand cœur », a fait observer Patrick. « Je l’aime beaucoup comme ami. Il a tellement de potentiel. »

Beverley Smith

Les Canadiens continuent sur le circuit du Grand Prix ISU au Japon

OTTAWA (ONT.) – Le Canada enverra quatre athlètes au quatrième arrêt du Grand Prix ISU de patinage artistique. Le Trophée NHK 2013 aura lieu du 8 au 10 novembre 2013, au Stade national Yoyogi, à Tokyo, au Japon. L’événement comptera les quatre disciplines et le Canada aura deux inscriptions : l’une en patinage en couple et l’autre en danse sur glace.

Paige Lawrence, 23 ans, de Kennedy, Sask., et Rudi Swiegers, 26 ans, de Kipling, Sask., représenteront le Canada dans la catégorie de patinage en couple. Paige et Rudi ont concouru à cet événement en 2009, se classant septièmes. Il s’agira de leur deuxième événement de la saison; ils ont obtenu le cinquième rang à la U.S. International Figure Skating Classic 2013. Représentant le CPA Wawota, ils sont les médaillés de bronze des Championnats canadiens 2013. Paige et Rudi s’entraînent à Melville, Sask., et Virden, Man., avec leurs entraîneurs Patricia Hole et Lyndon Johnston.

Les médaillés d’argent des Championnats canadiens, Piper Gilles, 21 ans, de Toronto, Ont., et Paul Poirier, 21 ans, d’Unionville, Ont., seront l’inscription canadienne en danse sur glace. Ce sera le premier événement de la saison pour l’équipe qui représente le CPA Scarboro. La saison dernière dans le circuit Grand Prix ISU, Piper et Paul se sont classés en quatrième place aux Internationaux Patinage Canada et sixièmes au Trophée Éric Bompard. Ils s’entraînent avec Carol Lane et Juris Razgulajevs à Ice Dance Elite, à Scarborough, Ont.

Petra Burka, de Toronto, Ont., sera chef de l’équipe canadienne à l’événement et la physiothérapeute Siobhan Karam, d’Ottawa, Ont., représentera le personnel médical canadien sur place. Jeff Lukasik, de Calgary, Alb., et Sally Rehorick, de Vancouver, C.-B., seront les officiels canadiens à l’événement.

Patinage Canada planifie pour l’avenir à Saint John

Dan Thompson a jadis escaladé le mont Kilimandjaro, dont les sommets chargés d’histoire ont vaincu de nombreux alpinistes intrépides.

Maintenant, il gravit un autre sommet. « J’aime les défis », affirme-t-il.

Nouveau chef de la Direction générale de Patinage Canada, il est chargé de moderniser l’organisation, du moins pour les deux prochaines périodes quadriennales. M. Thompson a été embauché juste avant les Jeux olympiques de Sotchi, dont la participation est assurée, le Canada comptant le plus gros contingent de 17 des 18 places possibles, plus que toute autre nation.

Mais, la tâche de M. Thompson est d’aller au-delà de cette belle perspective, d’aborder toutes les questions actuelles et futures et de s’assurer simultanément de l’engagement et de la participation de tous les intervenants aux pays. Il préconise la collaboration.

Il s’agit d’établir un plan stratégique pour l’avenir et dimanche, le dernier jour des Internationaux Patinage Canada, il a rencontré une quarantaine d’autres intervenants du domaine du patinage (un large échantillon représentatif des clubs, de grande et de moindres importances, des administrateurs, des entraîneurs, des juges et des athlètes) pour discuter et façonner l’amorce d’un plan stratégique qui dirigera l’association jusqu’en 2022, une année olympique.

M. Thompson est un ancien nageur qui a remporté deux médailles d’or aux Jeux du Commonwealth 1978 et deux médailles d’argent aux Jeux panaméricains 1979, puis il est devenu membre de l’équipe olympique de 1980, seulement pour être exclu des Jeux en raison du boycottage de Moscou à la suite de l’invasion de l’Afghanistan. Il comprend les cœurs brisés. Il comprend aussi le marketing et la planification stratégique. Il a travaillé pour le gourou du marketing et de la commandite, Chris Lang, durant les années 1990 – et était responsable du compte-client du patinage artistique, travaillant avec les représentants de l’Association canadienne de patinage artistique, Bob Howard et David Dore. M. Thompson a aussi fait fonction de président bénévole de Natation Canada pendant quatre ans afin d’aider à restructurer l’association et de créer le plan stratégique pour la natation mais, sauf la natation, il a acquis plus d’expérience du patinage artistique que de tout autre sport.

M. Thompson a récemment fait fonction de président de la Fondation Bon départ de Canadian Tire, aidant à doubler la taille de l’organisme de bienfaisance en un peu plus de cinq ans. Cette fondation réduit les obstacles financiers pour les enfants dont les familles ne peuvent se permettre de les inscrire à un programme de sport. Son escalade du mont Kilimandjaro faisait partie d’une collecte de fonds pour le programme qui a permis de recueillir 250 000 $.

Lorsqu’il est entré en fonction à Patinage Canada, il mentionne que sa première tâche était de dresser un plan stratégique avec des buts et des résultats clairs.

M. Thompson a fait appel à Rose Mercier, une experte-conseil en planification stratégique qui était une ancienne directrice générale de l’Association cycliste canadienne et responsable des programmes d’éducation des entraîneurs pour Natation Canada, pour établir un cadre et guider la conférence. La première étape était un sondage de Patinage Canada mené auprès de 3 000 membres de Patinage Canada, qui posait des questions sur l’avenir du sport au pays, les visions exigées et les étapes nécessaires au succès. Environ 800 membres ont répondu, ce qui représente un bon nombre. Leurs réponses ont servi à amorcer les discussions à la conférence, où environ 40 intervenants étaient réunis.

Le cadre de Roser Mercier était intrigant. Réunissant un groupe varié d’intervenants du patinage (directeurs de petits et gros clubs, administrateurs, entraîneur, parents, anciens athlètes), Mme Mercier a demandé à deux personnes de discuter les réponses, puis à quatre personnes de le faire, cherchant toujours à parvenir à un consensus. Dans une salle de conférence de Saint John, ils se sont répartis en groupes de huit, se posant d’importantes questions à propos des cinq principaux éléments : le patinage pour la vie, patiner pour gagner, la marque de Patinage Canada, le leadership et les partenariats. « Aucun d’entre nous n’est plus astucieux que nous tous réunis », a affirmé Mme Mercier. « Il devrait y avoir des choses qui vous mettent la gorge un peu serrée….Quelles sont les percées que nous devons faire? »

Les groupes ont circulé d’une table à l’autre, restant pour 10 minutes pour traiter des cinq principaux impératifs stratégiques. « C’est un peu comme des rencontres éclair », a ajouté Mme Mercier.

Les questions et les problèmes soulevés à la table étaient nombreux : comment accroître les adhésions et garder les membres actuels engagés? Comment compter plus d’athlètes au sommet? Quoi faire à propos des lacunes (manque de patineurs en couple, manque d’entraîneurs de patinage en couple, manque de leaders, manque de commanditaires, manque de partisans?) Comment stimuler des partenariats significatifs qui seront avantageux pour les deux? Comment pénétrer dans les communautés? Comment remarquer les angles morts? Quels sont les besoins primordiaux?

On a déterminé que Patinage Canada doit mettre en valeur ses programmes d’apprentissage du patinage afin que les Canadiens n’hésitent pas à s’inscrire. Il faut édifier une nation de patineurs. Pourquoi ne pas puiser dans la ressource que représentent 2,6 millions de garçons et 2,5 millions de filles, âgés de 5 à 17 ans au Canada, ce pays d’étangs gelés et de pneus d’hiver? On a aussi discuté du fait que Patinage Canada devrait encourager de façon plus proactive les Canadiens à patiner pendant toute leur vie.

Un autre élément essentiel, d’après M. Thompson, est de bâtir la marque : établir des partenariats mutuellement avantageux. Il semble sage de se tourner vers des partenaires qui peuvent générer des revenus, aider à la prestation des programmes et sensibiliser les gens au sport et aussi de s’associer à un style de vie sain, à la musique ou même la mode.

Ces derniers mois, Patinage Canada a signé quelques nouvelles ententes de commandite, mais son budget annuel est resté le même depuis les dix dernières années. « Il faut continuer à aller de l’avant et à complètement se réinventer », a-t-il dit. « Je crois que nous ne nous sommes pas réinventés au cours de la dernière décennie. Un bon modèle renouvelé de gestion est nécessaire.

Des équipes issues de la réunion de Saint John examineront les idées et rendront compte au conseil pour voir si elles sont sur la bonne voie. D’ici la mi-janvier, elles devront être prêtes à présenter des plans stratégiques au conseil afin d’obtenir son approbation.

Ces plans devront probablement être évolutionnaires et leur portée, large. M. Thompson cherche déjà à combler trois nouveaux postes : un agent en chef du sport qui sera chargé de la haute performance, du perfectionnement de l’équipe nationale, des programmes d’entraînement et peut-être même du déroulement des compétitions ainsi qu’un nouvel agent en chef du marketing et un chef des opérations.

Le message est tout au moins que Patinage Canada ne peut maintenir le statu quo. Le sport devient concurrentiel de même que les autres nations. Les modèles de développement à long terme de l’athlète, qu’adoptent tous les sports, ont poussé tous les sports de glace à devenir plus sophistiqués. Il est temps, à présent, que Patinage Canada fasse de même.

Beverley Smith

Kharis Ralph et Asher Hill remportent la médaille de bronze au Trophée NRW

DORTMUND, Allemagne – Les danseurs sur glace, Kharis Ralph, de Toronto, Ont., et Asher Hill, de Pickering, Ont., ont été médaillés de bronze en fin de semaine, au Trophée NRW, une compétition internationale senior de danse sur glace tenue à Dortmund, en Allemagne.

Kharis et Asher se trouvaient en quatrième place après la danse courte avec 50,35 points, mais ont réussi à gravir le podium grâce à leur troisième meilleure danse libre de la fin de semaine (79,92 points), qui leur a donné une note totale de 130,27 points. Les représentants du CPA Scarboro étaient heureux des résultats, Kharis et Asher venant toujours de se classer au quatrième rang à la Coupe de Nice, la fin de semaine précédente. « Ce fut deux longues semaines, donc ce n’était pas la meilleure danse libre, mais nous sommes contents de la performance de ce soir », a signalé Kharis, à la suite de la compétition, dimanche.

L’équipe italienne formée de Charlene Guignard et Marco Fabbri a aisément remporté la médaille d’or avec 144,28 points au classement général. Alisa Agafonova et Alper Ucar, de la Turquie, ont dépassé les Canadiens de 2,19 points, obtenant 132,46 points au classement général, ce qui leur a valu la médaille d’argent.

Joannie Rochette nommée ambassadrice des athlètes pour le centenaire des Championnats nationaux de patinage Canadian Tire 2014

OTTAWA (ONT.) – La médaillée de bronze olympique et six fois championne canadienne, Joannie Rochette, a été nommée ambassadrice des athlètes pour les Championnats nationaux de patinage Canadian Tire 2014, qui auront bientôt lieu à Ottawa, Ontario. L’événement célébrera le 100e anniversaire des championnats canadiens, du 9 au 15 janvier 2014, au Centre Canadian Tire. Le tout premier événement s’est aussi déroulé à Ottawa, en 1914.

D’Île Dupas, au Québec, et représentant le CPA Berthierville, Joannie a remporté le premier de ses six titres canadiens consécutifs en 2005. Elle a défendu son titre chaque année jusqu’en 2010. Plus tard cette année-là, elle a remporté la médaille de bronze chez les femmes aux Jeux olympiques d’hiver 2010, à Vancouver, grâce à une performance pleine d’émotions dans les programmes court et libre. La patineuse décorée a concouru à sept championnats du monde et gagné la médaille d’argent aux Championnats du monde ISU de patinage artistique 2009, à Los Angeles.

« Je suis tellement honorée d’être l’ambassadrice des athlètes pour les Championnats nationaux de patinage Canadian Tire de cette année, tenus à Ottawa. Il s’agira d’un événement très spécial et je suis fière de représenter tous les sensationnels athlètes au fil des 100 années de championnats », a signalé Joannie.

« J’attends avec impatience d’encourager tous les patineurs et d’être avec eux à Ottawa. J’ai concouru dans cette ville pour les Championnats canadiens 2006 et je sais que les partisans sont extraordinaires et qu’ils appuieront tous les athlètes et acclameront leurs sensationnelles performances. »

À titre d’ambassadrice des athlètes, Joannie participera à la promotion, aux cérémonies, aux entrevues avec les médias, aux réceptions, aux séances d’autographes et au divertissement sur place.

L’annonce a été faite au plus de 65 jeunes patineurs, au Centre Canadian Tire, qui assistaient aux auditions pour les patineurs qui récupéreront les fleurs et qui participeront aux cérémonies durant les championnats.

« C’est merveilleux de compter l’une de nos championnes canadiennes décorées et ancien membre à titre d’ambassadrice des athlètes à ces prochains championnats », a déclaré Dan Thompson, chef de la Direction générale, Patinage Canada. « Elle continue à inspirer les jeunes patineurs au Canada à poursuivre leurs rêves et comprend les nombreuses émotions et les expériences des athlètes qui concourent dans le but de représenter le Canada aux Jeux olympiques d’hiver 2014. Nous sommes aussi heureux que Joannie reste engagée dans notre sport et qu’elle occupera une place spéciale à cet événement. »

On peut se procurer des forfaits de billets toutes épreuves pour les épreuves seniors et juniors/novices en ligne à www.capitaltickets.ca, par téléphone au 1.877.788.FANS (3267) ou 613.599.FANS (3267) ou en personne à la billetterie du Centre Canadian Tire.

Les billets d’épreuves individuelles seront mis en vente le jeudi 14 novembre.

Barbara Ann Scott honorée dans le cadre du Programme des timbres-poste de 2014 de Postes Canada

En 2014, le Programme des timbres-poste de Postes Canada soulignera la diversité de la vie au pays en mettant en valeur des personnalités dont le nom évoque la réussite, le progrès et la culture, notamment des artistes country et des athlètes féminines. Le Programme rappellera des moments importants de notre histoire, qu’ils soient heureux ou tragiques.

Dans une nouvelle série qui sera émise en juillet, Tommy Hunter, k.d. lang, Renée Martel, Hank Snow et Shania Twain, tous des grands du country, figureront sur des vignettes pour la première fois. En février, un jeu de timbres rendra hommage à des athlètes canadiennes des sports d’hiver : la joueuse de curling Sandra Schmirler, la patineuse artistique Barbara Ann Scott et la pionnière du ski acrobatique Sarah Burke.

À l’âge de 10 ans, Barbara Ann Scott, la vedette montante du patinage née à Ottawa, est devenue la plus jeune Canadienne à réussir le test de la médaille d’or. Championne canadienne junior en 1940, elle a maintenu son titre senior de 1944 à 1948. En 1945, Barbara Ann a remporté son premier titre nord-américain. En 1947, elle a gagné le titre européen et obtenu le tout premier titre du Canada aux Championnats du monde. Comme chacun le sait, elle a dû retourner la voiture que la ville d’Ottawa lui avait donnée en cadeau, cette année-là, afin de maintenir son statut d’athlète amateur.

L’année suivante, en 1948, elle a été la première patineuse artistique canadienne à remporter la médaille d’or olympique et la première à mériter des titres consécutifs aux Championnats du monde. Compte tenu de sa victoire aux Championnats européens, ainsi que de ses titres mondial et olympique, elle est devenue la première Nord-Américaine à gagner tous les trois la même année.

Le timbre-poste de Barbara Ann Scott sera émis en février 2014.