Des entraîneurs de classe mondiale travaillent avec des étoiles montantes du Canada, au Camp de développement

MARKHAM, ONT. – Dans un coin de la patinoire du Centre communautaire Angus Glen se trouvait Brian Orser, peut-être l’un des entraîneurs les plus recherchés au monde, ces jours-ci.

Un peu plus loin sur la glace était l’entraîneur de Brian lorsqu’il concourait : Doug Leigh. Au cours du camp de développement de trois jours, à l’intention des futures étoiles montantes du Canada, vingt-cinq jeunes les ont observés intensément à plusieurs reprises.

Il y a quatre ans, Patinage Canada a institué le camp de développement afin de cibler les patineurs qui sont des candidats éventuels pour le circuit Grand Prix junior (aucun patineur senior ne participe au camp). Brian Orser, Doug Leigh, Tracy Wilson, Anne Schelter, Lee Barkell, Joanne McLeod et Yuka Sato ont tous dirigé des patineurs âgés de 12 à 17 ans, leur enseignant des carres et des habiletés de base du patinage, des transitions, des sauts, des virages et tout ce dont ils auront besoin au cours des prochaines années.

Cette méthode semble fonctionner. Michael Slipchuk, directeur, Haute performance, de Patinage Canada, affirme que quatre patineuses qui ont assisté aux premiers camps ont déjà concouru à un championnat du monde, même à des Jeux olympiques. Nam Nguyen et Roman Sadovsky étaient dans ce premier groupe. Maintenant, tous les deux sont passés à l’échelon supérieur des patineurs seniors au Canada, Nam brisant la limite de vitesse pour se classer cinquième aux Championnats du monde (seniors) en mars.

« Ceci nous montre que nous visons le niveau approprié d’athlètes », a déclaré Michael. « Nous voulons avoir une meilleure idée de notre bassin de talents à venir. Et, ceci nous donne la chance de les voir dans un milieu d’entraînement ».

C’est aussi un camp de développement pour les entraîneurs, qui viennent entendre, regarder, voir et prendre les flambeaux que d’autres leur ont passés.

Au camp se trouvait Doug Leigh, entraîneur depuis plus de 40 ans, créateur des médaillés d’argent olympiques et des champions du monde Brian Orser et Elvis Stojko à l’imposante Mariposa Skating School, à Barrie, en Ontario. Doug portait aussi un flambeau, car il avait été entraîné pendant deux ans par l’entraîneur d’étoiles, Sheldon Galbraith. « Tout le monde… laisse sa marque sur la personne que vous devenez », a déclaré Doug.

Sur la glace, Doug était d’une part enseignant, d’autre part animateur. Il ne cessait de parler des « fils » de la vie – ces infimes détails qui font la différence entre le succès et la chute sur les fesses. C’est une question de maîtrise et d’équilibre, le placement du pied libre au bon endroit. Il a parlé aux patineuses de l’exécution de triples Axels. C’est clairement possible. « Mettons‑nous en marche », a-t-il dit. « Ne restons pas assis sur le banc. Si vous maîtrisez ces détails », a-t-il proféré, « vous vous trouverez en première classe. Sinon, vous serez dans le compartiment à bagages. » Le résultat sera comme une police d’assurance.

Ses élèves sourient. « Il est tellement drôle », s’exclame Rachel Pettit, âgée de 16 ans, de Whitehorse, au Yukon, qui est championne en titre en simple novice du Canada et doit passer au rang junior cette saison. Elle a entendu auparavant les arguments qu’il a présentés, mais « la façon dont il explique est tellement différente que vous y pensez d’une toute nouvelle façon », a-t-elle dit. « Il a une façon superbe d’enseigner. »

Stéphane Yvars, à présent entraîneur au Centre Élite de Boucherville, a décidé de s’entraîner avec Doug comme patineur de compétition, mais en 1993 il avait déjà un plan à long terme à l’esprit : se renseigner auprès des meilleurs à propos de l’entraînement des patineurs. « Il est très généreux », a déclaré Stéphane. « Il est la personne la plus généreuse que je connaisse. Il donne tout. »

Lorsque Stéphane était lui-même patineur, il n’avait réussi un triple Axel qu’une seule fois (à l’âge de 16 ans) avant de souffrir de blessures. Il savait qu’il avait besoin de ce saut à son retour. « Nous avons passé un mois sur la carre arrière », a déclaré Stéphane. « Il est tellement patient. » Stéphane est arrivé en avril. À la fin de mai, il exécutait des triples Axels. « Il est un excellent mentor », a ajouté Stéphane. Chaque année, maintenant, il invite Doug à présenter des séminaires dans son club.

Alors, sur la glace, Doug travaillait comme collègue aux côtés de Brian Orser. Comment était‑ce pour lui de voir Brian grimper les rangs internationaux de l’entraînement? « Il m’a demandé s’il pouvait m’appeler grand-père », a signalé Doug.

« Il était un champion du monde et il travaille avec un champion olympique et du monde », a ajouté Doug. « C’est vraiment fantastique. C’est la personne qui reste après que vous avez achevé ce chapitre. Et, vous la regardez passer au prochain chapitre. Ce sont d’excellents entraîneurs qui sont capables d’affronter le monde entier et de faire un bon travail. »

Brian affirme qu’il a pris une grande partie de ce qu’il a appris de Doug en tant qu’entraîneur et l’applique à ce qu’il fait maintenant, bien qu’il ait évolué au fil du temps. « Le patinage a changé et la technique a changé », a-t-il dit.

L’appel et la trajectoire des sauts sont différents de l’époque de Brian. « Nous avions l’habitude de dire que nous grimpions dans les sauts », a déclaré Brian. « Nous balancions la jambe libre, qu’il s’agisse d’un Axel ou d’un Salchow ou même d’une boucle piquée. Nous ramenions cette jambe libre et grimpions comme si nous montions un escalier. »

Maintenant, les pieds restent plus ensemble. Les patineurs amorcent la rotation plus tôt. « Vous grimpez toujours, mais vous ne grimpez pas comme si vous montiez un escalier », soutient Brian. « En ce qui concerne les quadruples sauts, c’est impératif. Vous devez commencer à enseigner de cette façon maintenant. »

Dartfish a montré que Brian était l’une des seules personnes qui pouvaient grimper dans un triple Axel et néanmoins obtenir trois rotations et demie lorsqu’il était patineur. Il n’enseigne pas les Axels de la façon dont il les a appris.

D’autres choses apprises de Doug ont été essentielles à son succès en tant qu’entraîneur. « Il était la personne qui travaillait le plus dur dans toute la patinoire, toujours le premier arrivé et le dernier à quitter les lieux », a-t-il dit. « Il se présentait à chaque séance à temps et avec beaucoup d’énergie. »

« Et, vous pouvez toujours voir cela en lui, cette fantastique énergie. C’est ce qu’il faut dans un centre, lorsque vous essayez de créer une communauté de patinage. Il faut le faire avec enthousiasme, énergie et dynamisme et tout le monde s’en inspire. »

« Au cours des deux dernières années, Doug s’est éloigné de la bande, à la Mariposa Skating School, et fait plutôt fonction de directeur général. Mais, il est toujours prêt à transmettre ses connaissances et il trouve le camp de développement « merveilleux ». »

« Les entraîneurs sont les chefs de file de la prochaine génération », affirme-t-il. « Il s’agit de promotion du travail d’équipe. C’est génial d’en faire partie et il est amusant de voir tout le monde se développer. »

Participants au Camp de développement 2015 de Patinage Canada
Justine Brasseur, 14 ans, Brossard, Qc
Edrian Celestino, 17 ans, Dollard-des-Ormeaux, Qc
Antony Cheng, 17 ans, Richmond Hill, Ont.
McKenna Colthorp, 14 ans, Fort St. James, C.-B.
Marjorie Comtois, 15 ans, St-Hubert, Qc
Kim Decelles, 16 ans, Québec, Qc
Cailey England, 17 ans, Quesnel, C.-B.
Gabriel Farand, 14 ans, St-Antoine-sur-Richelieu, Qc
Ajsha Gorman, 14 ans, Kelowna, C.-B.
Brian Le, 15 ans, Delta, C.-B.
Grace Lin, 14 ans, Dollard-des-Ormeaux, Qc
Nicolas Nadeau, 17 ans, Boisbriand, Qc
Conrad Orzel, 14 ans, Woodbridge, Ont.
Rachel Pettitt, 16 ans, Whitehorse, Yn
Joseph Phan, 13 ans, Gatineau, Qc
Alicia Pineault, 15 ans, Varennes, Qc
Triena Robinson, 15 ans, Fort St. John, C.-B.
Alison Schumacher, 12 ans, Tecumseh, Ont.
Gabriel St-Jean, 15 ans, Grand-Mère, Qc
Sarah Tamura, 14 ans, Burnaby, C.-B.
Amanda Tobin, 14 ans, Burlington, Ont.
Bruce Waddell, 13 ans, Toronto, Ont.
Semi Won, 13 ans, Barrie, Ont.
Matthew Wright, 14 ans, Waterloo, Ont.
Megan Yim, 13 ans, Vancouver, C.-B.

Le maître entraîneur Sheldon Galbraith laisse un héritage durable

Les funérailles de Sheldon Galbraith n’étaient ni intimes ni lugubres.

De nombreux vieux amis sont venus. Leur bavardage a rempli la pièce et s’est transformé en chahut. C’était comme une vieille réunion de famille. M. Galbraith avait toujours beaucoup à dire, tout comme sa famille, qui comprend les gens qui ont senti sa grande présence au fil des ans.

Galbraith était sur le point d’avoir 93 ans, quand il est décédé le 14 avril, et il s’est clairement dégagé de tous les propos que la vie qu’il avait vécu était bien remplie et significative. Pionnier en avance sur son temps, il possédait une forte personnalité qui rayonnait glorieusement sur des photos de lui, en noir et blanc sur papier glacé, qui patinait à l’unisson en patinage en couple, à ses débuts avec les Ice Follies, avec son frère Murray.

Des photos de la vie de M. Galbraith figuraient dans la pièce : une incroyablement belle photo de lui en uniforme de la marine, M. Galbraith qui transportait un énorme sac de golf, avec un regard amusé au-dessus de son épaule, M. Galbraith à la chasse au chevreuil ou peut-être à l’orignal (plus gros était le gibier, mieux c’était), M. Galbraith vêtu de son uniforme habituel d’entraîneur – long manteau ample, gros caoutchoucs, chapeau avec rabats ramenés au-dessus de sa tête – alors qu’il se penchait pour inspecter une figure imposée, M. Galbraith avec sa famille, sa femme depuis 69 ans, Jeanne, leurs quatre filles et leur fils, M. Galbraith qui recevait l’Ordre du Canada.

La liste de ses réalisations est longue : entraîneur de Barbara Ann Scott, gagnante de la première médaille d’or canadienne aux Jeux olympiques d’hiver de 1948, entraîneur de champions du monde dans trois des quatre disciplines du patinage, entraîneur des champions olympiques Barbara Wagner et Bob Paul, la première équipe canadienne de patinage en couple à remporter cette médaille d’or, des doubles champions du monde Frances Dafoe et Norris Bowden, qui ont également été médaillés d’argent olympiques, entraîneur du champion du monde de 1962, Donald Jackson, qui est devenu le premier patineur à réussir un triple Lutz en compétition, entraîneur de Vern Taylor, auquel on attribue l’exécution du premier triple Axel.

Il a également mérité toute une gamme de prix : il a été le premier entraîneur de patinage artistique à être intronisé au Panthéon des sports canadiens (1980) et il est également membre du Temple de la renommée olympique du Canada (1990), du Temple de la renommée du patinage artistique canadien (1991), du World Museum Hall of Fame aux États-Unis (1996) et du Professional Skating Hall of Fame (2003). Premier président de l’Association des entraîneurs de patinage artistique du Canada, M. Galbraith a également reçu l’Ordre du Canada et l’Ordre de l’Ontario.

Mais ce qui est encore plus étonnant est de lire entre toutes ces lignes. Brian Foley, danseur canadien renommé, qui a aussi fait de la chorégraphie pour Dorothy Hamill, Robin Cousins, John Curry et Toller Cranston, a signalé qu’il a rencontré pour la première fois au Toronto Cricket Skating and Curling Club, en 1966, M. Galbraith, qui était entraîneur en chef à l’époque.

« Je n’oublierai jamais la première fois que j’ai rencontré M. Galbraith », a déclaré Brian. « Il m’a très poliment réprimandé, à sa manière, parce que je me trouvais et j’enseignais à sa place ».

Dans un coin éloigné de cet espace, Brian a vu les nombreux outils didactiques que M. Galbraith utilisait pour tirer le meilleur de ses patineurs : « un dispositif de saut maison », a fait remarquer Brian. « Des trampolines avec tapis au sol, quelques poteaux en bois, quelques dispositifs permettant de grimper et d’autres attirails qui me rappelaient les débuts du Cirque du Soleil. »

Et qui ne pouvait jamais oublier la salle vidéo? « Je tiens à assurer tout le monde que personne n’était invité ou autorisé dans cette salle », a dit Brian. Toutefois, la juge internationale Jane Garden y est entrée. M. Galbraith lui a montré les vidéos, lui a appris à voir les erreurs et a fait d’elle une meilleure juge. Plus tard, il a recommandé que les juges transmettent leurs connaissances durant les compétitions de patinage. Non seulement a-t-il enseigné aux patineurs, mais il a aussi enseigné aux juges.

Galbraith a passé sa vie à rechercher et à développer ses propres philosophies, à adapter sa formation comme instructeur de vol au patinage artistique. C’était pour lui une science, mais il faisait aussi appel à son intuition. La technique en figures, sauts et pirouettes était très importante. Il enseignait la science de l’impulsion, de l’équilibre et du centrage, qui sont des éléments nécessaires pour exécuter des pirouettes de qualité, a ajouté Brian. Il a étudié le transfert physique du poids d’une carre à l’autre, portant le poids de façon appropriée au‑dessus de la partie antérieure de la plante du pied. Il a mesuré la quantité de vitesse exigée pour patiner vers l’avant et vers l’arrière avec une grande évolution.

S’il y a quelqu’un qui porte le flambeau technique de M. Galbraith, c’est Gary Beacom, le maître de la lame de patin. « Je suis reconnaissant que mon entraîneur le plus influent ait sondé les profondeurs de la technique avec un esprit aussi éclairé et un sens de l’aventure », a déclaré Gary. « Je dois ma grande compétence en patinage et ma capacité d’innovation à des décennies d’entraînement, compte tenu de la relation entre la vitesse, la courbe, l’inclinaison et la rotation établie par M. Galbraith. Il préconisait un mouvement harmonieux continu à l’aide d’impulsion et de rythme pour obtenir un avantage technique et artistique. »

Gary affirme qu’il a M. Galbraith à remercier pour avoir ramené la pirouette pieds croisés comme élément du programme imposé au milieu des années 70. Cette pirouette est devenue le mouvement caractéristique de Gary.

Casey Kelly, maintenant juge internationale, a commencé à suivre des leçons de M. Galbraith, quand sa famille est retournée au Canada en 1973. Elle se souvient de son impartialité et de son sens de l’égalité. Toller Cranston avait l’habitude de dépasser les lignes de l’espace qui lui était alloué pour l’entraînement des figures. Il s’entraînait en vue d’un Championnat du monde, tandis que Casey travaillait à son troisième test. Elle faisait poliment un pas de côté pour éviter Toller.

Cependant, M. Galbraith lui a dit : « Je te défends de t’arrêter. Tu mérites d’être ici, tout autant que lui. » Trois fois, Casey est rentrée tout droit dans Toller, avant qu’il ne retourne finalement dans son propre espace. « C’est quelque chose que je n’ai jamais oublié », dit-elle.

Donald Jackson a aussi découvert le sens d’esprit sportif de M. Galbraith, avant même de commencer à travailler avec lui. Donals s’entraînait avec Pierre Brunet aux États-Unis, mais M. Galbraith, l’entraîneur de l’équipe canadienne, remplaçait Pierre pour surveiller Donald pendant les Jeux olympiques de 1960, lorsque Pierre était trop occupé avec d’autres patineurs.

Galbraith était l’entraîneur officiel de Wendy Griner à l’époque et la question était la suivante : qui obtiendrait la parcelle d’entraînement en premier? « C’était toujours mieux de patiner le deuxième parce que la glace était un peu moins dure et plus semblable à la glace sur laquelle on patinait devant les juges », a déclaré Donald.

Donald était stupéfié lorsque M. Galbraith a tiré à pile ou face pour déterminer qui il entraînerait en premier. Il aurait pu facilement garder la meilleure parcelle pour sa propre élève. « C’était simplement le genre d’homme qu’il était », a déclaré Donald. « Juste, honnête, c’est ce que j’ai vraiment apprécié. » La saison suivante, Donald est devenu son élève.

Galbraith a laborieusement changé la technique de tous les sauts de Donald. Puis, un jour, il lui a demandé d’exécuter un double flip, ce que Donald pouvait faire les bras croisés. Mais, M. Galbraith lui a dit de relaxer en position de pirouette arrière pendant qu’il remontait. « Pas de problème », a pensé Donald, qui s’est posé rapidement sur les orteils et a fait une dure chute. M. Galbraith est arrivé en glissant et a dit : « J’ai vu ce que je voulais voir. Ne le refais pas. »

Il était trop tard pour que Donald change cette technique pour le saut flip. Mais, maintenant, tout le monde fait des sauts avec la technique de pirouette arrière. « Chaque fois que je vois les patineurs qui exécutent des triples et des quadruples sauts, je pense à ce que M. Galbraith a fait pour le patinage », a déclaré Donald. « Et, je pense aussi à mon ecchymose. Je crois que j’ai servi de cobaye. »

Eh oui, tout le monde l’appelait M. Galbraith. Presque personne ne l’a jamais appelé Sheldon. Barbara Wagner dit qu’elle l’a appelé M. Galbraith même quand elle est devenue adulte. Casey Kelly a affirmé que sa mère, Andra, ne l’appelait jamais Sheldon, même s’ils s’asseyaient l’un à côté de l’autre aux soirées du Temple de la renommée, à cause de son mari, le grand joueur de hockey Red Kelly.

« C’était un homme très spécial qui était bien en avance sur son temps », a soutenu Barbara Wagner.

Kevin Reynolds se rétablit de sa chirurgie à la hanche

OTTAWA (ONT.) – Trois fois médaillé d’argent canadien et médaillé d’argent olympique (par équipe) en 2014, Kevin Reynolds, âgé de 24 ans, de Coquitlam, Colombie-Britannique, a subi une chirurgie arthroscopique à sa hanche gauche plus tôt ce mois-ci. La chirurgie a eu lieu le 9 avril 2015, à Vancouver, en Colombie-Britannique, et a permis de réparer une déchirure du labrum.

Plus tôt cette année, Kevin a dû se retirer du programme libre aux Championnats nationaux de patinage Canadian Tire 2015, en raison de la blessure qui l’accable depuis la fin de 2010. L’an dernier, son problème s’est considérablement aggravé et des traitements tels que la physiothérapie, le repos et des exercices précis de rétablissement n’ont eu aucun effet important.

« Il s’agit d’une blessure à laquelle je fais face depuis longtemps. Après avoir consulté des experts, nous avons pris la difficile décision d’opter pour l’intervention chirurgicale. Au cours de la semaine prochaine et par la suite, je vais travailler à mon rétablissement en étroite collaboration avec mon équipe médicale », a expliqué Kevin. « Je tiens à remercier tout le monde de leur soutien continu et j’espère retourner un jour au patinage avec un sentiment renouvelé de liberté. »

Optimiste à propos du succès de son rétablissement, Kevin espère reprendre le patinage de compétition dès qu’il sera en bonne santé.

Tracy Wilson ramène l’élite aux notions de base

Tracy Wilson estime qu’elle apprend autant qu’elle enseigne.

Nous savons tous qu’elle est une excellente analyste de patinage pour divers réseaux de télévision, ayant remporté des Prix Gémeaux pour son travail. Mais, l’ancienne médaillée olympique en danse sur glace s’est façonnée, tranquillement et à l’arrière-scène, une brillante carrière comme entraîneure de certains des meilleurs patineurs au monde. Enseignant à tous genres de patineurs l’art véritable de la lame, Tracy est devenue le vent dans les voiles de champions olympiques et d’aspirants au titre mondial.

Et, elle l’a fait par le biais de partenariats : apprenant d’autres sports alors qu’elle enseigne à leurs athlètes. Elle a décomposé des casse-têtes et créé des exercices et des méthodes qui semblent fonctionner à merveille. Il y a plusieurs semaines, trois de ses élèves se sont classés parmi les cinq premiers dans l’épreuve masculine aux Championnats du monde à Shanghai : le nouveau champion du monde Javier Fernandez, le champion olympique Yuzuru Hanyu et l’exubérant champion canadien Nam Nguyen, qui a rallié à sa cause beaucoup de personnes avec son classement en cinquième place, à l’âge de 16 ans.

Les exercices de Tracy sont un mélange de beaucoup d’éléments, commençant par ce qui a fonctionné pour elle et son partenaire Rob McCall, sept fois champions canadiens, trois fois médaillés de bronze aux championnats du monde et premiers danseurs sur glace canadiens à remporter une médaille olympique (bronze en 1988). Rob et elle faisaient des exercices de base chaque jour lorsqu’ils s’entraînaient. « Ceci nous a vraiment aidés à trouver notre équilibre, à créer une mémoire musculaire de sorte que nous n’ayons jamais à y penser », a déclaré Tracy. « Nos corps savent bien comment maximiser l’efficacité. »

Après le décès de Rob en 1991, Tracy n’a pas patiné pendant cinq ans. Elle est retournée sur la glace seulement parce que ses enfants voulaient patiner. Son fils aîné, Shane, a commencé à jouer au hockey. Tout a changé après une rencontre fortuite avec un entraîneur de hockey lors d’un cocktail. Tracy lui a dit : « Devinez ce que vous devriez faire? » L’entraîneur lui a demandé si elle aimerait le faire. Tracy a dit : « Bien sûr. »

Elle a travaillé avec l’équipe de son fils qui était âgé à l’époque de sept ou huit ans jusqu’à ce qu’il atteigne le milieu de l’adolescence. Son deuxième fils a aussi joué au hockey. « J’ai simplement pris mes exercices de danse sur glace et c’est ce que j’ai fait avec ces joueurs de hockey au son de musique », a-t-elle dit. Elle a adapté les exercices aux besoins des joueurs.

Et bien sûr, les besoins étaient différents. Elle a appris que les joueurs de hockey ne se souciaient pas de ce qu’ils avaient l’air sur la glace. Ils n’avaient aucun besoin de pointer les pieds. Ils se préoccupaient d’équilibre, de vitesse et de puissance. Rapidement, elle a découvert qu’elle devait toujours garder une longueur d’avance sur les jeunes de 9 et 10 ans et toujours essayer de trouver de nouveaux exercices.

« Ce que j’ai obtenu d’eux était une liberté », a-t-elle signalé. « J’ai trouvé que c’était vraiment intéressant. » Et, à son tour, elle a ajouté cet élément à ses exercices de patinage artistique. C’est bien d’avoir la bonne technique, mais encore mieux si vous y ajoutez puissance et énergie.

Un jour, son fils Shane était sur la glace au Toronto Cricket Skating and Curling Club parce qu’il avait demandé à sa mère de travailler avec lui. Intrigués, les patineurs américains Adam Rippon et Christina Gao, qui s’entraînaient à Toronto à l’époque, lui ont demandé s’ils pouvaient s’entraîner avec lui. « C’était fabuleux », a déclaré Tracy. « Ils sont allés sur la glace et on a vraiment pu voir la différence. Ils s’intéressaient plus au style qu’à la puissance. Et, j’ai dit : « Question de s’amuser, placez-vous derrière Shane. Écoutez toujours sa lame et oubliez de quoi vous avez l’air. Ne faites que suivre. »

Elle et son acolyte Brian Orser ont tous deux déterminé ce qui fonctionne pour aider les différents patineurs. Il n’y a aucune formule toute faite. Quand Tracy est redevenue entraîneure de patinage artistique, ses premiers élèves étaient stupéfiants : les étoiles chinoises de patinage en couple Xue Shen et Hongbo Zhao. Lori Nichol, qui venait de faire leur chorégraphie, les a envoyés à Tracy pour peaufiner leurs habiletés de patinage, alors que Brian et Tracy venaient de commencer au club.

Ensemble, ils ont travaillé pendant cinq heures le premier jour. Tracy les a ramenés aux notions de base. À l’époque, la mère de Yu Na Kim se trouvait dans la patinoire, venant travailler avec le chorégraphe David Tracy, et elle a demandé si Tracy travaillerait avec sa fille.

« Bien sûr », a répondu Tracy. « Quand? »

« Lundi, mardi, mercredi, jeudi et vendredi », a-t-elle dit. Kim est donc devenue la deuxième élève de Tracy. Elle a eu une année entière pour travailler avec Kim. Finalement, tout ce que Tracy pouvait penser, Kim pouvait le faire.

Si vous n’avez pas vraiment décomposé les notions de base du patinage à leurs plus simples éléments, vous ne pouvez y ajouter », a déclaré Tracy. Elle avait demandé à Xue et Hongbo d’exécuter des exercices de patinage sur deux pieds, appelés bulles (les pieds entrent et sortent ensemble), qui visaient à leur apprendre le mouvement du genou et l’équilibre. Ils ont consacré environ 30 à 40 minutes aux premiers exercices, puis sont passés aux carres intérieures.

« Je savais que si j’allais faire pour eux ce que dont ils avaient besoin, nous devions commencer par le tout début et je ne savais pas comment le faire autrement », a fait remarquer Tracy. Plus tard, elle a appelé Lori Nichol et lui a dit qu’elle allait s’excuser à l’avance de frustrer Hongbo, en particulier. Lori a dit au contraire qu’ils avaient adoré les exercices et voulaient les faire tous les jours. Ils se sont entraînés avec Tracy pendant 10 jours d’affilée.

Au printemps dernier, Hongbo, désormais entraîneur, a envoyé trois de ses équipes de patinage en couple à Tracy afin qu’elle travaille avec eux de la même manière. Il s’agit des mêmes exercices que Tracy et Brian utilisent pour enseigner aux patineurs et adultes débutants.

Tracy a également créé un entraînement hors glace au fil des ans. Elle avait elle-même fait du Pilates et de la danse au sol et adapté certains de ces exercices sur la glace. « Vous pouvez être très créatif une fois que vous avez les notions de base et voyez comment les principes s’enchaînent à tous les niveaux », dit-elle.

De façon plus importante, au début, Tracy n’était pas sûre – en raison de son point de vue de danse sur glace – si ce qu’elle faisait était ce dont un patineur en simple, un joueur de hockey ou une patineuse de patinage synchronisé avait besoin.

« Mais vous savez? », dit-elle. « C’est la même chose ». Oui, les partenariats et l’apprentissage multidisciplinaire fonctionnent.

La famille du patinage déplore la perte de Bethany Tory, chef, Opérations

Bethany-Tory_postOTTAWA (ONT.) – Patinage Canada est en deuil à la suite du décès de Bethany Tory. Chef, Opérations, de Patinage Canada depuis novembre 2013, Bethany était un membre essentiel de l’équipe de direction. Elle laisse son mari Graham et ses deux jeunes fils.

Bethany est décédée subitement mardi, à l’âge de 44 ans, à la suite de complications d’une chirurgie mineure. Passionnée de patinage pendant toute sa vie, elle avait un grand amour de la vie et une énergie positive qui était contagieuse.

« Nous sommes secoués par le décès soudain de notre collègue et amie Bethany. Aucune parole ne peut exprimer la tristesse ressentie par tous ceux qui l’ont connue », a déclaré Dan Thompson, chef de la direction générale de Patinage Canada. « Durant l’exercice de ses fonctions à Patinage Canada, Bethany a changé notre culture et aidé à rationaliser nos priorités. Sa communication ouverte et sa croyance en l’harmonisation et la collaboration nous ont tous aidés à changer notre façon de penser à bien des égards. La contribution de Bethany ne sera pas oubliée. »

L’entière famille du patinage est attristée de la perte d’une vie merveilleuse, mais trouvera la force de célébrer son héritage et l’impact positif qu’elle a fait à Patinage Canada.

Un service commémoratif aura lieu à l’église Cedarview Alliance (2784, chemin Cedarview, Nepean, Ont. K2J 4J2), le samedi 25 avril à 13 h. La famille accueillera les amis et collègues dans la salle de réception de l’église, de 13 h 30 à 16 h 30. Au lieu de fleurs, des dons à l’hôpital Queensway Carleton ou à l’organisme New Beginnings Pet Rescue seraient préférés. Un avis complet apparaîtra dans l’édition de vendredi du journal Ottawa Citizen.

Patinage Canada tient à exprimer ses plus sincères condoléances à la famille et aux amis de Bethany.

 

Le Canada quatrième dans le Trophée mondial par équipe de l’ISU

TOKYO – Meagan Duhamel, de Lively, en Ontario, et Eric Radford, de Balmertown, en Ontario, ont gagné le programme libre en couples et le Canada a terminé quatrième, samedi, dans le Trophée mondial par équipe de patinage artistique de l’ISU.

Les É.-U. ont terminé premiers dans la compétition de six pays avec 110 points. La Russie s’est classée deuxième avec 109 et le Japon troisième avec 103. Les Canadiens, médaillés olympiques d’argent en 2014, ont suivi avec 82 et la Chine a terminé cinquième et la France sixième.

Duhamel et Radford, seulement quelques semaines après leur premier titre mondial, ont gagné le programme libre avec 140,70 points. Ils ont devancé Wenjing Sui et Cong Han, de Chine, deuxièmes avec 139,73 et Alex Scimeca et Chris Knierim, des É.-U., troisièmes avec 127,87.

La victoire de Duhamel et Radford a valu 12 points dans la note totale du Canada. La deuxième place en donnait 11 et ainsi de suite.

« Notre équipe est venue avec la sensation que nous n’avions pas les attentes pour gagner la médaille d’or, a dit Duhamel, la capitaine de l’équipe du Canada. Mais tout le monde est satisfait de ses efforts et nous bâtissons cette équipe canadienne pour le prochain Trophée mondial en 2017 et, bien sûr, les Jeux olympiques en 2018 où nous viserons un meilleur résultat.

« Nous devons terminer notre saison avec la tête bien haute. »

Dans le programme libre féminin, Elizaveta Tuktamysheva et Elena Radionova, toutes deux de Russie, ont terminé les deux premières pour donner 23 points aux Russes dans le classement par équipe, mais pas suffisamment pour rattraper les Américains.

Gabrielle Daleman, de Newmarket, en Ontario, a terminé huitième et Alaine Chartrand, de Prescott, en Ontario, 11e.

Compétition complète: http://www.isuresults.com/results/wtt2015/

Le Canada demeure quatrième au Trophée mondial par équipe de l’ISU

TOKYO – Des deuxièmes places dans le programme court en couples et en danse libre n’ont pas été suffisantes pour faire grimper le Canada dans le classement, vendredi, au Trophée mondial par équipe de patinage artistique de l’ISU.

Le Canada, médaillé olympique d’argent, demeure quatrième avec 63 points avec une journée decompétition restante. Les É.-U. sont en tête avec 83 points. Le Japon est deuxième avec 79 et la Russie troisième avec 77.

Dans la danse libre, les champions du mondeGabriella Papadakis et Guillaume Cizeron, de France, ont terminé premiers, devant Kaitlyn Weaver etAndrew Poje, de Waterloo, en Ontario, par moins de deux points. Les Canadiens ont gagné la danse courte, jeudi.

Pour chaque épreuve le pays gagnant obtient 12 points, la deuxième place vaut 11 points et ainsi de suite. Les six premiers pays classés au monde se livrent la lutte pour la couronne mondiale par équipe.

Dans le programme court en couples, Wenjing Sui etCong Han, de Chine, sont premiers devant les champions du monde Meagan Duhamel, de Lively, en Ontario, et Eric Radford, de Balmertown, en Ontario, deuxièmes.

Le programme libre masculin a été remporté parYuzuru Hanyu, du Japon. Nam Nguyen, de Toronto, s’est classé septième et Jeremy Ten, de Vancouver, neuvième.

La compétition se terminera samedi avec les programmes libres en couple et féminin.

Résultats complets: http://www.isuresults.com/results/wtt2015/

Comment les juges déterminent l’équipe médaillée d’or en patinage synchronisé

Les quatre éléments – synchronisation, espacement, vitesse et force – étaient en montre aux Championnats du monde ISU de patinage synchronisé 2015, tenus les vendredi 10 avril et samedi 11 avril, au FirstOntario Place, à Hamilton, en Ontario. Revivez les performances du programme court et du programme libre des meilleures équipes de patinage synchronisé au monde, y compris les performances médaillées d’or de l’équipe canadienne NEXXICE, de Burlington, Ontario.

Apprenez ci-dessous comment les juges déterminent quelle équipe mérite la médaille d’or.

Patinage synchronisé – l’arme secrète

Avec des équipes de huit à vingt patineurs sur la glace, exécutant des mouvements rapides et complexes, côte à côte, au même moment, ce sport exige des nerfs d’acier, de l’adaptabilité, de la maîtrise, de la confiance et du travail d’équipe. Comme toute autre discipline du patinage, la vitesse, la puissance, le travail de carre, les habiletés de patinage et la chorégraphie sont importants, de même que des éléments techniques supplémentaires comme l’exactitude des formations (voir ci-dessous), les transitions et la précision des mouvements au sein de l’équipe. Songez à quel point il est difficile d’atteindre tous ces objectifs avec seulement deux personnes sur la glace en patinage en couple ou en danse, puis ajoutez des patineurs supplémentaires et des mouvements plus difficiles à exécuter… et vous aurez une idée beaucoup plus claire de ce en quoi consiste le sport, pourquoi il est si difficile et pourquoi sa popularité s’accroît partout dans le monde.

De nombreux pays ont leur propre version d’un programme de patinage synchronisé, qui commence par l’initiation de jeunes patineurs à l’expérience et aux avantages de participer à cette discipline spécialisée du sport. Dans le cadre d’une équipe, chaque patineur peut éprouver les sensations fortes que procure la compétition et la réussite qui découle de la participation. Mais prenez garde! Comme toute autre discipline du patinage, une fois que vous êtes mordu de patinage synchronisé, ce qui peut être au départ un simple désir de vouloir apprendre à patiner pour le plaisir peut devenir sérieusement compétitif!

Pour attirer de nouveaux membres, le programme de patinage synchronisé du Canada commence tôt et compte toute une gamme d’expertise, des débutants jusqu’à divers niveaux junior, senior et adulte, chacun basé dans une certaine mesure sur l’âge et l’habileté. Des équipes peuvent se former simplement pour le plaisir et le loisir, par exemple pour une apparition à un spectacle sur glace, ou elles peuvent avoir des objectifs plus sérieux de compétitions, d’auditions, de collectes de fonds, d’engagement à long terme et d’entraînement approfondi sur glace et hors glace.

Pour harmoniser la compétition de patinage synchronisé de niveau élevé avec les autres épreuves de patinage, les équipes juniors et seniors doivent concourir dans des programmes courts et libres, chacun avec des éléments requis pour assurer un programme bien équilibré. Les performances sont jugées en utilisant le système international de notation, en vertu duquel la note technique dépend de la difficulté de l’élément et de la qualité de son exécution et la note des composantes du programme tient compte de la qualité des habiletés de patinage, de la performance, de la chorégraphie, des transitions et de l’interprétation musicale.

Ceci vous semble familier?

Aussi semblable que puisse être la structure de ces événements à la compétition traditionnelle, vous ne verrez pas de triples sauts ou de pirouettes compliquées durant le patinage synchronisé… ou du moins pas encore. Bien que ces éléments s’intégreront probablement dans le sport à un moment donné, vous verrez aujourd’hui le patinage qui est le plus exigeant au point de vue technique et la chorégraphie qui est la plus créative aux quatre coins du globe.

En patinage synchronisé, gardant à l’esprit que tous les éléments doivent être exécutés à l’unisson avec vitesse, puissance, maîtrise et une couverture maximale de la glace, voici les formations de base :

Ligne : une seule ligne, des lignes parallèles ou des lignes diagonales

Bloc : une formation rectangulaire comptant au moins trois lignes parallèles couvrant la longueur de la glace avec des lignes rapprochées et une égale distance entre les patineurs

Cercle : une forme constamment ronde, pivotant au moins 360°, les patineurs étant espacés également sans aucune traction ou aucun tiraillement entre les patineurs

Pirouette : pirouette en solo exécutée à l’unisson avec un minimum de 3 révolutions

Entrecroisement : la moitié de l’équipe croise individuellement l’autre moitié

Roue : formation qui doit pivoter au moins 360°, pour laquelle tous les patineurs tournent autour d’un point commun, comme les rayons d’une roue

Levée de groupe : deux patineurs ou plus soulèvent un ou plusieurs patineurs à n’importe quelle hauteur, puis les posent sur la glace

Formation créative : mouvements novateurs, éléments ou mouvements de style libre qui tiennent compte de la musique, exécutés individuellement, deux par deux ou en groupe

Mouvements : séquence fluide d’au moins 3 différents mouvements de patinage, p. ex. spirales, Ina Bauer, grands aigles, etc., exécutés avec de fortes carres et des pas de liaison

Aucune prise : semblable à une formation de bloc, sauf que les patineurs ne sont pas liés — l’équipe doit maintenir le bloc de 4 ou 5 lignes ainsi que l’espace pendant l’exécution de virages et de pas de liaison à l’unisson sur toute la longueur ou la diagonale de la surface de la glace

La première étape pour apprécier le patinage synchronisé est d’être en mesure d’identifier les formations susmentionnées. Une fois que vous les reconnaîtrez, vous pourrez ensuite vous poser les questions suivantes afin de déterminer la qualité et la difficulté du mouvement.

  • Est-ce que chaque patineur fait exactement la même chose dans les formations?
  • Est-ce que les patineurs sont proches et à distance égale les uns des autres? (Il est beaucoup plus difficile d’être proche!)
  • Et ce que les éléments semblent faciles et aisés, sans tirer ou pousser (tension), entre les patineurs?
  • Est-ce que les formations sont claires et précises?
  • Sont-elles maintenues pendant le temps exigé ou couvrent-elles la surface de glace exigée?
  • Est-ce que les transitions entre les mouvements semblent homogènes?
  • Les lignes sont-elles droites?
  • Est-ce que la performance est exécutée habilement et avec confiance?
  • Est-ce que tout élément a été rendu plus difficile par l’ajout de jeux de pieds, de changements de direction, de pivots ou de chorégraphie qui rend l’élément plus difficile à bien exécuter ou la formation plus difficile à maintenir?

Et voilà… vous connaissez maintenant les éléments de base.

Pendant que les athlètes mettront à l’épreuve leurs habiletés… avec ces lignes directrices… vous pourrez maintenant évaluer aussi les vôtres.

Le Canada est quatrième après la première journée du Trophée mondial par équipe de l’ISU

TOKYO – Kaitlyn Weaver et Andrew Poje, de Waterloo, en Ontario, ont gagné la danse courte et le Canada est quatrième après la première journée de compétition dans le Trophée mondialpar équipe de patinage artistique de l’ISU.

Les É.-U. sont en tête avec 48 points, suivis parle Japon et la Russie à égalité avec43. Le Canada, le médaillé olympique d’argent l’hiver dernier, a 31 points.

Dans la danse courte, Weaver et Poje ont battu leur meilleure note des championnats du monde du mois dernier en obtenant 73,14 points. Madison Chock et Evan Bates, des É.-U., sont deuxièmes avec 72,17 points et les champions du monde Gabriella Papadakis etGuillaume Cizeron, de France, sont troisièmes avec 70,86.

La première place de Weaver et Poje vaut 12 points pour la note d’équipe tandis que les Américains en ont obtenu 11 et les Français 10.

Gracie Gold, des É.-U., domine le classement du programme court féminin, suivie parElizaveta Tuktamysheva, de Russie, et sacompatriote Elena Radionova. Gabrielle Daleman, de Newmarket, en Ontario, et AlaineChartrand, de Prescott, en Ontario, sont huitièmes et neuvièmes pour un total de neufpoints pour le classement d’équipe. Les Russes et les Américaines ont obtenu 21 points dans l’épreuve.

Dans le programme court masculin, YuzuruHanyu, du Japon, Han Yan, de Chine, et Jason Brown, des É.-U., sont les trois premiers. Nam Nguyen, de Toronto, est sixième et Jeremy Ten, de Vancouver, 10e. Cela a valu 10 points pour leCanada tandis que le Japon en a obtenu 21 et les É.-U. 16.

La compétition se poursuivra vendredi avec le programme court en couples avec les champions du monde canadiens MeaganDuhamel et Eric Radford et les programmes libres en danse et masculin.

Résultats complète: http://www.isuresults.com/results/wtt2015/

Patinage Canada célèbre la Journée nationale des officiels

Bonne Journée nationale des officiels à tous les officiels bénévoles de Patinage Canada!

Aujourd’hui nous célébrons et honorons les contributions de nos officiels dévoués et passionnés dans tout le pays. Du niveau débutant à olympique, les officiels représentent les piliers de notre sport dans toutes les disciplines. À titre de juges, d’arbitres, de spécialistes de données, d’évaluateurs, de spécialistes et de contrôleurs techniques, nos officiels appuient la participation de tous les patineurs durant les journées de tests, les compétitions, les séances de surveillance, les ateliers et beaucoup plus!

Pourquoi devient-on officiel? Que faut-il pour avoir du succès en tant qu’officiel? Comment puis-je participer? Voici quelques-unes des questions qui pourraient venir à l’esprit de quiconque s’intéresse au sport (patineur, entraîneur, parent, etc.). Nous avons donc contacté certains de nos officiels actuels de partout au pays pour vous donner un aperçu de leurs cheminements comme officiels.

Richard Valleesection du Nord de l’Ontario, juge/évaluateur (depuis presque 40 ans)
Après avoir décidé de mettre fin à mes fonctions d’entraîneur, je voulais néanmoins rester impliqué dans le sport et on m’a suggéré de me joindre au rang des juges. Ma mère, une juge de tests de bas niveaux, m’a encouragé à poursuivre dans cette direction qui finirait par aider notre club local de patinage en défrayant les coûts futurs du recours à des juges pour les séances de tests. J’ai amorcé ma formation par l’examen de documentation sur la notation et la participation à des séances de tests pour en apprendre autant que possible. À mesure que j’ai avancé dans les niveaux de tests, Norm Carscallen, un juge de niveau international de Sudbury, en Ontario, qui avait jugé plusieurs de mes tests de patinage a été mon mentor, m’encourageant à progresser dans les rangs.

L’avancement dans les niveaux de compétition a mené à la participation à des activités connexes, notamment à du travail dans des comités de section et nationaux, à la facilitation de stages et de séminaires et à la surveillance de patineurs.

À titre de juge de compétition, j’ai eu la chance d’atteindre le statut de juge de niveau canadien et international grâce aux conseils de plusieurs officielles très estimées : Jane Garden, Joyce Hisey et, en particulier, Jean Mathews et Elizabeth Clark. En réfléchissant à mes près de 40 ans comme officiel de Patinage Canada, je crois qu’il est extrêmement important pour les juges de partager leurs connaissances, leur expertise et leur expérience afin d’aider les autres à atteindre leurs objectifs. Ma vie a été enrichie par mes merveilleuses expériences à titre de juge, mes amitiés durables et l’immense satisfaction que m’a procurée mon travail avec les parents, les entraîneurs, les bénévoles et, tout particulièrement, les patineurs.

Lyse Prendergastsection de la Colombie-Britannique et du Yukon, spécialiste de données (depuis 2013)
Après de nombreuses années d’engagement dans le patinage artistique, débutant moi‑même comme patineuse et étant plus tard parent, bénévole de club, membre du conseil d’administration, puis administratrice de club, j’ai décidé de poursuivre ma participation dans le sport en amorçant ma formation pour devenir spécialiste de données, il y a environ deux ans. Ce fut une expérience formidable jusqu’à présent, qui m’a permis de rester impliquée dans le patinage tout en me mettant vraiment moi-même au défi et acquérant de nouvelles habiletés et connaissances. En plus d’apprendre à connaître les détails du rôle de spécialiste de données, j’ai aimé apprendre davantage sur le sport lui‑même, continuant à maintenir une relation avec les patineurs, les entraîneurs et les officiels, que j’ai appris à connaître au cours de mes années en tant que bénévole de club et de membre du personnel. Nous comptons une excellente équipe de spécialistes de données en Colombie-Britannique et le mentorat que j’ai reçu de gens comme Sharon Dahl, Lorraine Mapoles et Wayne Sutherland a été incroyable. Pour les spécialistes de données, les heures de compétition sont souvent longues et exigeantes et parfois ponctuées de problèmes techniques difficiles, mais j’aime beaucoup faire partie d’une équipe où tout le monde se voue au sport, travaille dur, s’occupe les uns des autres et se regroupe au besoin.

Chelsey Schaffelsection de l’Alberta, des Territoires du Nord-Ouest et de Nunavut, spécialiste technique, contrôleuse technique et juge de patinage synchronisé (depuis 2006)
J’ai toujours été très analytique en ce qui concerne les programmes de patinage synchronisé que j’exécutais et que je regardais et j’étais donc très intéressée par le rôle de spécialiste technique lorsque le nouveau système de notation a été lancé. J’ai été invitée à participer au séminaire de formation des spécialistes techniques au moment où je pouvais commencer à voir ma carrière comme patineuse s’achever en raison des coûts, des blessures et d’autres engagements dans ma vie. J’ai réussi l’examen et bien que j’ai continué à concourir pendant deux saisons de plus, j’ai aussi eu l’occasion d’exercer mes fonctions d’officielle et de découvrir que j’aimais énormément ce rôle. Être en mesure de continuer à patiner et de tâter le terrain au même moment comme officielle a beaucoup facilité la transition de la compétition et je me suis rendu compte que le rôle de spécialiste technique était parfait parce que je pouvais toujours travailler dans un environnement d’équipe, qui m’avait attirée tout d’abord au patinage synchronisé (qu’on appelait « patinage de précision » à mes débuts!).

J’aime éduquer les entraîneurs et les patineurs et faire des rétroactions aux équipes. Les critères et les processus de notation semblaient très mystérieux quand j’ai commencé à concourir et j’estime que le système de notation CPC favorise vraiment le dialogue entre les officiels et les concurrents. Il est très gratifiant de voir que vos paroles ont une incidence positive sur le développement de l’équipe.

Être une officielle exige un plus grand engagement en termes de temps et le travail est plus dur que la plupart des gens ne s’en rendent probablement compte, mais c’est aussi beaucoup plus enrichissant que je ne l’aurais jamais cru. Avoir la meilleure place pendant les compétitions est un avantage évident, mais je peux aussi apprendre et enseigner, voyager, rencontrer des gens de partout au monde qui aiment parler de patinage synchronisé autant que moi et demeurent impliqués dans un sport sensationnel. Les expériences que j’ai eues comme patineuse de patinage synchronisé ont eu un impact positif sur de nombreux aspects de ma vie et je sais qu’en offrant bénévolement mon temps, je donne à d’autres patineurs la chance de vivre aussi ces expériences.

Benoît Lavoiesection du Québec, juge et contrôleur technique (depuis 1982)
En tant que débutant, je rêvais des Jeux olympiques. Jeune garçon, j’étais un grand partisan du mouvement olympique. J’avais une optique tout à fait réaliste en tant qu’athlète, même lorsque j’ai concouru au niveau national senior. J’ai voulu rester impliqué après ma carrière et lorsqu’un programme accéléré a été créé pour former les nouveaux officiels, je me suis engagé dans cette voie en 1982. Être un officiel m’a permis de rester actif et d’appliquer avec précision les règlements techniques en plus de rester en quelque sorte impliqué avec les athlètes et la famille du patinage qui m’ont tant donné depuis tellement d’années.

Je recommanderais devenir un officiel parce que vous occupez la meilleure place durant les événements, il s’agit de la deuxième meilleure famille où contribuer en tant que bénévole et le meilleur organisme de sport au monde.

Beaucoup de gens ont contribué à m’inciter à devenir un meilleur officiel : Sally Rehorick m’a tout d’abord inspiré à une conférence de patinage. Eva Finlay a été ma mentore pour tous mes niveaux jusqu’à senior. Debbie Islam a été un modèle de rôle pour moi afin de devenir un officiel de niveau international.

J’ai plusieurs moments favoris à titre d’officiel, mais je crois que l’un des meilleurs serait d’avoir eu le privilège d’être juge aux Jeux olympiques d’hiver en 2002 quand Salé et Pelletier ont remporté la médaille d’or dans l’adversité. J’estime que j’ai contribué d’une manière spéciale et pour assurer la crédibilité de notre sport et le respect des valeurs olympiques. J’étais tellement fier.

Nancy Braysection de la Nouvelle-Écosse, juge de STAR 1-4 (depuis 2014)
Plusieurs raisons m’ont incitée à devenir une officielle, l’une d’entre elles étant de redonner à un sport qui m’a tellement donné. Le patinage artistique m’a appris la valeur de ne jamais abandonner et a créé en moi une base solide pour la forme physique, qui existe toujours aujourd’hui. Je suis aussi devenue une officielle pour rester activement engagée dans le sport. Étant une nouvelle maman, je ne peux consacrer le temps que l’entraînement exigerait. Être une officielle me donne plus de flexibilité, me permet de prendre plaisir à regarder les patineurs se développer et, en même temps, approfondir mes propres connaissances du sport. C’est une situation gagnant-gagnant; je peux redonner au sport que j’aime et faire quelque chose de positif pour moi qui s’adapte facilement à mon horaire chargé.

Vous aimez le sport du patinage artistique? Vous souhaitez en savoir plus sur le sport et vous joindre à une équipe passionnée et dévouée?

Que vous ayez acquis de l’expérience comme patineur vous-même ou passé beaucoup de temps à la patinoire comme partisan de patinage ou parent d’un patineur ou d’une patineuse, des occasions s’offrent à vous comme officiel! Pour plus de renseignements sur les possibilités de perfectionnement comme officiel, veuillez contacter votre bureau de section.

Patinage Canada déplore le décès de Sheldon Galbraith, entraîneur intronisé au Temple de la renommée

Sheldon Galbraith, entraîneur intronisé au Temple de la renommée de Patinage Canada, est décédé hier, à l’âge de 92 ans, à Toronto.

M. Galbraith détenait un record de succès inégalés par tout autre entraîneur canadien. Il était un éducateur dévoué et un innovateur technique qui a mené ses patineurs à des titres mondiaux en patinage en simple masculin et féminin, en patinage en couple ainsi qu’aux premières médailles d’or olympiques du Canada en simple féminin et en patinage en couple.

Après une carrière couronnée de succès en tant que patineur, il est devenu entraîneur au Club Minto en 1946, passant ensuite au Club de patinage de Toronto en 1949. Au nombre de ses élèves se trouvaient Barbara Ann Scott, Frances Dafoe et Norris Bowden, Barbara Wagner et Robert Paul ainsi que Donald Jackson. Il a été l’entraîneur de l’équipe olympique en 1948, 1956 et 1960 et a joué un rôle-clé dans la formation de l’Association des entraîneurs de patinage artistique du Canada.

M. Galbraith a été intronisé au Panthéon des sports canadiens en 1980 à titre de tout premier entraîneur de patinage artistique honoré. Plus tard, il est entré au Temple de la renommée de Patinage Canada, au World Figure Skating Museum and Hall of Fame et au Temple de la renommée de l’Association des entraîneurs de patinage artistique du Canada. Il est devenu Membre de l’Ordre du Canada en 1999 et a reçu l’Ordre de l’Ontario en 2005.

Patinage Canada offre ses sincères condoléances à la famille et aux amis de Sheldon Galbraith.