L’officielle de patinage très respectée Laura Carr apprend les rouages d’un nouveau sport

Laura Carr recommence son apprentissage.

Juge et contrôleure très respectée de patinage artistique au niveau national, depuis plus de 17 ans, Laura a reçu le Prix d’excellence de Patinage Canada aux bénévoles de section bien mérité de 2014, au CAAG et à la Conférence nationale des entraîneurs tenus cette semaine, à Québec. Elle amorce son apprentissage en patinage de vitesse, un sport qui lui est essentiellement inconnu. La fille aînée de Laura, Rosalyn, âgée de 15 ans, est passée du patinage artistique à la courte piste en décembre et a déjà laissé sa marque, avançant au Championnat canadien de l’Ouest courte piste, plus tôt cette année.

Comme l’explique Laura, Rosalyn ne voulait pas quitter le patinage artistique, mais comme beaucoup d’athlètes de son âge, elle s’est simplement désintéressée du sport.

« Elle (Rosalyn) m’a dit qu’elle aimait le patinage artistique, mais le patinage artistique n’aimait pas son corps », a signalé Laura en riant.

Et, ainsi, Laura commence à zéro et apprend la base. Compte tenu de l’expérience de longue date de Laura à titre d’officielle de patinage artistique, on lui a récemment demandé d’être formée en tant qu’officielle de patinage de vitesse de niveau I.

« Inscrire un enfant à un sport dont je ne connais rien a été vraiment révélateur », admet-elle. « Lorsque le patinage artistique occupe toute votre vie, vous tenez pour acquis beaucoup de ce que vous savez. »

« Je pense que mes questions ont rendu tout le monde fou au patinage de vitesse. »

Le succès semble être une affaire de famille pour les Carr. La fille cadette, Daria, a gagné le titre pré-juvénile (moins de 11 ans) de la Super Série de C.-B./Yn.

« C’est superbe d’avoir des enfants dans différents sports », soutient Laura.

« Elles ont leurs passions individuelles et toutes deux ont trouvé quelque chose qu’elles font très bien. Elles aiment toutes deux concourir. Il m’appartient de les suivre. »

Remporter un prix national de Patinage Canada devient un peu une habitude pour Laura, qui est vice‑présidente de la section de C.-B./Yn. Il y a deux ans seulement, elle a reçu le Prix d’excellence de Patinage Canada aux officiels.

« Être reconnue de la sorte par mes pairs me donne un sentiment de grande humilité », a avoué Laura. « C’est bien d’être reconnue, mais ce n’est pas la raison pour laquelle on fait ce qu’on fait. C’est un honneur, mais on le fait par amour du sport. »

« On voit où on peut aider et on prête assistance et accomplit les tâches nécessaires. À mesure qu’on découvre où se trouvent nos points forts et nos compétences, on peut canaliser notre énergie de façon à essayer de faire une différence. »

Laura est un atout vital de la section de C.-B./Yn et a joué un rôle clé dans l’établissement de critères et de normes de programmes tout en surveillant la mise en œuvre du projet pilote de Patinage STAR dans sa section d’appartenance.

« Laura est une incroyable ressource pour cette organisation, non seulement ici en C.-B., mais dans tout le pays », a déclaré le directeur administratif de C.-B./Yn, Ted Barton. « Comme tous nos excellents bénévoles, Laura est essentiellement une extension du personnel en raison de la quantité du travail qu’elle fait. Elle partage le genre de vision qui nous aide à croître. Je ne peux penser à aucune personne qui soit plus méritante de ce prix. »

Il y a un an, Laura a été invitée à exercer ses fonctions de juge à Skate Detroit et elle y retournera cet été. En ce qui concerne ses aspirations professionnelles sur la scène internationale, Laura se garde de les révéler.

« Je verrai où ça m’amène. Si je sens que j’ai les compétences et le soutien nécessaires, je le ferai. Pour l’instant, je prends les choses une journée et un événement à la fois. »

Laura attribue rapidement le mérite aux autres personnes avec lesquelles elle a travaillé et lancé des idées, dont Patricia Chafe, Sally Rehorick, Janice Hunter, Susan Heffernan et Ted Barton, soulignant que leur raisonnement progressiste et leur analyse de données complexes aident à faire croître le sport au niveau de la section et au niveau national.

« Les connaissances que j’ai acquises des personnes autour de moi sont inestimables », signale Laura. « Si vous pouvez vous transformer en éponge, le résultat sera positif. Ne craignez pas de mettre quelque chose en doute ou d’essayer quelque chose de nouveau. Si vous pouvez faire quoi que ce soit pour faire une différence, ce sera préférable pour le patinage et l’environnement s’en trouvera amélioré pour tous.

« C’est ce qui me motive. Nous nous demandons tous « qu’est-ce que je peux faire? Où est-ce que je peux aller? ». Nous ne disons pas « c’est impossible » – mais plutôt « pourquoi pas? » »

« Vous trouverez le succès si vous vous engagez dans cette voie. »

De Hamilton aux Territoires du Nord-Ouest, Lynda Thompson met à profit son expertise de l’enseignement

Si on se fie au passé, Lynda Thompson pourrait très bien assister, de sa chambre d’hôtel, au prochain moment monumental du sport canadien.

De façon semblable à ce samedi soir en octobre, il y a 22 ans, où l’entraîneure de patinage très respectée a vu les Blue Jays de Toronto remporter leur premier championnat de la Série mondiale, du confort de sa chambre au Sheraton, au centre-ville de Hamilton, en Ontario.

Ou, il y a quatre ans, alors que la ville de Vancouver saluait le monde entier durant la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques d’hiver 2010, Lynda a observé les célébrations de sa chambre d’hôtel à Inuvik, où elle s’était rendue pour mettre à profit sa vaste expertise de l’entraînement.

« Voilà comment je me souviens de ces deux événements », signale Lynda en riant, à propos de la Série mondiale et de la cérémonie d’ouverture à Vancouver, en 2010.

« Je sais quand ils ont eu lieu en raison de l’endroit où je me trouvais. Je n’oublierai jamais ni l’une ni l’autre de ces soirées. »

Cette semaine, seulement six ans après avoir reçu le prix La crème des entraîneurs de Patinage Canada pour sa prestation de Patinage Plus, Lynda, du Club de patinage Hamilton, se verra décerner le Prix d’excellence de Patinage Canada aux entraîneurs de club et de patinage récréatif, durant la Conférence nationale des entraîneurs et le CAAG de l’organisation, qui auront lieu dans la ville historique de Québec, au Québec.

« J’ai été profondément touchée et très émue d’apprendre la nouvelle », admet Lynda. « Ceci a beaucoup d’importance pour moi. Je ne peux pas vraiment en parler sans avoir la voix étranglée par l’émotion. »

Le parcours de Lynda a souvent été attrayant et toujours gratifiant pour cette entraîneure qui a commencé à patiner à la patinoire de Richmond Hill, dans son enfance, puis a passé deux ans avec les Ice Capades au milieu des années 70. Cinq ans plus tard, elle a commencé à enseigner à Richmond Hill et, lorsque son mari à accepter une mutation à Hamilton, elle a commencé à enseigner au Club de patinage, à Steeltown.

Peu de temps après son arrivée à Hamilton, elle a rencontré Ron Shaver, qui l’a convaincue de venir enseigner à temps partiel au Club de patinage Hamilton. Après avoir réparti son temps entre les deux clubs pendant quelques années, Lynda a décidé d’enseigner à plein temps à Hamilton.

Elle se trouve toujours là.

De tous les souvenirs qui lui sont chers, celui qui se dégage est la relation unique établie avec chaque patineur sous sa tutelle.

« On sait que l’impact qu’on a eu sur chaque patineur est vraiment spécial », dit-elle. « Et chacun d’entre eux a eu le même impact sur moi. Vous avez fait partie de leur vie et ils ont fait partie de la vôtre et ceci ne changera jamais. Ce lien existera toujours. »

Pour Lynda, ces relations sont personnelles.

« À l’âge de trois ans, quatre ou cinq ans, c’est par ce que maman et papa veulent qu’ils patinent. Après six ou huit semaines, ça devient presque magique. On voit les enfants se mettre debout sur la glace et faire leurs premières foulées et on voit les parents sourire. À voir ces parents, les larmes nous viennent aux yeux. »

« À l’autre extrémité se trouvent les adultes, qui n’ont jamais patiné de leur vie. Peut-être qu’ils veulent seulement patiner avec leur famille sur le canal, à Ottawa, et ils s’adressent à nous pour les aider à le faire. »

« Qu’ils soient âgés de 3 ans ou de 53 ans, la raison de leur participation est la même. Peu importe l’âge, ils veulent simplement patiner. »

À l’automne 2009, Lynda a élargi ses horizons en tant qu’entraîneure en faisant le long trajet dans les Territoires du Nord-Ouest, lorsqu’une occasion temporaire s’est offerte.

Lynda affirme que cette première expérience de deux mois a changé sa vie. Quelques semaines plus tard, elle est retournée aux Territoires du Nord-Ouest et a regardé la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques d’hiver 2010 de Vancouver avec deux de ses élèves – Kathleen et Megan – d’une chambre d’hôtel à Inuvik.

« Ceci m’a donné plus que je ne l’aurais jamais pensé », admet Lynda. « Aider les autres a été très gratifiant. Ce fut toute une expérience de vie. »

Elle est demeurée loyale à ses racines d’entraîneure à Hamilton, mais fait toujours le voyage annuel dans les Territoires du Nord-Ouest pour enseigner.

« J’aime toujours me rendre dans ces communautés pour partager mon expérience à des endroits qui n’ont pas nécessairement beaucoup de ressources pédagogiques. Ces enfants aiment le patinage autant que les autres. »

Compte tenu de l’entrée en vigueur du nouveau Patinage Plus vers la fin de l’été, Lynda signale que le Club de patinage Hamilton, l’un des clubs pilotes pour le projet, est impatient de commencer, ajoutant que ce ne sera pas long avant que les autres clubs au pays emboîtent le pas.

« Le nouveau Patinage Plus sera excellent pour nos clubs et patineurs, d’un océan à l’autre », soutient-elle. « Nous tenons toujours à améliorer nos programmes, voulons toujours aller plus loin et ce nouveau programme atteindra ce but.

« Il s’agit du sceau d’or et ce sera encore mieux. Nous sommes sur la bonne voie. »

« Ceci représentera un profond changement. »

C’est quelque chose que Lynda Thompson connaît assez bien.

Marty Henwood

Les médaillés des Championnats du monde junior Purdy et Marinaro mettent fin à leur partenariat

OTTAWA (ONT.) – Les médaillés d’argent des Championnats du monde junior de 2013 Margaret Purdy et Michael Marinaro mettent fin à leur partenariat de patinage et se préparent à relever de nouveaux défis. Margaret Purdy, 19 ans, de Strathroy, en Ontario, fréquentera l’université cet automne tandis que Michael Marinaro, 22 ans, de Sarnia, en Ontario, sera à la recherche d’une nouvelle partenaire de patinage en couple pour poursuivre le patinage.

Margaret Purdy et Michael Marinaro ont été partenaires de compétition sur la scène nationale depuis 2008 et ont été couronnés champions canadiens juniors en 2010. Ils ont gagné des médailles à différentes compétitions de la série du Grand Prix junior de patinage artistique de l’ISU, dont deux médailles d’or en 2012, se qualifiant ainsi pour la Finale du Grand Prix junior de 2012 de l’ISU. Ils atteignent le sommet de leur carrière en remportant la médaille d’argent aux Championnats de patinage artistique du monde junior de 2013 de l’ISU tenus à Milan, en Italie. Ils ont été membres de l’équipe nationale du Canada durant la saison 2013-2014.

Quand Michael Marinaro a décidé de poursuivre sa carrière de patinage avec une nouvelle partenaire, Margaret Purdy a pris la décision difficile de se retirer du patinage de compétition et de commencer des études universitaires. Elle entreprendra des études en sciences sociales à l’université Western en septembre et envisage de poursuivre une carrière en droit commercial.

« Je suis fière de mes accomplissements. Je conserve des souvenirs merveilleux que je chérirai pour le reste de ma vie, et je suis heureuse d’avoir vécu ces expériences avec Mike. Ce fut vraiment très difficile de décider de me retirer, mais je savais que ce ne serait pas la même chose de poursuivre le patinage avec un autre partenaire, a déclaré Margaret Purdy. Nous entretenons une grande amitié. Je souhaite à Mike tous mes vœux de succès et j’espère que tout ira bien pour lui. »

En réfléchissant à l’importance du patinage dans sa vie, elle ajoute : « Le patinage m’a appris à gérer le succès et l’échec, à être organisée, à trouver un équilibre de vie et à constamment dépasser mes propres limites. Ce sont des leçons de vie précieuses qui m’aideront dans mes activités futures ».

Michael Marinaro rend hommage à leur amitié qui a caractérisé leur partenariat. « J’ai vécu une association merveilleuse et excitante au cours de ces huit dernières années. Je suis béni d’avoir eu Margaret comme partenaire. Elle était une partenaire de patinage très dévouée et une amie très proche. Nous sommes aussi proches dans la vie que nous l’étions sur la glace et nous avons essayé de teinter notre patinage de l’amitié que nous nous portons. Je suis extrêmement heureux que nous ayons ensemble accédé au podium des Championnats du monde junior. Je sais qu’elle réussira très bien et je lui souhaite tout le meilleur dans la prochaine étape de sa vie. »

Michael Marinaro a commencé le patinage artistique tout de suite après avoir terminé le programme de Patinage Plus tandis que Margaret Purdy est arrivée au patinage artistique après avoir joué au hockey. Le couple s’est entraîné pendant toute sa carrière avec les entraîneurs Scott Rachuk et Alison Purkiss au London Competitive Skating Centre. Ils désirent tous deux remercier leurs entraîneurs et l’équipe du Centre.

« Merci à Scott et Alison de tout ce qu’ils ont fait pour moi. Ils ont été mes entraîneurs dès le début et ils sont deux personnes fantastiques qui, non seulement m’ont aidé à devenir la patineuse que je suis, mais également la personne que je suis aujourd’hui, a déclaré Margaret Purdy. Margaret continue en rendant hommage aux membres de sa famille. « Ils ont été à mes côtés à tout moment et m’ont toujours soutenu, peu importe les choix que je faisais. Je tiens vraiment à les remercier du plus profond de mon cœur. J’espère que le chapitre suivant de ma vie sera aussi merveilleux que le précédent. »

« Notre carrière n’aurait pas été possible sans l’aide de nombreuses personnes, ajoute Michael Marinaro. J’aimerais remercier Scott et Alison ainsi que tout le personnel du London Competitive Skating Centre pour tout ce qu’ils ont fait. Ils nous ont toujours soutenus pendant ces dernières huit années. Et, bien entendu, Patinage Canada a été d’un soutien fantastique et nos familles ont toujours été là pour nous. »

Margaret Purdy a l’intention de continuer à participer à la communauté du patinage parce que le patinage a occupé une grande partie de sa vie. Elle a pris plaisir à aider les plus jeunes patineurs à la patinoire à améliorer des aspects du patinage comme la présentation et le mouvement, et à ainsi faire la transition en douceur du patinage de compétition. Elle entend s’inscrire dès septembre au programme de patinage universitaire à l’université Western.

Michael Marinaro a l’intention de continuer à concourir dans la discipline de patinage en couple avec une nouvelle partenaire.

La communauté du patinage attristée du décès de Peter

Le patineur artistique canadien et réputé entraîneur Peter Dunfield est décédé paisiblement dans son sommeil, aux côtés de son épouse Sonya, à l’âge de 82 ans.

Peter Dunfield a été champion national junior en 1951 et médaillé de bronze senior en 1952 et 1953. Il a représenté le Canada à deux Championnats du monde et à une compétition nord-américaine avant de s’associer avec sa femme Sonya Klopfer pour former un des couples d’entraîneurs parmi les plus réputés du monde.

Parmi leurs histoires de réussite, citons celle d’Elizabeth Manley qu’ils ont amenée à trois couronnements canadiens et à la médaille d’argent aux Jeux olympiques et aux Championnats du monde de 1988. Le couple Dunfield a été intronisé au Temple de la renommée de Patinage Canada en 2001, dans la catégorie des fondateurs.

Peter Dunfield a reçu le prix d’excellence aux entraîneurs Longines-Wittnauer en 1988 et le prix d’excellence aux entraîneurs Wittnauer en 1994, décernés tous deux par l’Association canadienne des entraîneurs. Il a été nommé l’entraîneur de l’année de l’ACPA en 1993 et l’entraîneur de l’année de la Professional Skaters Guild of America en 1994.

Peter Dunfield manquera à la communauté de patinage pour son style d’enseignement dynamique et sa passion de toute une vie pour le patinage.

Patinage Canada offre ses plus sincères condoléances à la famille et aux amis de Peter Dunfield, et plus particulièrement à son épouse Sonya et à leurs deux garçons.

 

La communauté de Patinage Canada en route pour Québec

OTTAWA (ONT.) – La ville de Québec, au Québec, accueillera plus de 500 membres de la communauté de patinage au Congrès annuel et assemblée générale (CAAG) et à la Conférence nationale des entraîneurs (CNE) de Patinage Canada. Ces activités se tiendront du 28 au 31 mai au Fairmont Le Château Frontenac, à Québec.

Pendant ces quatre jours, les délégués et les entraîneurs se remémoreront que ce sont leurs expériences personnelles qui permettent la croissance de notre sport et qui, associées à la passion du patinage, propagent le slogan de Patinons Canada!

La CNE débutera officiellement le mercredi soir, lors du dîner d’ouverture au cours duquel le médaillé de bronze olympique de 2006 Jeffrey Buttle s’adressera aux entraîneurs. Les activités se poursuivront durant toute la journée du jeudi durant laquelle des entraîneurs de toutes les régions du Canada assisteront à des ateliers donnés par des entraîneurs de réputation mondiale, dont Manon Perron, Richard Gauthier, Janet Champion et Cathy Dalton. Des sujets des plus variés seront abordés lors des ateliers en salle portant sur « Les douleurs et blessures associées au sport » donné par William Bridel à « Les entraîneurs et les affaires : apps 101 » animé par Cyndie Flett.

Le CAAG commencera le jeudi soir par la célébration du succès de Sotchi où, pour la première fois, seront présents neuf champions olympiques de patinage artistique. Tous les membres de l’équipe qui a gagné la médaille d’argent seront présents pour partager des récits inspirants à la soirée d’ouverture du congrès : Patrick Chan, Meagan Duhamel et Eric Radford; Kirsten Moore-Towers et Dylan Moscovitch; Kaetlyn Osmond; Kevin Reynolds; et Tessa Virtue et Scott Moir.

Au cours de la journée du vendredi, les participants prendront part à des ateliers et assisteront à des présentations et à des activités sociales. Tous les ateliers porteront sur des sujets d’actualité comme « La psychologie du sport : le patin c’est dans la tête » présenté par Sylvain Guimond, « Enseignement du nouveau Patinage Plus : clés du succès » et « L’intimidation dans le sport » dirigé par William Bridel.

Des prix seront décernés le vendredi soir, lors du Gala et banquet des prix d’accomplissement de Patinage Canada. Le programme rend hommage à des patineurs, entraîneurs et bénévoles dévoués qui ont fait don de leur temps pour améliorer la qualité du patinage au Canada. L’entraîneur de réputation mondiale Kerry Leitch sera également intronisé au Temple de la renommée de Patinage Canada au cours de la soirée.

Le congrès prendra fin le samedi avec la 101e assemblée générale annuelle de l’Association.

Les représentants des médias qui désirent assister à un atelier ou à une présentation au CAAG ou à la CNE sont priés de communiquer avec Barb MacDonald, directrice des communications générales de Patinage Canada par téléphone au 613 894-1769 ou par courriel à [email protected] pour fixer les heures de leur présence.

 

Des Canadiens en route pour l’Allemagne à la Compétition pour adultes 2014 de l’ISU

OTTAWA (ONT.) – Un nombre record de cinquante patineurs canadiens participeront à la Compétition de patinage artistique pour adultes 2014 de l’Union internationale de patinage (ISU) qui se déroulera à Oberstdorf, en Allemagne, du 25 au 31 mai 2014.

La compétition de cette année qui célèbre son 10e anniversaire indique un nombre record d’inscriptions, soit 432 patineurs et 12 équipes de patinage synchronisé en provenance de 28 pays. Les patineurs âgés de 28 à 78 ans sont admissibles à concourir à la Compétition de patinage artistique pour adultes de l’ISU. De nombreux concurrents sont d’anciens compétiteurs internationaux, notamment le Canadien Gary Beacom, champion olympique de 1984 et champion du monde professionnel de 1988.

« L’équipe canadienne qui se rendra à la Compétition pour adultes 2014 de l’ISU illustre ce que c’est que de se livrer à la joie du patinage. La passion de ces personnes pour le sport et leur dévouement à l’égard du patinage pour la vie sont des qualités que nous encourageons chez tous les Canadiens », commente Dan Thompson, chef de la direction générale de Patinage Canada. « Nous savons que ce groupe nous remplira de fierté et excellera sur la plus grande scène internationale de patinage pour les adultes. »

Pendant les sept jours de compétition, les patineurs patineront dans les catégories suivantes :

  • Programme libre de patinage en simple, femmes et hommes
  • Programme libre artistique, femmes et hommes
  • Programme libre de patinage en couple
  • Danse sur glace – danse sur tracé
  • Danse sur glace – danse courte
  • Danse sur glace – danse libre
  • Patinage synchronisé

Depuis la création de la compétition en 2005, le Canada a été bien servi pour ce qui est du nombre de concurrents et de médailles. En 2013, l’équipe canadienne s’est emparée au total de 25 médailles, dont 12 médailles d’or, 7 médailles d’argent et 6 médailles de bronze.

Les patineurs artistiques adultes qui représentent le Canada sont :

Colombie-Britannique
Alexandra Gunsett (programmes libre et artistique)
David Dickey (programmes libre et artistique)
Diana Barkley (danse sur glace)
Gary Beacom (programmes libre et artistique)
Gloria Purvey (programmes libre et artistique)
Geoff Squires (danse sur glace)
James Wilkins (danse sur glace et programme artistique)
Janette Wood (programmes libre et artistique)
Linda Maundrell (programme artistique)
Luda Kalenuk (programmes libre et artistique)
Michelle Lamothe (programmes libre et artistique)
Raye Ryan (programmes libre et artistique)
Sue Edwards (danse sur glace et programme artistique)

Alberta
Annette Nymeyer (programmes libre et artistique)
Bobbie Joe Donovan (programmes libre et artistique)
Catherine Taylor (programmes libre et artistique)
Denis La Rochelle (programmes libre et artistique)
Diane Gilders (programmes libre et artistique)
Isabelle Ciocoiu (programmes libre et artistique)
Jennifer Soeder (programmes libre et artistique)
Joan McGrath (programmes libre et artistique)
Leonard Baker (patinage en couple)
Susan MacFarlane (patinage en couple)

Manitoba
Tracey Muir (programme libre)

Ontario
Alison Clark (danse sur glace)
Angela Justason (danse sur glace et programme libre)
Francesco Ventura (programmes libre et artistique)
Hisayo Shibata (programmes libre et artistique)
Jacob Brunott (danse sur glace et programme artistique)
Jeff Bullard (danse sur glace et programme artistique)
Joan Cheng (programmes libre et artistique)
Ken Langlois (danse sur glace)
Sarina Tsai (programmes libre et artistique)
Takeshi Ikeno (programmes libre et artistique)
Terri-Lynn Black-Calleri (danse sur glace)

Nouvelle-Écosse
Donald Murrary (programmes libre et artistique)
Heather Dawe (programmes libre et artistique)
Jennifer Powell (programme artistique)
Kate McInnis (programmes libre et artistique)

Équipe de patinage synchronisé Scotian Waves
Alicia McNeil
Ashley Stewart
Deborah Fountain
Elsa Pihl
Jennifer Harvie
Jennifer Powell
Jill Jackson-Rutledge
Kate McInnis
Katie Malone
Kayleigh Butler
Ola Smyth
Shannon Sutherland
Tracy Lovett

Pour des renseignements détaillés, consultez les sites www.adultskating.org ou www.isu.org.

 

La chorégraphe canadienne Lori Nichol prend sa place au World Figure Skating Hall of Fame

Ces jours-ci, Lori Nichol marche d’un pas allègre et agile. Le monde entier semble plus radieux.

Tout ceci, parce que cette chorégraphe canadienne vient d’être admise, à la mi-mars, au World Figure Skating Hall of Fame et le geste de soutien au niveau mondial l’a profondément touchée. « Il s’agit d’un incroyable honneur », affirme Lori. « Recevoir un tel signe d’approbation me fait chaud au cœur. Je ne pensais même pas que c’était possible. »

Lori a chorégraphié des programmes exquis pour Michelle Kwan, Patrick Chan, Mao Asada, Carolina Kostner, Evan Lysacek, Xue Shen et Hongbo Zhao, Qing Pang et Jian Tong, Jamie Salé et David Pelletier, Denis Ten ainsi que Daisuke Takahashi. En tout, elle a conçu des programmes pour 11 patineurs en simple et une équipe de patinage en couple, représentant sept pays, aux Jeux olympiques de Sotchi.

Elle est toujours étonnée. « J’ai été profondément honorée et stupéfaite que ceci puisse m’arriver », a-t-elle ajouté.

En raison de ce signe d’approbation du majordome du sport, Lori fait observer que sa saison de chorégraphie est exceptionnellement bonne. « Je me sens plus sûre de moi-même sur la glace », dit-elle. « Je continue à pouvoir me dire d’avoir confiance en moi-même, car d’autres personnes croient en moi ». J’aime beaucoup mieux le processus cette année que dans le passé. »

Elle ne se tourmente pas autant. Elle porte le fardeau d’une perfectionniste : sensationnel n’est pas assez bon, chaque détail doit être splendide. Elle peut consacrer 20 minutes à une contre accolade, un changement de carre. Elle a toujours ce dialogue interne omniprésent pendant qu’elle travaille, lorsqu’elle chorégraphie dans sa tête et qu’elle regarde ses patineurs et analyse ce qui fonctionne et ce qui ne fonctionne pas. « Allez, Lori », se dit-elle. « Tu peux faire mieux que ça. Tu sais que tu peux trouver quelque chose de plus! »

« Et malgré tout, autant que ceci semble être un supplice, je l’aime à mort. »

Chaque fois qu’elle s’apprête à travailler à la conception d’un programme, elle est « pétrifiée » la veille. Elle se ronge les sangs. A-t-elle choisi la bonne musique? A-t-elle donné suffisamment de temps au patineur pour souffler afin qu’il puisse exécuter et interpréter le programme? A t elle bien trouvé le juste milieu entre l’athlète et l’artiste? Est-ce que la chorégraphie fera obstacle aux exigences techniques de l’entraîneur? A-t-elle trop compromis l’art au profit des composantes techniques? « Oh, mon Dieu, le patineur a fait tellement de progrès ou sa famille a sacrifié tellement pour qu’il soit ici », s’inquiète Lori. « Ou est-ce le dernier programme que ce patineur exécutera pendant qu’il est admissible? » Toutes sortes de choses lui passent par la tête.

Mais, il arrive des moments où un patineur fait quelque chose de sensationnel. « On se sent tellement fier », dit-elle. « Ça pourrait être aussi simple qu’un mouvement de quatre temps tellement fabuleux, qui m’enthousiasme. »

Voilà comment les choses se passent lorsqu’elle travaille. En quelque sorte, elle accueille mieux le processus. Et elle se torture même à propos de son tourment. Maintenant, Lori affirme qu’elle peut accepter que ce sera comme ça. Mais, à présent, « j’ai cette petite lueur à l’intérieur que je n’avais pas auparavant, qui me dit que je suis vraiment capable de réussir », fait remarquer Lori.

Un bon exemple : le divin programme court « Ave Maria » que Lori a conçu pour Carolina Kostner, qui a fini par remporter la médaille de bronze olympique après tellement de déceptions aux Jeux olympiques. « Ce fut une année très difficile, pleine d’émotion et c’était notre neuvième année ensemble », a déclaré Lori. « Et je me suis sentie malade pendant presque six mois. C’était une année olympique et pour de nombreux patineurs, leur dernière année ou peut-être la dernière. »

Lori avait chorégraphié un programme court « humoresque » pour Carolina, mais lorsqu’il a suscité des réactions mitigées en début de saison, son expérience lui a permis de l’abandonner plutôt que d’essayer de le modifier – puis elle a créé Ave Maria. Carolina n’était pas certaine, mais Lori (comme d’habitude) l’a convaincue que ce serait le parfait complément pour son programme long, truculent et sensuel, sur la musique de Boléro. « Ave Maria a montré le côté doux et éthéré », a précisé Lori. Le programme convenait à la patineuse.

Jusqu’à présent cette saison, Lori a déjà conçu deux nouveaux programmes pour Gabby Daleman (« j’ai très hâte de voir le déroulement de son année », a dit Lori) ainsi que pour la championne américaine Gracie Gold. Elle est enthousiaste à propos de la conception du programme long de l’Américain Ross Miner. En ce moment, Lori conçoit un ou deux programmes par semaine. Elle est occupée jusqu’à la mi-juillet.

Elle a assisté aux Championnats du monde en mars, après que Carolina Kostner décide de concourir et lui demande de venir tout d’abord à Obertsdorf, puis d’aller au Japon. Elle est rentrée un dimanche. Le lendemain, Lori avait repris le boulot. Elle n’a pas eu une journée de congé depuis.

Toutefois, elle se sent revigorée, même si elle est fatiguée. Son trajet à pied pour se rendre à la patinoire semble différent et c’est parce qu’elle a été intronisée au World Hall of Fame.

Chaque jour, lorsqu’elle ouvre la porte de la patinoire, elle se dit qu’elle fera tout son possible pour faire une différence, peu importe comment petite, dans la vie d’une personne ou dans le monde du patinage, l’art du patinage. Et, maintenant elle sait qu’elle peut le faire.

« Aie confiance en toi », dit-elle. « C’est ce que je me dis beaucoup plus souvent que tout autre dialogue maintenant. C’est vraiment un merveilleux cadeau et j’en tire un sentiment inattendu. Je n’ai jamais pensé à comment je me sentirais. Mais c’est quelque chose de très spécial. »

On ne peut qu’imaginer ce que seront ses programmes cette année.

Beverley Smith

Amélie Lacoste annonce sa retraite du patinage de compétition

OTTAWA (ONT.) – Amélie Lacoste, âgée de 25 ans, de Delson, au Québec, s’est retirée du patinage de compétition. La championne canadienne de 2012, représentant le CPA du Roussillon, a été un pilier de l’équipe nationale canadienne pendant six ans. Amélie a représenté le Canada de nombreuses fois en compétition internationale et obtenu deux classements en 16e place aux Championnats du monde ISU de patinage artistique (2011, 2012), participé sept fois aux Championnats des quatre continents ISU de patinage artistique (2005, 2009-2014) et à divers événements du Grand Prix ISU, remportant notamment la médaille de bronze aux Internationaux Patinage Canada 2011. Quatre fois médaillée canadienne au niveau senior, elle compte au nombre des quelques patineurs qui ont remporté le titre canadien aux niveaux novice (2003), junior (2005) et senior (2012).

Cette saison, elle s’est classée cinquième à l’événement U.S. International Figure Skating Classic, cinquième aux Internationaux Patinage Canada, sixième au Trophée Éric Bompard, douzième aux Championnats des quatre continents ISU de patinage artistique en plus d’être médaillée de bronze aux Championnats nationaux de patinage Canadian Tire 2014. Amélie a commencé à suivre des cours privés à l’âge de six ans avec sa première entraîneure Lynn McKay. De 2009 à 2013, elle a travaillé avec Nathalie Martin, au CPA Saint-Léonard, à Montréal, Qc et a terminé sa carrière de concurrente avec l’équipe de Christy Krall, Damon Allen, Erik Schulz et Janet Champion, à Colorado Springs, Colorado.

« Ce fut une décision difficile pour moi, mais je suis excitée d’amorcer un nouveau chapitre de ma vie. Cette dernière année, le changement de mon lieu d’entraînement m’a aidée à renouveler ma passion et mon amour pour l’entraînement et la compétition », a déclaré Amélie. « Je suis très heureuse de tout ce que j’ai accompli et j’aimerais remercier tous ceux qui ont contribué à la réussite de mon cheminement et de ma carrière. Malgré mes hauts et mes bas au fil des ans, vous étiez toujours là pour m’aider et me donner des conseils pour que je devienne une meilleure patineuse et une meilleure personne. Je tiens à remercier ma famille, tout particulièrement mes parents et ma sœur. Ils m’ont appuyé tout au long de ma carrière de patinage de 20 ans et je chéris vraiment leur engagement et les sacrifices qu’ils ont faits pour me permettre de poursuivre mes rêves. »

Outre sa famille, Amélie tenait à remercier beaucoup d’autres personnes qui l’ont appuyée au cours des années. « Un grand merci à ma couturière, Mme Luis, mes physiothérapeutes Claude Aquin et Stéphane Fournier, mon psychologue du sport Wayne Halliwell et tous les autres spécialistes qui ont travaillé avec moi. Je suis aussi reconnaissante à tous les chorégraphes qui m’ont aidée à développer cet important aspect de mon patinage artistique. Mon club d’appartenance, le CPA du Roussillon, ARPAS (Patinage Rive-Sud), Patinage Québec et Patinage Canada ont été présents tout au long de mon parcours et votre soutien est grandement apprécié. Pour terminer, j’aimerais remercier tous les officiels, les bénévoles et les partisans, qui m’ont toujours encouragée ou acclamée. Sans ces personnes dans ma vie, je n’aurais jamais pu atteindre mes buts ou devenir la personne que je suis à présent.

« Amélie a fièrement représenté Patinage Canada en tant que membre de notre équipe nationale pendant de nombreuses années et à titre de championne canadienne en 2012 », a signalé Mike Slipchuk, directeur, Haute performance, Patinage Canada. « Elle a travaillé avec détermination et un désir ardent d’atteindre ses buts et de poursuivre ses rêves. Nous sommes heureux qu’elle compte demeurer engagée dans le patinage et nous réjouissons de maintenir son engagement comme membre des anciens de l’équipe nationale. »

Bien qu’elle ne soit pas tout à fait certaine de ses projets d’avenir, Amélie compte maintenir son lien avec le patinage et redonner au sport qui a représenté une tellement grande partie de sa vie. À tous ceux qui souhaitent poursuivre et atteindre un but, elle offre ces dernières paroles : « Croyez en vos rêves. Les rêves se réalisent si vous êtes disposé à faire tout en votre pouvoir. N’hésitez pas. Ce qui est le plus important est d’écouter votre cœur et de suivre votre intuition. »

 

Les idées créatives de Jeff Buttle prennent vie dans les tournées de Stars on Ice

Voici ce que font les bons chorégraphes : ils allient la musique avec le mouvement, la forme et l’art. Ils groupent tous les éléments de patinage en un point de vue. Ils font lever les foules de leurs sièges. Ils gardent les foules clouées à leurs sièges, hypnotisées, alors qu’on peut entendre voler une mouche.

Le Canada compte beaucoup de chorégraphes qui peuvent faire toutes ces choses, mais le dernier à se joindre à ce groupe, aux côtés des grands, est Jeffrey Buttle, champion du monde de 2008 et médaillé de bronze des Jeux olympiques 2006, toujours reconnu pour son sens artistique et sa sensibilité à la musique.

Il prend de l’importance.

« Je crois que Jeff est l’un des grands talents de la chorégraphie », signale Sandra Bezic, qui compte elle-même au nombre de ces grands talents.

« Son travail est riche, original et polyvalent », ajoute Sandra, reconnue pour de mémorables programmes exécutés par Barbara Underhill et Paul Martini, Kristi Yamaguchi, Kurt Browning, Josée Chouinard, Tara Lipinski et Lu Chen.

Son travail, affirme Sandra, incite toujours les patineurs à faire mieux. « Il a déjà eu un énorme impact et a relevé la barre de la chorégraphie », soutient-elle. « Son travail est inédit, contemporain et excitant. Je l’admire beaucoup. »

Sandra a souligné qu’il avait fait un peu de travail pour son émission de télévision Battle of the Blades et qu’elle aurait souhaité qu’il soit disponible pour en faire plus. Elle a demandé sa présence chaque saison.

La saison dernière, la championne américaine Ashley Wagner a eu un aperçu de la mystique de Jeff Buttle durant la tournée de Stars on Ice, lorsque Jeff est devenu chorégraphe en chef pour la première fois. (Il avait été adjoint les deux années précédentes.)

Jeff a créé tous les programmes de groupe la saison dernière, comme il l’a fait cette année, et Ashley Wagner a dû travailler dur pour maîtriser tous les pas et la chorégraphie. « Je crois vraiment que ceci m’aide en tant que patineuse, parce que Jeff n’est manifestement pas un chorégraphe facile ou simple », a-t-elle fait observer. « C’est difficile et stimulant. »

Au début, Jeff n’aspirait pas à devenir chorégraphe. Il étudiait le génie chimique à l’Université de Toronto. Mais, lorsqu’il a commencé à travailler avec le chorégraphe David Wilson, en 1999, il a constaté que la passion de David pour son art était contagieuse. « J’ai décidé de m’y adonner », a précisé Jeff.

Même lorsqu’il patinait en compétition, Jeff chorégraphiait déjà des programmes pour d’autres patineurs. Il a conçu des programmes pour deux jeunes filles qui habitaient avec sa famille en tant que pensionnaires, à Barrie, Ont. Et, il a travaillé au programme long d’une jeune patineuse coréenne, Yuna Kim, l’année qu’elle a remporté le titre du monde junior.

« Ce fut difficile au début avec la barrière linguistique », a déclaré Jeff. « Mais, heureusement avec la chorégraphie, il y a beaucoup de démonstration. Le langage est parfois inutile. »

Dans le temps de le dire, Jeff chorégraphiait des programmes courts pour deux des meilleurs patineurs du sport, Yuzuru Hanyu et Patrick Chan. Il s’agissait de patineurs complètement différents, donc Jeff a pris des directions tout à fait différentes pour eux. Les deux patineurs ont échangé des notes record aux Championnats du monde pour les programmes de Jeff toute l’année. Ce succès a vraiment solidifié sa place.

Pour Yuzuru Hanyu, Jeff a choisi Parisian Walkway, parce qu’il a cru que c’était Yuzuru en un mot. Yuzuru s’abandonnait dans son patinage, a dit Jeff. Mais, il était timide. « C’était incroyable de le voir se détendre un peu et de s’amuser, surtout dans des conditions si stressantes », a ajouté Jeff. « C’était l’un de ces programmes pour lesquels s’il ne s’engageait pas, les choses auraient pu mal tourner. Mais, il s’y est vraiment engagé. »

Patrick Chan est arrivé après que sa mère demande à Jeff de chorégraphier un programme d’exhibition pour lui sur une musique de Chopin. Mais, Jeff croyait que Patrick avait besoin de quelque chose de plus dynamique, correspondant à la puissance de son style. Jeff a suggéré un morceau de Rachmaninoff sur lequel il aurait toujours voulu patiner, semblable à une musique de Rachmaninoff qu’il avait aussi utilisé dans un programme court, durant la saison 2004-2005. Patrick l’a tellement aimé, qu’il a demandé à Jeff d’en faire son programme court pour l’année suivante.

« Parfois, ce n’est pas le processus le plus idéal », a avoué Jeff. « Lorsqu’il faut supprimer des éléments, le programme s’en trouve en quelque sorte diminué, mais pour une fois tout s’harmonisait vraiment bien. »

Dès le début, Jeff a eu un impact. « Je ne me suis pas rendu compte comment vite je pourrais accomplir autant que je l’ai fait », a-t-il dit. Maintenant, travaillant avec Stars on Ice, il doit assurer le suivi d’au moins 12 patineurs, non seulement un.

Jeff a fait face à des contraintes d’ordre physique durant cette tournée. Il a chorégraphié des programmes de groupe pour les patineurs au Japon, au Canada et aux États-Unis. Après la tournée au Japon, il a pris l’avion pour retourner à Halifax avec cinq des douze patineurs de la tournée au Japon, arrivant à minuit et commençant les répétitions le lendemain matin. « C’était comme si j’avais frappé le mur vers quatre heures de l’après-midi », a signalé Jeff. Heureusement, Scott Moir, qui avait fait la tournée au Japon, a aidé à enseigner les pas.

La saison dernière, Jeff était très occupé, créant de 10 à 12 programmes pour des patineurs admissibles. Cette année, il aimerait réduire le nombre pour se concentrer davantage sur les retouches. Il est un perfectionniste, après tout. Avant la fin de la tournée de Stars On Ice, Jeff cherchait déjà de la musique.

Pour l’instant, Jeff cherche à trouver l’équilibre dans sa vie. Il ne veut pas travailler tout le temps. Il veut avoir le temps de respirer et de passer du temps avec son nouveau mari, Justin Harris, qu’il a épousé en février. Jeff s’est aussi joint à une ligue de hockey récréatif à Toronto, bien qu’il n’ait aucune expérience antérieure au hockey. Contrairement à Kurt Browning, il n’avait jamais même porté des patins de hockey. « J’aime la mentalité d’équipe, parce que je n’ai jamais connu cela auparavant », a-t-il affirmé.

Et, l’un de ces jours, Scott Moir aimerait que Jeff chorégraphie aussi un programme pour lui et Tessa Virtue. « J’admire le patinage de Jeff depuis de nombreuses années », a déclaré Scott. « L’une de nos performances favorites était probablement la victoire de Jeff [aux Championnats du monde] en 2008. Je crois qu’il a vraiment exploré de différentes et nouvelles facettes avec sa chorégraphie.

« Il est tellement créatif. Nous l’avons toujours su. Mais, il s’efforce toujours de faire de nouvelles choses. Et il essaie de faire réfléchir les gens, ce qui est vraiment nécessaire au patinage. »

La vie est belle pour Jeff ces jours-ci. Il est clairement en demande.

Beverley Smith

Mise en vente demain des billets toutes épreuves pour les Championnats nationaux de patinage Canadian Tire 2015

OTTAWA (ONT.) – Les billets toutes épreuves pour les Championnats nationaux de patinage Canadian Tire 2015 seront mis en vente le vendredi 16 mai 2014, à 10 h (HE). L’événement aura lieu du 19 au 25 janvier 2015, au Rogers K-Rock Centre, à Kingston, en Ontario.

On peut acheter les billets en ligne sur le site Web www.ticketmaster.ca, par téléphone au 1.855.985.5000 ou en personne à la billetterie du Rogers K-Rock Centre.

Le forfait de compétition senior comprend toutes les séances d’entraînement seniors, la compétition et le gala d’exhibition, du 23 au 25 janvier 2015. Ce forfait coûte de 160 $ à 185 $, plus frais supplémentaires applicables. Pour ce forfait, les places sont réservées.

Le forfait de compétition junior comprend toutes les séances d’entraînement novices et juniors et la compétition du 19 au 22 janvier 2015. Ce forfait coûte 40 $, plus frais supplémentaires applicables. Pour ce forfait, aucune place n’est réservée. Les enfants âgés de 12 ans et moins sont invités à assister gratuitement aux épreuves novices et juniors.

L’événement comptera environ 250 patineurs dans les disciplines masculine, féminine, de patinage en couple et de danse sur glace, concourant à trois niveaux : senior, junior et novice.

Les athlètes s’efforceront de se tailler une place dans l’équipe nationale de Patinage Canada et dans les équipes canadiennes qui concourront aux Championnats du monde ISU de patinage artistique 2015, aux Championnats des quatre continents ISU de patinage artistique 2015 et aux Championnats du monde juniors ISU de patinage artistique 2015.

 

Kingston, hôte des Championnats nationaux de patinage Canadian Tire 2015

OTTAWA (ONT.) – Patinage Canada et Canadian Tire ont annoncé que la ville de Kingston, en Ontario, sera l’hôte des Championnats nationaux de patinage Canadian Tire 2015, qui se dérouleront du 19 au 25 janvier 2015, au Rogers K-Rock Centre. L’événement comptera environ 250 patineurs dans les disciplines masculine, féminine, de patinage en couple et de danse sur glace, concourant à trois niveaux : senior, junior et novice.

Il s’agira de la première fois que Kingston accueille les championnats. En 2010, les Internationaux Patinage Canada ont aussi eu lieu dans cette ville pour la première fois.

« Les Championnats nationaux de patinage Canadian Tire sont le point saillant de la saison pour de nombreux patineurs. C’est là que nous voyons le dur travail porter ses fruits, alors que les athlètes qui ont amorcé notre programme Patinage Plus concourent à présent pour devenir des champions », a signalé Dan Thompson, chef de la Direction générale de Patinage Canada. « Nous sommes ravis d’organiser cet événement historique à Kingston pour la première fois. Nous savons que la ville et la section de l’Est de l’Ontario de Patinage Canada seront d’excellents hôtes alors que nous célébrerons 101 ans de champions. »

« La famille d’entreprises de Canadian Tire a célébré le patinage pendant plus de 90 ans et nous sommes extrêmement fiers d’être le commanditaire de compétition de cet événement pour une troisième année consécutive », a déclaré Kim Saunders, vice‑présidente associée des partenariats sportifs, Société Canadian Tire. « Les Championnats nationaux de patinage Canadian Tire font partie du patrimoine canadien et sont une source de beaucoup de fierté et d’accomplissements pour les athlètes, les familles, les entraîneurs et les collectivités dans tout le pays. Nous attendons avec impatience la tenue de cet événement excitant à Kingston, en 2015. »

« La ville de Kingston est fière d’avoir été sélectionnée à titre de communauté hôte pour les Championnats nationaux de patinage Canadian Tire, qui auront lieu en janvier 2015 », a soutenu le maire Mark Gerretsen. « Nous avons hâte d’accueillir les athlètes, les entraîneurs, les familles, les partisans, les commanditaires et les bénévoles à Kingston et de voir ces merveilleux athlètes mettre en vedette leurs talents. »

« Nous sommes absolument ravis que Patinage Canada revienne à Kingston, faisant fond sur le succès des Internationaux Patinage Canada 2010. Nous sommes chanceux d’avoir une communauté de patinage artistique accueillante, des installations à la fine pointe de la technologie et une capacité démontrée d’accueil d’événements à l’appui de ces championnats. Nous nous réjouirons d’accueillir les athlètes, les entraîneurs et les spectateurs à Kingston, en 2015 », a fait observer Rob Carnegie, directeur, Tourism Kingston.

Les athlètes s’efforceront de se tailler une place dans l’équipe nationale de Patinage Canada et dans les équipes canadiennes qui concourront aux Championnats du monde ISU de patinage artistique 2015, aux Championnats des quatre continents ISU de patinage artistique 2015 et aux Championnats du monde juniors ISU de patinage artistique 2015.

Les forfaits de billets de l’événement seront mis en vente ce vendredi 16 mai 2014, à 10 h (HE). On peut acheter les billets en ligne sur le site Web www.ticketmaster.ca, par téléphone au 1.855.985.5000 ou en personne à la billetterie du Rogers K-Rock Centre.

Le forfait de compétition senior comprend toutes les séances d’entraînement seniors, la compétition et le gala d’exhibition, du 23 au 25 janvier 2015. Ce forfait coûte de 160 $ à 185 $, plus frais supplémentaires applicables. Pour ce forfait, les places sont réservées.

Le forfait de compétition junior comprend toutes les séances d’entraînement novices et juniors et la compétition du 19 au 22 janvier 2015. Ce forfait coûte 40 $, plus frais supplémentaires applicables. Pour ce forfait, aucune place n’est réservée. Les enfants âgés de 12 ans et moins sont invités à assister gratuitement aux épreuves novices et juniors.

Ensemble, les patineurs en couple Julianne Séguin et Charlie Bilodeau apprennent des leçons de vie

Après seulement neuf mois ensemble, Julianne Séguin et Charlie Bilodeau ont laissé une impression durable aux Championnats nationaux de patinage Canadian Tire. Ils étaient une équipe dynamique et excitante, qui aspirait aux Championnats du monde (des championnats qui ont vraiment besoin de patineurs en couple!).

Après s’être classés premiers dans le programme court au niveau junior, aux Championnats canadiens en janvier dernier, finalement (après quelques cafouillages dans le programme long) les médaillés d’argent, Julianne et Charlie, étaient prêts à représenter le Canada aux Championnats du monde juniors de patinage artistique, à Sofia, en Bulgarie.

Puis, la vie a changé. Comme l’a roucoulé jadis John Lennon : « La vie est ce qui t’arrive quand tu es occupé à faire d’autres projets ». Ce printemps, Julianne et Charlie ont eu à faire face aux leçons les plus difficiles de toutes.

Ils ont raté les championnats du monde juniors.

Mais, compte tenu de ce qui a suivi, leur incapacité d’y prendre part a été une bonne chose. Difficile à croire, mais vrai.

Ils ont été tenus de se retirer après que Julianne se blesse le bas du dos avant la création de quelques programmes pour des spectacles, deux semaines avant les championnats. C’était grave. Julianne ne pouvait même pas s’incliner vers l’avant. Elle avait exécuté un mouvement dans les airs avec son partenaire, et son dos s’était coincé. « Je crois que l’année a été longue et j’avais besoin d’une pause », a-t-elle signalé. « Je devais arrêter. Mon corps ne me suivait pas. »

Elle s’est reposé le dos et a fait un peu de physiothérapie. Le plus difficile a été d’annoncer à Charlie qu’ils seraient tenus de se retirer des championnats du monde juniors, mais Charlie a été magnifique. Il n’a pas été furieux à cause des chances ratées. « Eh bien, nous devrons juste apprendre quelque chose d’autre », lui a-t-il dit. « Nous devons simplement aller de l’avant. Je ne serai pas fâché contre toi. »

« J’ai pensé « oh, mon Dieu, merci », s’est rappelé Julianne. « J’étais contente. Voilà un partenaire gentil. »

Compte tenu des changements possibles à l’âge minimum pour les événements internationaux juniors, Julianne et Charlie n’auront peut-être aucune autre chance de concourir aux championnats du monde juniors. Julianne n’a que 17 ans, mais Charlie est déjà âgé de 20 ans. Si la limite d’âge baisse à 19 ans, ils devront considérer uniquement les événements seniors. Ceci aurait aussi une incidence sur leur participation au Grand Prix junior.

Peu importe. Il s’agit d’une bonne équipe qui a une bonne relation. « J’aime beaucoup patiner avec lui », a déclaré Julianne. « Nous nous aimons bien l’un l’autre et nous avons une belle amitié. » Elle illustre ceci en entrelaçant ses doigts ensemble. Ils se conviennent et se complètent. Julianne est aussi très sociable. Elle aime les gens et n’est pas difficile.

Mais, ce à quoi ils ont fait face l’a été.
Le grand-père de Charlie est décédé. Puis son père, Robert, est tombé dans un coma diabétique. Charlie s’est précipité pour être à ses côtés, aux soins intensifs, mais il se trouvait dans une ville à une distance de quatre heures de route. Peu à peu, il s’est affaibli et est décédé le 11 avril.

L’équipe n’a pas vu passer les mois de mars et d’avril. Pendant un mois et demi, Charlie a dû s’occuper de choses autres que le patinage, des choses vraiment importantes. « Il aurait raté tout cela s’ils avaient concouru aux championnats du monde juniors », a affirmé l’entraîneure Josée Picard. « Heureusement, nous n’y sommes pas allés. »

L’équipe a annulé tous les spectacles. Les funérailles de Robert Bilodeau ont eu lieu le lundi du camp de développement pour les patineurs en simple, auquel Julianne a participé. Mardi, Charlie est finalement revenu sur la glace et Josée Picard s’est occupée d’organiser toute la musique et les réunions avec les chorégraphes. Au début de mai, Shae Zukiwsky devait concevoir le programme court. La semaine du 12 mai, Marie-France Dubreuil et Patrice Lauzon devaient venir les aider à travailler leur style libre. Ce sera excitant pour ces jeunes patineurs en couple de travailler avec des danseurs sur glace.

Le travail créatif et le branle-bas seront bons pour Charlie, qui soutient qu’il tournera la page. « Commençons une nouvelle vie », a-t-il dit.

« On se demande toujours pourquoi quelque chose arrive pour une raison », a fait remarquer Josée. « La blessure lui a permis d’être aux côtés de son père. »

L’équipe n’a rien fait depuis la blessure. Julianne a perdu environ six semaines d’entraînement. Elle a recommencé à s’entraîner seulement une semaine avant le camp de développement, ignorant si elle passerait tous les tests de conditionnement physique.

À présent, Julianne affirme que sa priorité absolue est de s’assurer que son dos est solide. À titre de patineuse en simple (au niveau senior), elle garde son programme long et Julie Marcotte lui conçoit un nouveau programme court. Tous les sauts de Julianne sont des triples, y compris le triple Lutz. Elle exécute des combinaisons triple saut de boucle piquée – triple saut de boucle piquée et elle travaille un triple flip – triple saut de boucle piquée, nécessaire pour se mesurer aux ambitieuses patineuses canadiennes en simple actuelles.

Julianne et Charlie, incertains des règlements concernant l’âge junior, conçoivent des programmes seniors. Tous ces détails contribueront au rétablissement d’une équipe de patinage en couple tellement prometteuse et qui a tant de connaissances de la vie.

Beverley Smith