Les patineurs au Défi Patinage Canada 2014 cherchent des places aux Championnats canadiens

OTTAWA (ONT.) – Environ 500 patineurs se rendront à Regina, Sask., en vue du Défi Patinage Canada 2014, qui se déroulera du 4 au 8 décembre 2013. L’événement de cette année marque la troisième année consécutive que l’événement a lieu à The Co‑Operators Centre à Evraz Place.

Il s’agit du seul événement de qualification pour les patineurs novices, juniors et seniors qui souhaitent se tailler une place au 100e anniversaire des Championnats nationaux de patinage Canadian Tire 2014, qui auront lieu du 9 au 15 janvier 2014, à Ottawa, Ont. Pour se qualifier en vue du Défi Patinage Canada 2014, tous les patineurs ont avancé par l’intermédiaire de leurs sections d’appartenance.

Au Défi Patinage Canada 2014 seront aussi couronnés les champions pré-novices canadiens de 2014 chez les hommes, les femmes, en patinage en couple et en danse sur glace.

Les membres de l’équipe nationale et les médaillés de bronze des Championnats canadiens Paige Lawrence, 23 ans, de Kennedy, Sask., et Rudi Swiegers, 26 ans, de Kipling, Sask., représenteront leur section d’appartenance de la Saskatchewan dans la discipline de patinage en couple senior. Le médaillé de bronze des Championnats canadiens Andrei Rogozine, 20 ans, de Richmond Hill, Ont., concourra chez les hommes seniors. La division des femmes seniors comptera trois médaillées des Championnats canadiens 2013, soit Kaetlyn Osmond, 17 ans, de Marystown, T.-N. et Sherwood Park, Alb., Gabrielle Daleman, 15 ans, de Newmarket, Ont., et Alaine Chartrand, 17 ans, de Prescott, Ont.

Parmi les autres importants aspirants à une médaille mentionnons les membres de l’équipe nationale Liam Firus, 20 ans, de North Vancouver, C.-B., chez les hommes seniors, Véronik Mallet, 19 ans, de Sept-Îles, Qc, chez les femmes seniors, et Kharis Ralph, 21 ans, de Toronto, Ont., et Asher Hill, 22 ans, de Pickering, Ont., en danse sur glace senior. De plus, le triple champion canadien Emanuel Sandhu, 33 ans, de Vancouver, C.-B., concourra à Regina pour la deuxième année consécutive à la suite d’une pause de six ans.

Au nombre des concurrents locaux de Regina se trouvent Ai Lin (femmes pré-novices), Koen Kucher-Paulmark (hommes pré-novices), Nina Hill (femmes novices) et Garrett Gosselin (hommes seniors).

Les billets d’admission générale sont en vente à The Co-Operators Centre à Evraz Place tout au long de l’événement. Les billets toutes épreuves coûtent 40 $, les billets de jour seront en vente pour 10 $ mercredi, jeudi et vendredi, et 15 $ samedi et dimanche. L’entrée est gratuite pour les enfants de 12 ans et moins.

Les médias qui n’ont pas fait de demande d’accréditation sont priés de contacter Allan Gordon, adjoint, Communications. Il sera le contact médiatique à l’événement et on pourra communiquer avec lui sur place au 613.229.7114 ou à l’adresse [email protected].

Elvis Stojko repousse encore les limites après sa carrière

C’est indubitable. Lorsque le triple champion du monde de patinage artistique Elvis Stojko, âgé de 41 ans, fait son apparition, il dégage toujours une certaine énergie, ce qu’il a toujours fait et ce qu’il fera toujours.

Il est bronzé, mince et semble aussi en forme que lorsqu’il concourait et avait remporté ses deux médailles d’argent olympiques et sept championnats canadiens. « Moins de craintes et plus d’espoir », voilà son mantra.

Maintenant, il a d’autres défis en vue : courses de karts (« Ils vont à toute allure », affirme-t-il à propos de ses karts, ce qui est tellement lui) et chanter dans le spectacle de Broadway, Chicago, à New York et Toronto. Et, il participe toujours à des spectacles et des carnavals. Il termine son autobiographie, qui sera publiée l’an prochain. Il travaillera aussi comme journaliste pour Yahoo.com aux Jeux olympiques de Sotchi, comme il l’a fait à Vancouver. Il est tellement occupé, mais plein de vie avec tout ce qu’il mène de front et tout le divertissement.

Ces Jeux olympiques seront différents des derniers pour lui, lorsqu’il a pris parti pour Evgeny Plushenko et le concept qu’un patineur ne devrait pas être un champion olympique sans l’exécution d’un quadruple saut. Depuis Vancouver, le quadruple saut a fait un retour en force, compte tenu de modifications apportées aux règlements qui accordent plus de points au saut de quatre rotations et d’un changement aux règlements sur la rotation insuffisante qui évite qu’un saut triché soit extrêmement grave. Même le jeune Russe Maxim Kovtun, qui ne se rendra peut-être pas aux Jeux, prévoit exécuter cinq quadruples sauts.

« Les patineurs repoussent maintenant les limites », signale Elvis. « Les patineurs exécutent à présent des quadruples Lutz. C’est ce que j’appelle repousser les limites. C’est sensationnel à voir et de nouveau excitant. Ceci ajoute encore un élément de risque. Maintenant, on est retourné à la norme qui devrait exister. »

Il est bien conscient de ses faiblesses et de ses points forts lorsqu’il concourait. « Aucun athlète ne possède tout », soutient Elvis. Il a vu des athlètes qui se concentrent trop sur leurs talents naturels, mais négligent leurs faiblesses, à leur propre péril.

« J’avais un don naturel comme athlète, capable de me concentrer et je faisais preuve de beaucoup de volonté », ajoute Elvis. Son sobriquet n’était pas Terminator pour rien; dans les annales du patinage artistique, il y aura toujours la photo d’Elvis se tordant de douleur au terme de son programme long aux Jeux olympiques de Nagano, qu’il a exécuté malgré avoir subi une blessure à l’aine durant la semaine, qu’il avait aggravée pendant le programme.

« Il y avait d’autres choses au patinage auxquelles je devais vraiment travailler », a-t-il signalé. « L’une était l’aspect cardio. Une autre était que beaucoup de gens croyaient qu’en raison de mon côté sportif, je n’étais pas artistique, donc je devais l’être. C’était toujours une lutte pour moi et quelque chose pour laquelle je devais travailler et vraiment m’entraîner. »

Elvis a rencontré Patrick Chan, l’an dernier, durant quelques spectacles pendant l’hiver. Elvis, le champion du monde de 2008 Jeff Buttle, le quadruple champion du monde Kurt Browning et Patrick se produisaient dans le même spectacle. Patrick et lui se sont bien entendus. « C’est un type bien », affirme Elvis.

« Seule la vérité peut nous rendre plus fort. Et, les gens vont toujours dire à Patrick qu’il est toujours sensationnel. »

Patrick savait qu’il pouvait apprendre beaucoup d’Elvis, l’un des concurrents les plus coriaces à avoir jamais mis pied sur la glace. Il lui a posé plusieurs questions sur les préparatifs, l’entraînement et la compétition.

Elvis a conseillé à Patrick de ne pas se soucier durant la semaine de réussir chaque entraînement. « Tu commences à faire cela et il ne te restera plus rien », a dit Elvis. « Tu serais une proie facile si je concourais contre toi. »

« Que veux-tu dire? », lui a demandé Patrick.

« Je m’assurerais d’exécuter mes sauts devant toi », a répondu Elvis. « Je les réussirais tous, je te pomperais, simplement pour que tu t’épuises durant la semaine et n’ait plus rien à donner à la fin. »

Elvis lui a dit que lorsqu’il a concouru aux Championnats du monde en 1997, il a participé à la séance d’entraînement le matin du programme long, a réussi trois sauts, masqué son programme, puis a quitté la glace. Les gens se sont demandé si quelque chose n’allait pas.

Il a exécuté le programme long sans faute et remporté le titre mondial. « J’avais confiance en moi », a soutenu Elvis. « Je n’avais pas à réussir et à impressionner à chaque entraînement ». Il a dit à Patrick que les gens parlaient de son entraînement, mais ne se rappelaient que de sa compétition. Ça fait partie de la confiance qu’on a en soi », a ajouté Elvis. « Tu dois avoir confiance qu’il n’est pas nécessaire de toujours gagner en tout et partout, mais toujours croire que tu es capable. Tu devrais déjà le savoir. »

Elvis ne manque pas de confiance. Il participe à des courses de karts avec des athlètes qui ont la moitié de son âge. Ce ne sera pas un passe-temps pour lui. Il repousse les limites et se sert de sa concentration pour aller plus vite. Ceci deviendra son principal intérêt alors qu’il finira par laisser le monde du patinage derrière lui. En mars, au théâtre Princess of Wales à Toronto, il jouera le rôle intimidant de l’avocat enjôleur Billy Flynn dans Chicago – et ce ne sera pas sa première fois sur scène. Il a aussi chanté dans Grease à Toronto et a sorti un album. Un fait peu connu : son père, Steve Elvis, était un chanteur talentueux.

Il semble qu’il n’y ait rien qu’Elvis ne puisse faire. C’est un état d’esprit.

Beverley Smith

Deux nouvelles cadres supérieures nommées à Patinage Canada

OTTAWA (ONT.) – Patinage Canada a nommé deux nouvelles cadres supérieures. Patricia Chafe se joint à l’organisation à titre de chef, Sport tandis que Bethany Tory devient la chef, Opérations.

« Ces cadres apporteront de nouvelles idées et permettront d’accroître l’efficacité opérationnelle en vue du travail axé sur le plan stratégique de 2014-2018 de Patinage Canada », a déclaré Dan Thompson, chef, Direction générale de Patinage Canada. « Je suis persuadé qu’elles insuffleront toutes deux une nouvelle énergie et de nouvelles compétences dans l’organisation, renforçant nos résultats et aidant à assurer que le Canada demeure un chef de file mondial du patinage. »

Le rôle de chef, Sport est une nouvelle fonction à Patinage Canada, qui englobe toutes les tâches liées aux athlètes, entraîneurs et officiels.

Patricia Chafe revient à Patinage Canada pour pourvoir ce poste après avoir géré son propre cabinet de conseil pendant plusieurs années. Elle se concentrera sur l’application de la stratégie de Patinage Canada à la gamme entière de programmes de développement des athlètes, des entraîneurs et des officiels, y compris les programmes de patinage, la haute performance, l’équipe nationale et l’organisation des compétitions. Comptant de vastes antécédents dans le sport en tant que patineuse, entraîneure et officielle, elle possède une compréhension unique de tous les aspects du patinage. Elle a aussi offert un soutien analytique en vue des congrès de l’Union internationale de patinage (ISU) et servi d’analyste de la performance des équipes mondiales et olympiques de Patinage Canada. Patricia est titulaire d’un doctorat et d’un baccalauréat en éducation de l’Université Dalhousie ainsi que d’une maîtrise en mathématiques de l’Université de Waterloo. Elle entre en fonction le 2 décembre 2013.

À titre de chef, Opérations, Bethany Tory sera chargée de l’exploitation de l’association, de la direction de ses services aux membres, des finances et de l’administration ainsi que de la stratégie en matière de technologies. Tout récemment, Bethany occupait le poste de directrice générale des services aux membres de Scouts Canada. Elle apporte dans son nouveau rôle une vaste expérience en leadership, gestion de programmes, planification stratégique, gestion financière et établissement du budget, engagement d’intervenants et gouvernance d’entreprise. Ancienne patineuse de compétition et entraîneure qualifiée de patinage artistique, elle est diplômée du programme de MBA de l’Université Queen’s et détient un baccalauréat ès arts de l’Université Carleton. Elle entre en fonction le 25 novembre 2013.

Le troisième poste de l’équipe de direction de Patinage Canada, qui doit être doté au début de janvier, est celui de chef, Marketing, chargé de l’expansion commerciale, des communications, des commandites, du marketing, du contenu numérique et de la gestion des événements.

Les Canadiens décrochent des places pour la finale du Grand Prix

MOSCOU – Les danseurs Kaitlyn Weaver et Andrew Poje, de Waterloo, en Ontario, et l’équipe de couples Kirsten Moore-Towers, de St. Catharines, en Ontario, et Dylan Moscovitch, de Toronto, ont décroché des places pour la finale du Grand Prix du mois prochain de l’UIP en gagnant des médailles, samedi.

Lors de la sixième et dernière étape du circuit avant la finale, Weaver et Poje ont obtenu la meilleure note dans la danse libre de samedi pour gagner la médaille d’argent avec 163,14 points. Ils avaient aussi terminé deuxièmes à Patinage Canada le mois dernier.

Ekaterina Bobrova et Dmitri Soloviev, de Russie, ont conservé le premier rang avec 168,32 points et Madison Chock et Evan Bates, des É.-U., se sont classés troisièmes avec 153,37.

«Nous sommes très satisfaits de notre danse libre, a dit Poje. Nous voulions nous assurer de revenir forts après une note décevante dans notre programme court. Ce n’est pas une meilleure note de la saison, mais pour nous c’était comme une meilleure performance de la saison.»

Poje a dit que lui et Weaver n’ont rien gardé samedi.

«À Patinage Canada nous avons été un peu hésitants, a-t-il dit. Donc nous voulions nous assurer, aujourd’hui, que nous montrions de l’émotion et de la douceur aux bons moments. Nous étions un peu plus forts aussi dans nos éléments techniques. Nous avons un très bon momentum présentement.»

Piper Gilles et Paul Poirier, de Toronto, ont terminé sixièmes.

En couples, Aliona Savchenko et Robin Szolkowy, d’Allemagne, ont gagné la médaille d’or avec 206,33 points. Vera Bazarova et Yuri Larionov, de Russie, ont terminé deuxièmes avec 201,61 et Moore-Towers et Moscovitch ont arraché la médaille de bronze avec 188,73.

Les Canadiens ont poursuivi leur vague de succès en 2013, qui a inclus trois médailles internationales et une quatrième place aux championnats du monde. Samedi, Moore-Towers a chuté lourdement à la fin d’une portée, se blessant à une hanche.

«Aucun de nous n’a eu son meilleur patinage aujourd’hui, a dit Moore-Towers. C’était un peu croche par moments, mais rien de ce que nous avons raté est quelque chose qui nous inquiète vraiment. Nous continuerons de nous entraîner de la même manière et nous sommes toujours confiants. Notre objectif était de nous qualifier pour la finale du Grand Prix et nous avons réussi.»

Moscovitch a dit que le couple est venu à la compétition bien préparé à la suite de solides entraînements depuis Patinage Canada il y a un mois.

«Nous serons définitivement affamés lors de la finale du Grand Prix, a-t-il dit. C’est toujours spécial de participer à la finale, spécialement lors d’une année olympique. C’est une occasion d’être parmi les six premiers au monde et y concourir nous préparera bien pour la deuxième moitié de la saison.»

Le Canada a qualifié cinq inscriptions pour la finale du Grand Prix qui aura lieu du 5 au 8 décembre à Fukuoka, au Japon. Les trois autres sont Patrick Chan, de Toronto, en simple masculin, Tessa Virtue, de London, en Ontario, et Scott Moir, d’Ilderton, en Ontario, en danse, et Meagan Duhamel, de Lively, en Ontario, et Eric Radford, de Balmertown, en Ontario, en couples.

Louis Daignault

Patinage Canada fait front commun pour la Semaine de la sensibilisation à l’intimidation

Les clubs de Patinage Canada sont un endroit agréable et accueillant pour les enfants, les adolescents et les parents. Nous sommes fiers d’avoir vigoureusement pris position à propos de l’intimidation par l’intermédiaire de notre Politique sur les plaintes des membres, qui se trouve dans notre Manuel des règlements. Cette semaine, conjointement avec la Semaine de la sensibilisation à l’intimidation, nous avons renforcé notre point de vue par un énoncé de position sur l’intimidation, qui met l’accent sur notre tolérance zéro à cet égard.

Nos membres sont le visage et sont au cœur de notre organisation. Qu’il s’agisse de nos bénévoles, patineurs de Patinage Plus, patineurs adultes, officiels, athlètes de haute performance et membres du personnel, nous voulons continuer à favoriser un environnement qui permet à chacun de se sentir le bienvenu et en sécurité.

C’est un point de vue que défend passionnément la médaillée d’argent olympique et entraîneure, Elizabeth Manley. « Si nous nous penchons sur la question de l’intimidation, dont tellement sont victimes, nous devons prendre position et informer nos jeunes que nous les appuyons. Il n’y a pas de place pour l’intimidation nulle part et surtout pas à la patinoire. »

« Ensemble, nous devons lutter contre ce fléau et rassurer nos jeunes qu’ils vivent dans un environnement plus sûr. Si vous savez que quelqu’un est victime d’intimidation, dites le. Si nous dénonçons l’intimidation, nous rendrons la vie tellement plus facile pour tout le monde », a conclu Elizabeth.

Nous sommes tous responsables de créer une atmosphère qui inclut et accepte tous les membres; nous incitons tous les membres à dénoncer avec nous l’intimidation sous toutes ses formes.

L’énoncé de position de Patinage Canada sur l’intimidation se trouve dans le site de Connexion des membres, sous « Membres ».

Les clubs de Patinage Canada montrent leur talent de patinage grâce au programme Mini Blades

Georgi Reidl, une patineuse artistique âgée de 12 ans, peut exécuter une superbe spirale et étirer ses jambes de façon interminable. Austin Martell, joueur de hockey intrépide de 12 ans, porte une tuque rayée, un cadeau de Noël qu’il semble toujours avoir sur la tête. Et, il ne recule devant rien.

Ensemble, ces athlètes de la petite ville de Stayner, Ont., sont les champions Mini Blades du Canada. Ils font partie de la montée d’un mouvement clandestin dans les clubs de patinage canadiens qui a copié, soit dit un peu en plaisantant, le format de l’émission télévisée Battle of the Blades, qui consiste à jumeler des joueurs de hockey et des patineuses artistiques, le hockey et le patinage étant les deux principales passions d’hiver du Canada.

« Nous cherchons toujours de nouvelles façons de recueillir des fonds et de maintenir les cotisations au minimum », a affirmé la présidente du Club de patinage de Stayner, Heather Trott. « L’un de nos clubs avoisinants a organisé un tel programme et il a remporté un franc succès, donc nous avons pensé l’essayer. »

Ces quelques dernières saisons, Sandra Bezic, responsable en chef de l’émission Battle of the Blades, a pris connaissance de ce phénomène. Elle pouvait voir, grâce à ses alertes de Google, que de nombreuses collectivités au pays organisaient leur propre version de l’émission afin de recueillir des fonds. Sur YouTube, elle a vu des patineurs de tous genres et de tout âge, même des entraîneurs de hockey et de patinage artistique, se mettre de la partie.

« Nous avons été ravis d’en prendre connaissance », a signalé Sandra. L’émission de télévision a amorcé un projet pilote de mini-lames, axé sur les patineurs âgés de 3 ans à 13 ans et, avec l’aide de Patinage Canada, sept clubs au pays ont été abordés pour relever le défi.

Cinq fois championne de patinage en couple des Championnats canadiens, Sandra Bezic est une chorégraphe de renommée mondiale et membre du Temple de la renommée de Patinage Canada.

Mathieu Dandenault, trois fois champion de la Coupe Stanley qui a patiné avec Marie France Dubreuil à l’émission Battle of the Blades, a été touché par le programme Mini Blade. « Je crois que c’est vraiment bien et du fait que nous supprimons en quelque sorte les obstacles, à propos des gros joueurs machos de hockey et les parents de hockey, surtout, pour qu’ils soient ouverts », a-t-il dit. « J’ai tellement plus de respect pour les patineurs artistiques et surtout les hommes. Ils sont de meilleurs patineurs. Ils sont plus forts dans presque tous les éléments. Donc, si les joueurs de la LNH le font, les enfants le peuvent aussi et c’est là l’important message. Le patinage, c’est pour tous et personne ne rira de vous parce que ces patineurs artistiques sont de meilleurs patineurs que nous. »

Le Club Stayner, l’un des clubs choisis, a été tenu de se mettre au boulot immédiatement. Il avait déjà mis en œuvre un programme de mini-lames pendant trois saisons. Chaque année, le Père Noël était l’un des juges parce que l’événement avait toujours lieu une semaine ou deux avant Noël. L’intérêt envers le spectacle s’est accru au point où il est devenu la deuxième plus grande activité de collecte de fonds du club, après le carnaval à la fin mars.

Et, cette année, le spectacle du Club Stayner a attiré plus de joueurs de hockey que le nombre de patineuses que comptait le club. « Je pense que c’est quelque chose de différent, qui les amuse beaucoup », a affirmé Heather Trott. Mais, le Club Stayner n’allait pas obtenir de temps de glace avant le 16 octobre et son spectacle de Mini Blades devait avoir lieu le 30 octobre. On a décidé de se débarrasser du Père Noël et de plutôt avoir recours à un conseiller municipal, un joueur de hockey et un représentant de patinage artistique pour qu’ils offrent leur expertise comme jury.

Le club a fait une présentation au conseil municipal, afin de lui demander du temps de glace gratuit pour décorer la patinoire en vue du spectacle du 30 octobre. Compte tenu du fait que la location coûte 130 $ l’heure, c’était un cadeau de 900 $. Deux fois par semaine, les Minis patinaient avant l’école pour s’entraîner, à compter de 7 h, et de nouveau durant un après-midi une autre journée. Le spectacle du 30 octobre a permis au club de recueillir au moins 2 000 $, environ 500 $ de plus que d’habitude. Les estrades (maximum de 500 personnes) se sont remplies. Le spectacle a suscité l’enthousiasme dans la ville.

Dans l’intervalle, Georgi Reidl et Austin Martell ont fait équipe pour former un formidable duo. Ils avaient été meilleurs amis depuis la maternelle. « J’avais besoin d’un partenaire et il voulait se montrer meilleur que son frère », a soutenu Georgi. « C’était une bonne combinaison. »

Le frère aîné d’Austin, Cody, avait participé au spectacle l’an dernier, de même que la sœur aînée de Georgi, Kirsten.

Mais, ce n’était pas chose facile de passer de concept à champion. « Lorsqu’ils sont allés sur la glace ensemble, ils étaient horribles », a signalé Raylene Martell, mère du joueur de hockey. « J’ai pensé, mon Dieu, les choses n’iront pas bien ». L’équipe ne se soudait pas. Je me suis dit : « Qu’avons-nous fait? »

« Il patinait tout à fait comme un joueur de hockey et elle patinait tout à fait comme une patineuse artistique », a ajouté Dorothy-Jo Reidl, mère de Georgie. « Nous devions assurer la cohésion. »

Les mères ont fait fonction de chorégraphes, tirant des éléments de l’émission de télévision qu’elles croyaient que leurs enfants pourraient accomplir.

« J’ai exécuté un mohawk », a signalé Austin. « J’ignore les noms des autres éléments. »

Georgi a été extrêmement ravie de combler les lacunes. « Nous avons fait des spirales et un saut de valse », a-t-elle ajouté.

La tuque d’Austin a été mise en question. Georgie et sa mère étaient d’avis qu’il ne devrait pas la porter. Puis, en passant un jour, l’entraîneur de Georgie a dit : « Beau chapeau. Tu vas le porter, oui? »

Austen a pu garder son chapeau. « On ne peut pas dire non à son entraîneur de patinage », a concédé Georgi.

Austen a refusé de porter des patins avec des dents de pointe. Ce n’était pas négociable. L’année prochaine, ils auront trois mois pour se préparer et Georgi maintient que l’an prochain, ils changeront de patins. Facile à dire pour elle : elle a déjà joué au hockey.

Et, qui mieux est, d’entières collectivités se sont intéressées au miracle de Mini Blade. Tout le monde a fait part de son opinion dans le vote national. Les Martell habitent à Dundalk, une ville située à environ une demi-heure de voiture, et ils sont originaires du Cap-Breton, de sorte que les Néo-Écossais ont aussi participé au vote. Chaque enfant des deux écoles de Dundalk a voté. Les directeurs d’école s’en sont assurés. L’école d’Austen a tenu une « assemblée d’urgence » pour montrer les vidéoclips des performances de l’équipe et les féliciter de leur victoire.

Pour terminer, les gagnants éventuels de Battle of the Blades, Amanda Evora et Scott Thornton (originaire de Collingwood, Ont., qui est tout près) sont apparus au spectacle du 30 octobre à Stayner. Scott Thornton – qu’Austen admire – a déclaré qu’il était ravi que les patineurs sortent de leur zone de confort et tentent de nouvelles choses. « C’est vraiment une question d’avoir du plaisir », a-t-il dit.

Beverley Smith

Le Dr Jane Moran continue à faire œuvre de pionnière pour le Canada

Et la voilà repartie, faisant œuvre de pionnière. Cette fois, le Dr Jane Moran vient d’être nommée au groupe Jeux de la commission médicale du Comité international olympique en tant que sa représentante des sports d’hiver.

Elle est déjà reconnue comme présidente de la commission médicale de l’Union internationale de patinage (ISU), médecin urgentiste et de médecine sportive, ancien membre du conseil d’administration de Patinage Canada (de 1999 à 2009) et médecin à six Jeux olympiques d’hiver – Albertville, Lillehammer, Nagano, Salt Lake City, Turin et Vancouver (et dans quelques mois, Sotchi, aussi). En outre, le Dr Jane exerçait aussi ses fonctions de médecin durant le parcours de la flamme olympique en 2010, partout au Canada, où elle était protectrice de la flamme, confidente des masses, guérisseuse de lacérations et de bosses sur la tête de toutes sortes de gens ayant la larme à l’œil.

Bref, voilà le Dr Jane Moran. Qui aurait imaginé que cette femme provenant d’une petite ville de l’Ontario aurait pu se rendre aux plus grandes annales du sport dans sa profession? Ce n’aurait pas été difficile. Cinquième d’une famille de huit enfants (deux filles, six garçons), Jane allait patiner sur une patinoire en face du domicile familial à Walkerton, Ont. Son père, Joe, était un homme d’affaires (Moran’s Farm Equipment), maire de la ville pendant un certain temps et un mordu de sport. Au milieu de tout cela, Jane a tracé sa propre voie.

La philosophie de l’entraînement de son père était axée sur l’idée, peut-être outrée à l’époque, que de bons patineurs faisaient de bons joueurs de hockey. Ainsi, les huit enfants suivaient des leçons de patinage dans cette petite patinoire communautaire. La sœur de Jane, Mary Jo, la cadette des huit enfants, était une danseuse sur glace à l’ère de Tracy Wilson et Rob McCall. Mais, Jane et ses six frères jouaient au hockey. « Je n’étais pas du tout assez gracieuse pour être une patineuse artistique », a signalé Jane, la veille de son départ pour une conférence de l’Agence mondiale antidopage à Johannesburg, en Afrique du Sud. « J’étais en fait une bien meilleure joueuse de hockey ».

N’oublions pas que ceci se passait au début des années 1960. Il n’y avait pas d’équipes féminines à l’époque. Jane a joué dans une équipe de garçons jusqu’à l’âge de 10 ans. Elle devait participer à une compétition à Brampton, Ont., mais sa mère, Marie, lui avait interdit d’y aller. Son frère aîné était l’entraîneur de l’équipe et lorsqu’il est arrivé à Brampton avec ses joueurs de Bruce County, il a appelé sa mère : « Tu dois la laisser venir, lui a-t-il dit. Ils ont tous entendu qu’elle joue et tout le monde attend de voir cette fille qui joue au hockey. »

C’est ce qu’elle a fait. Jane y est allée, queue de cheval sortant de son casque, et a joué avec des joueurs comme Mark Howe, fils de Gordie Howe. Elle était la seule fille au tournoi, avec « 999 garçons », a-t-elle dit. Ceci était bien avant Justine Blainey, qui s’était taillé une place dans une équipe de garçons dans la ligue de hockey de la communauté urbaine de Toronto en 1981, mais à qui on a interdit de jouer parce que la ligue ne permettait pas de joueuses de hockey. Même le Code des droits de la personne de l’Ontario à l’époque permettait la discrimination sexuelle dans les sports. Des poursuites en justice ont suivi pendant de nombreuses années. Justine Blainey était une cause célèbre en raison de ce dont on l’avait privée. Jane était accueillie comme une curiosité.

Quelques années plus tard, Jane a joué au hockey à l’université, où elle a tout d’abord étudié l’éducation physique, puis est passée à la physiothérapie, une profession qui l’a menée aux Jeux olympiques de Montréal, en 1976.

Elle était sur le point d’être interviewée pour travailler comme physiothérapeute de l’équipe canadienne de ski, lorsqu’elle s’est rendu compte qu’elle voulait aller plus loin. Elle a étudié à l’école de médecine pour devenir un médecin urgentiste et elle a aussi fait un programme de médecine sportive la deuxième année qu’un tel diplôme a été offert.

Puis, elle s’est retrouvée dans des patinoires, un endroit où elle se sentait à l’aise. En tant que présidente de la commission médicale de l’ISU, elle assure le suivi des blessures qui deviennent plus courantes en patinage artistique et dans les deux disciplines du patinage de vitesse alors que les règlements changent et qu’une nouvelle technologie apparaît et, dans le cas du patinage artistique, des modifications à la notation qui exigent encore plus des athlètes. Jane affirme que l’ISU s’efforce d’assurer le suivi des blessures, pour voir comment elles changent en raison du système de notation.

Jane a vécu de nombreuses expériences remarquables, mais ses moments olympiques les plus mémorables n’étaient pas sur le terrain : ce fut les 106 jours passés comme médecin pour le parcours de la flamme des Jeux olympiques de Vancouver. « Ce fut un trajet incroyable », soutient-elle. « L’une des meilleures choses que je n’ai jamais faites dans ma vie. »

Elle a quitté son domicile à Victoria, le 28 octobre et n’y est retournée que le 1er mars. Elle a laissé une valise chez sa sœur, à Vancouver, puis s’est servie d’un sac de voyage pendant la durée du parcours. Elle a passé chaque nuit dans un hôtel différent. Elle s’est occupée de 300 personnes privées de sommeil et poussées à leur limite chaque jour pendant qu’elles traversaient le Canada au milieu de l’hiver. Personne n’est tombé malade.

Elle ne faisait pas seulement fonction de médecin. Elle s’occupait aussi des flambeaux et des lanternes. Elle se promenait dans la voiture des médias. Elle courait tous les jours, usant trois paires de chaussures de course. Elle se contentait de trois ou quatre heures de sommeil. Elle a rencontré les gens qui formaient le Canada, d’un océan à l’autre. « Chaque journée, c’était comme Noël », a-t-elle affirmé. « Je ne me sentais jamais fatiguée. C’était stimulant. »

Elle a rencontré un monsieur qui a déclaré que les deux choses les plus importantes dans sa vie étaient d’avoir servi son pays durant la guerre et d’avoir porté le flambeau. « Chaque jour était comme ça », a-t-elle avoué.

Elle a rencontré une femme « pleurant à chaudes larmes » à 100 Mile House, en Colombie‑Britannique, qui n’avait vu des parcours du flambeau olympique qu’à la télévision. « Jamais rien ne vient dans cette ville », a-t-elle dit. « Merci de nous avoir apporté le flambeau. »

Durant cette expédition magique, il a semblé que le reste du monde n’existait pas. Jane a chanté l’hymne national tellement de fois, qu’elle en a perdu le compte. Elle a essayé une fois, faisant remarquer qu’elle avait l’habitude de le chanter cinq fois avant midi.

Mais, l’expérience a laissé sa marque sur Jane, peut-être pour toujours. Elle ne peut plus chanter Ô Canada sans que les larmes lui montent aux yeux. Et, quatre ans plus tard, il lui suffit de raconter son expérience pour avoir la larme à l’œil.

C’est quelque chose qu’elle garde toujours à l’esprit, peu importe où elle va.

Beverley Smith

Des patineurs artistiques canadiens se rendent en Russie pour le dernier arrêt du circuit Grand Prix ISU

OTTAWA (ONT.) – Le Canada enverra six athlètes à Moscou, en Russie, pour la Coupe Rostelecom 2013. Sixième et dernier arrêt du circuit du Grand Prix ISU du patinage artistique, l’événement aura lieu du 22 au 24 novembre 2013. Le Canada comptera un total de trois inscriptions dans deux disciplines : une en patinage en couple et deux en danse sur glace.

Kirsten Moore-Towers, 21 ans, de St. Catharines, Ont., et Dylan Moscovitch, 29 ans, de Toronto, Ont., constituent l’inscription canadienne de patinage en couple. Il s’agira de leur première participation à cet événement. Kirsten et Dylan ont remporté la médaille d’argent à leur première affectation du Grand Prix ISU cette saison, Skate America, et la médaille d’or à la U.S. International Figure Skating Classic 2013. La saison dernière, ils se sont classés quatrièmes aux Championnats du monde ISU de patinage artistique 2013. Kirsten et Dylan s’entraînent avec Kris Wirtz et Kristy Wirtz au Club de patinage Kitchener-Waterloo.

Kaitlyn Weaver, 24 ans, de Waterloo, Ont., et Andrew Poje, 26 ans, de Waterloo, Ont., représenteront le Canada en danse sur glace. Ce sera leur deuxième participation à cet événement, ayant remporté la médaille d’argent en 2011. L’équipe de danse, qui représente le CPA Sault et le CP Kitchener-Waterloo, a été médaillée d’argent aux deux événements auxquels elle a concouru cette saison, les Internationaux Patinage Canada et la U.S. International Figure Skating Classic. La saison dernière, Kaitlyn et Andrew ont obtenu la cinquième place aux Championnats du monde ISU de patinage artistique 2013. Ils s’entraînent avec Pasquale Camerlengo et Angelika Krylova à Bloomfield Hills, Michigan.

Piper Gilles, 21 ans, de Toronto, Ont., et Paul Poirier, 22 ans, d’Unionville, Ont., représenteront aussi le Canada en danse sur glace et prendront part à cet événement pour la première fois. Piper et Paul ont terminé au cinquième rang à leur première affectation au Grand Prix ISU de cette saison, le NHK Trophy. Représentant le CPA Scarboro, les médaillés d’argent des Championnats canadiens 2013 se sont classés quatrièmes aux Internationaux Patinage Canada et sixièmes au Trophée Éric Bompard, la saison dernière. Piper et Paul s’entraînent avec Carol Lane et Juris Razgulajevs à Ice Dance Elite, à Scarborough, Ont.

Cynthia Ullmark, de Canmore, Alb., sera la chef d’équipe canadienne à l’événement. Le Dr Ed Pilat, de Winnipeg, Man., et la physiothérapeute Shirley Kushner, de Westmount, Qc, représenteront le personnel médical canadien sur place. Leslie Keen, de Vancouver, C.-B., et Andrea Derby, de Windsor, Ont., seront les officielles canadiennes à l’événement.

Patinage Canada soutient le lancement d’aujourd’hui d’Active à l’école

TORONTO, le 18 novembre 2013 – Les plus importants organismes de sport, de bien-être et de santé du Canada ont offert aujourd’hui un soutien sans précédent aux gouvernements provinciaux et territoriaux canadiens dans le but d’intégrer une heure d’activité physique dans les écoles de l’ensemble du pays. Le groupe, composé de plus de 60 organismes du secteur privé et d’organismes sans but lucratif, s’accordent à partager cette responsabilité dans le but de rendre les enfants canadiens plus actifs à l’école. Cette initiative représente un mouvement historique et inégalé pour résoudre un problème majeur au Canada : l’inactivité des jeunes.

L’initiative « ACTIFS À L’ÉCOLE », annoncée aujourd’hui, représente un mouvement qui se déroulera sur plusieurs années par le biais des organisations qui y participent. Ses partenaires s’engagent à collaborer avec les gouvernements et à offrir un accès à leurs réseaux, leurs ressources, leurs investissements et leurs efforts dans le domaine du marketing pour inverser la sérieuse tendance – à l’inactivité parmi les millions d’enfants et jeunes canadiens.

Au cours des deux derniers mois, le groupe a organisé des réunions avec les gouvernements et souhaite maintenant se réunir avec les premiers ministres et les ministres de l’éducation et de la santé de tous les gouvernements au cours des 90 prochains jours pour leur faire part en détail du projet et afin de réaliser l’objectif d’une heure par jour d’activité à l’école.

Le problème

Les jeunes Canadiens sont plus inactifs aujourd’hui qu’à tout autre moment dans l’histoire de notre pays. De nombreuses étudesi ont confirmé le fait, et ce problème est clairement reconnu par les parents canadiens de plus en plus préoccupés par cette situation. Un sondageii mené auprès de plus de 5 000 ménages a démontré que 88 pour cent des familles canadiennes savent qu’il est important d’être actif, mais ont de la difficulté à l’être. Elles citent le manque de temps, la sécurité et les ressources financières comme obstacles à l’importance accordée à l’activité physique. Le même sondage a révélé que plus de 85 pour cent des Canadiens conviennent que les écoles devraient offrir des activités physiques quotidiennes à tous leurs élèves.

De nombreuses études ont démontré qu’un niveau accru d’activité physique chez les jeunes :

  • améliore les effets sur la santé;
  • accroît la confiance et l’estime de soi;
  • donne des leçons de vie, aide à établir des objectifs et à travailler en équipe et;
  • améliore la concentration et accroît le rendement scolaire.

Les écoles représentent un environnement sécuritaire et structuré où tous les élèves, peu importe leur situation familiale ou leurs moyens, ont la possibilité de réussir. Cependant, le système scolaire canadien est confronté à des pressions extraordinaires et des priorités concurrentes.

Citations des principaux membres du groupe et voix favorables

« Nous devons aider les jeunes à être plus actifs à l’école, mais nous devons également aider les écoles et les professeurs qui font des merveilles avec les ressources dont ils disposent », affirme M. Stephen Wetmore, chef de la direction de la Société Canadian Tire. « Nous comptons sur nos écoles et nos professeurs pour accomplir tant de choses. Les entreprises et les organisations qui possèdent les ressources et les outils pour aider notre système scolaire à rendre les enfants plus actifs doivent se lever et agir. »

« Nous allons tenter de tendre la main et de nous asseoir avec chaque premier ministre et ministre de l’Éducation au cours des 90 prochains jours pour trouver des façons d’intégrer plus d’activités physiques dans les écoles », affirme M. Wetmore. « Nous tenterons d’en apprendre davantage sur les obstacles propres à chaque région et offrirons les ressources fournies par ce groupe extraordinaire afin de surmonter ces obstacles. »

« J’ai toujours trouvé étrange que les gens cherchent l’ingrédient secret pour rendre nos enfants plus intelligents, heureux et confiants. Eh bien, nous l’avons trouvé : l’exercice », affirme le Dr Mike Evans, médecin à l’hôpital St. Michael. « C’est merveilleux de voir les enfants s’activer dans la cour de l’école, et ils sont nombreux à le faire. Mais, comme chez les adultes, si nous voulons changer les comportements, nous devons penser à leurs habitudes quotidiennes et faciliter l’adoption de nouvelles habitudes. »

« Depuis plus de 80 ans, nous tentons d’offrir aux jeunes la chance de s’adonner à des activités physiques tous les jours », mentionne M. Chris Jones, directeur général et chef de la direction d’Éducation physique et santé Canada. « Nous sommes heureux de participer à ACTIFS À L’ÉCOLE et de travailler avec les partenaires afin de sensibiliser les gens au besoin d’avoir un programme d’éducation physique quotidien de qualité pour tous les enfants du Canada. »

« La passion du hockey et le plaisir d’y jouer se transmettent d’une génération à l’autre », indique M. Gary Bettman, commissaire de la Ligue nationale de hockey. « Afin de former la prochaine génération de joueurs de hockey, nous devons nous assurer que les élèves canadiens soient ACTIFS À L’ÉCOLE et reçoivent les heures d’activité physique nécessaires. Nous sommes fiers de faire partie de cette initiative exceptionnelle. »

« Nous avons fait d’énormes progrès pour aider les enfants à adopter un mode de vie plus sain, mais nous avons encore beaucoup de chemin à parcourir pour que tous les enfants deviennent actifs », estime Pierre Lavoie, cofondateur du Grand défi Pierre Lavoie. « Rassembler des partenaires des secteurs privés, publics et sans but lucratif fait partie de la solution, et nous sommes ravis que le programme ACTIFS À L’ÉCOLE attire l’attention sur une question si primordiale pour nos jeunes. »

Plus de 60 partenaires se sont unis pour soutenir l’initiative d’une heure d’activité physique par jour à l’école. Il est certain que de nouveaux partenaires se joindront au mouvement au cours des prochains mois. Aujourd’hui, les partenaires du mouvement sont :

  • Club Jeunesse 60 minutes
  • Actif pour la vie
  • Jeunes en forme Canada
  • Canada Alpin
  • Atmosphère
  • Bell Canada
  • Clubs garçons et filles du Canada
  • Flames de Calgary
  • Jeux du Canada
  • Snowboard Canada
  • Association canadienne pour l’avancement des femmes, du sport et de
  • Hockey Experts
  • Le Grand défi Pierre Lavoie
  • Mark’s / L’Équipeur
  • Maple Leaf Sports & Entertainment
  • Canadiens de Montréal
  • Motivate Canada
  • Association nationale des centres d’amitié
  • Ligue nationale de hockey (LNH)
  • Association des joueurs de la Ligue nationale de hockey (AJLNH)
  • Nike
  • l’activité physique
  • Chambre de commerce du Canada
  • Association chiropratique canadienne
  • Ligue canadienne de football (LCF)
  • Sport interuniversitaire canadien
  • Association médicale canadienne
  • Association des infirmières et infirmiers du Canada
  • Comité olympique canadien
  • Comité paralympique canadien
  • Association canadienne des parcs et loisirs
  • Agence de la santé publique du Canada
  • Association canadienne de soccer
  • Mouvement « Au Canada, le sport c’est pour la vie » (ACSV)
  • Société Canadian Tire
  • Association des marchands Canadian Tire
  • Fondation Bon départ de Canadian Tire
  • Canadian Tire Motorsports Park (parc de sports motorisés de Canadian Tire)
  • Radio-Canada Sport
  • Champions de l’air pur
  • Association canadienne des entraîneurs
  • Annonceurs Responsables en Publicité pour Enfants
  • Ever Active Schools (Écoles en action)
  • Oilers d’Edmonton Hockey Club
  • Hockey Canada
  • Ontario Chamber of Commerce
  • Coalition ontarienne des écoles en santé
  • ASEPO
  • À nous le podium
  • Parachute Canada
  • ParticipACTION
  • Éducation physique et santé Canada
  • Pro Hockey Life
  • RBC Banque Royale
  • Réseau Familles D’aujourd’hui
  • S3
  • Sénateurs Sports et Divertissement
  • Patinage Canada
  • Sportsnet
  • Sport Chek
  • Groupe le sport est important
  • Sports Experts
  • The Sandbox Project
  • TSN
  • Jets de Winnipeg
  • YMCA Canada
  • YWCA Canada

En travaillant ensemble, ACTIFS À L’ÉCOLE permettra de sensibiliser les gens à l’enjeu et à la solution. De plus, en collaborant avec les gouvernements, les commissions scolaires et les partenaires de l’industrie, nous serons en mesure de déterminer la meilleure façon pour atteindre l’objectif d’une heure d’activité physique de qualité par jour. Les partenaires d’ACTIFS À L’ÉCOLE envisagent de faire d’autres annonces au cours des jours, semaines et mois à venir concernant les réussites et les progrès de la campagne.

  • Visitez nos sites Web activeatschool.ca et actifsalecole.ca
  • Suivez-nous sur Facebook à l’adresse suivante : Facebook.com/actifsalecole
  • Suivez nos conversations sur Twitter, #actifsalecole

À propos d’ACTIFS À L’ÉCOLE
ACTIFS À L’ÉCOLE est un groupe composé d’organismes publics, privés et sans but lucratif qui se sont engagés à ramener dans les écoles de l’ensemble du Canada une heure d’activité et d’éducation physique de qualité par jour. Ayant comme objectif de renverser la tendance à l’inactivité chez les enfants et les jeunes Canadiens, l’organisation souhaite utiliser ses diverses voix pour faire en sorte que cet enjeu devienne une priorité pour les gouvernements fédéral, provinciaux et municipaux, ainsi que pour les commissions scolaires de l’ensemble du pays.

Patrick Chan gagne la médaille d’or et établi des records du monde dans un Grand Prix de l’UIP

PARIS – Le champion du monde Patrick Chan a complété une super fin de semaine pour les patineurs artistiques canadiens, samedi, avec une médaille d’or et des performances records du monde en simple masculin au Trophée Éric-Bompard du Grand Prix de patinage artistique de l’UIP.

Les champions olympiques Tessa Virtue et Scott Moir ont ajouté une médaille d’or en danse et Meagan Duhamel, de Lively, en Ontario, et Eric Radford, de Balmertown, en Ontario, ont obtenu la médaille d’argent en couples.

Chan a obtenu 295,27 points pour fracasser sa marque mondiale précédente de 280,98 points établie aux championnats du monde de 2011 à Moscou. Il a aussi amélioré sa note record du monde du programme libre de Moscou avec 196,75 points par rapport à 187,96. La note du programme court de vendredi avait aussi été une meilleure au monde.

« C’est une journée spéciale, a dit Chan. C’est la première fois depuis longtemps que j’ai patiné deux solides programmes dans une compétition. Je me sentais en contrôle de chaque moment et de chaque élément. Je me rappellerai comment j’ai abordé les deux programmes. »

L’athlète de 22 ans de Toronto a réussi ses premiers sauts quadruple boucle piquée-triple boucle piquée, son quadruple boucle piquée et son triple axel. La foule française lui a offert une ovation debout pour sa performance qui incluait la musique des Quatre Saisons de Vivaldi.

« Je sais exactement pourquoi j’ai patiné ainsi. Je me suis bien rythmé pour passer au travers de tout le programme et de tous les éléments. C’est là que je me suis amélioré. »

Yuzuru Hanyu, du Japon, a terminé deuxième avec 263,59 et Jason Brown, des É.-U., troisième avec 243,09.

En danse, Virtue et Moir ont été les gagnants avec 180,96 points, se classant premiers dans la danse courte et la danse libre. Elena Ilinykh et Nikita Katsalapov, de Russie, ont terminé deuxièmes avec 171,89 et Nathalie Pechalat et Fabian Bourzat, de France, troisièmes avec 171,08.

« Nous croyons que ce fut une forte performance, a dit Moir. Il y a eu d’excellents moments et ce fut meilleur qu’à Patinage Canada, spécialement la fin. Malgré tout nous avons laissé des points sur la glace. Techniquement nous ne pouvons pas nous permettre de faire ces erreurs. »

Nicole Orford, de Burnaby, en C.-B., et Thomas Williams, d’Okotoks, en Alberta, se sont classés huitièmes.

En couples, les médaillés olympiques d’argent Qing Pang et Jian Tong, de Chine, ont gagné la médaille d’or avec 193,86 points, devançant Duhamel et Radford, deuxièmes avec 190,89. Caydee Denney et John Coughlin, des É.-U., ont terminé troisièmes avec 184,01.

Le résultat a aussi placé Duhamel et Radford en bonne position pour se qualifier pour la finale du Grand Prix.

« Je suis fier de cette performance, a dit Radford. Il y avait beaucoup de pression. C’est une année olympique et nous voulions nous qualifier pour la finale du Grand Prix pour que nos noms demeurent là-haut pour la deuxième moitié de la saison. C’était ce qui était en jeu aujourd’hui. »

Après une difficile compétition à Patinage Canada il y a trois semaines, Duhamel a dit que le couple s’est mis de la pression pour exécuter des programmes propres chaque jour à l’entraînement. La préparation a éventuellement rapporté même s’il n’a pas produit un programme propre samedi.

« Nous n’avons pas réussi à présenter le programme que nous faisons à l’entraînement, mais nous nous sommes battus, a dit Duhamel. Nous savions que nous avions besoin de venir ici et de terminer au moins deuxièmes pour nous qualifier pour la finale du Grand Prix. Il y avait beaucoup de pression et rien n’a été facile. »

Natasha Purich, de Sherwood Park, en Alberta, et Mervin Tran, de Regina, ont terminé sixièmes.

Chez les femmes, Amélie Lacoste, de Delson, au Québec, a pris le sixième rang.

Grosses notes pour Chan et Virtue/Moir dans un Grand Prix de l’UIP

PARIS – Le champion du monde Patrick Chan, de Toronto, a battu sa note record du monde dans le programme court, vendredi, pour se classer premier en simple masculin au Trophée Eric Bompard du Grand Prix de patinage artistique de l’UIP.

Plus tard, les champions olympiques Tessa Virtue, de London, en Ontario, et Scott Moir, d’Ilderton, en Ontario, ont obtenu une note record personnel pour leur danse courte pour aussi s’emparer du premier rang.

Chan a obtenu 98,52 points, ce qui a battu sa note record du monde précédente de 98,37 obtenue aux championnats du monde de mars dernier. Il a aussi amélioré sa note par plus de 10 points par rapport à Patinage Canada le mois dernier. La principale différence a été la réception réussie dans ses quadruple-triple sauts piqués, vendredi.

« Je ne me sentais pas complètement à mon meilleur, mais j’ai investi le travail et l’entraînement, a dit Chan. Quand vous faites cela, vous présentez une solide performance comme celle-ci. Je ne m’attendais pas à ce genre de notes si tôt dans la saison, mais cela ne change pas ma mentalité ou mon approche pour le restant de la saison. »

Yazuru Hanyu, du Japon, est deuxième avec 95,37 et Jason Brown, des É.-U., troisième avec 84,77.

En danse, Virtue et Moir ont obtenu 75,31 points pour éclipser leur meilleure note précédente de 75,12 établie au championnat des Quatre Continents la saison dernière. Nathalie Pechalat et Fabian Bourzat, de France, sont deuxièmes avec 70,59 et Elena Ilinykh et Nikita Katsalapov, de Russie, troisièmes avec 69,07.

À Patinage Canada, Virtue et Moir avaient éprouvé des difficultés avec leurs twizzles et ils ont modifié leur programme court au cours des trois dernières semaines à l’entraînement.

« Nous avons déplacé les twizzles plus tôt dans le programme, a dit Virtue. C’était un  peu risqué de les placer à la fin. Globalement l’agencement du programme est bien meilleur et nous avons beaucoup de vitesse à la fin du programme. »

Moir a dit que les changements ont été bénéfiques.

« Cela met plus de pression quand vous changez des choses, mais cela nous a conduit une coche plus haut, a-t-il dit. C’est normal de jongler avec les choses, spécialement en préparation pour les Jeux olympiques. Le programme court est une question d’exécution et ce sont les quatre éléments imposés qui nous inquiètent le plus. »

Nicole Orford, de Burnaby, en C.-B., et Thomas Williams, d’Okotoks, en Alberta, sont huitièmes.

En couples, Qing Pang et Jian Tong, de Chine, sont en tête avec 67,69 points. Les médaillés de bronze des championnats du monde Meagan Duhamel, de Lively, en Ontario, et Eric Radford, de Balmertown, en Ontario, sont deuxièmes avec 66,07 et Vera Bazarova et Yuri Larionov, de Russie, troisièmes avec 65,67.

Natasha Purich, de Sherwood Park, en Alberta, et Mervin Tran, de Regina, sont sixièmes avec 55,89.

Amélie Lacoste, de Delson, au Québec, est septième à la suite du programme court féminin.

Les programmes libres auront lieu samedi dans les quatre épreuves.

Patinage Canada félicite le Dr Jane Moran de sa nomination au CIO

OTTAWA (ONT.) – Le Dr Jane Moran, de Victoria, C.-B., a récemment été nommée au groupe Jeux de la commission médicale du Comité international olympique (IOC). La présidente de longue date de la commission médicale de l’Union internationale de patinage (ISU) a été sélectionnée à titre de représentante de l’Association des fédérations internationales des sports olympiques d’hiver.

« Le Dr Moran se fait vraiment le défenseur du bien-être des athlètes. Elle est une professionnelle exceptionnelle de la santé, dont les conseils ont joué un rôle clé dans l’établissement des protocoles médicaux de l’ISU en fonction des normes les plus élevées », a déclaré Leanna Caron, présidente, Patinage Canada. « Nous sommes heureux de voir que son dévouement envers le sport est reconnu par cette nomination bien méritée. »

Le Dr Moran s’est tout d’abord engagée dans le patinage artistique lorsqu’elle a été affectée au sport en tant que membre de l’équipe médicale canadienne en 1992 pour les Jeux olympiques d’hiver d’Albertville. Elle a ensuite été nommée à la commission médicale de l’ISU comme membre en 1993 et est devenue présidente en 1999, un poste qu’elle occupe toujours. En sa qualité d’officielle de l’ISU, elle a été membre pendant plusieurs années du conseil d’administration de Patinage Canada.

« Je suis honorée d’être nommée par l’Association des fédérations internationales des sports olympiques d’hiver à ce poste et de continuer à pouvoir travailler au nom des athlètes dans ce rôle », a signalé le Dr Moran.

Médecin urgentiste et de médecine sportive à Victoria, C.-B., le Dr Moran est aussi une professeure clinicienne agrégée à la faculté de médecine de l’Université de la Colombie-Britannique. Quatre fois par année, elle se rend au Nunavut pour offrir des services médicaux.

Le groupe Jeux de la commission médicale joue un rôle vital pour assurer l’excellence dans un certain nombre de domaines. Le Dr Moran aidera à assurer la prestation de soins médicaux et de services antidopage approuvés pour les Jeux. Elle fera aussi fonction de personne-ressource pour le reste du personnel médical sur place, par l’intermédiaire des fédérations internationales, dans les domaines de l’éducation, de la prévention des blessures et de la recherche.