Kharis Ralph, membre de l’équipe nationale, se retire du patinage compétition

OTTAWA (ONT.) – Kharis Ralph, âgée de 22 ans, de Toronto, Ont., qui a eu une longue carrière en danse sur glace avec Asher Hill, âgé de 23 ans, de Pickering, Ont., s’est retirée du patinage. L’équipe s’entraînait à Ice Dance Elite du Club de patinage artistique Scarborough avec leurs entraîneurs Carol Lane et Juris Razgulajevs. Ils ont concouru à un Championnat du monde ISU de patinage artistique, terminant en 13e place à l’événement de 2012, à Nice, en France, et au 6e rang aux Championnats nationaux de patinage Canadian Tire de cette année.

Dans la prise cette décision, Kharis a déclaré : « Ce fut à la fois un privilège et un défi de faire partie de l’équipe nationale depuis les cinq dernières années et je suis reconnaissante d’en avoir eu l’occasion. J’aimerais remercier Patinage Canada pour tout son soutien au fil des ans et offrir mes meilleurs vœux à tous pour l’avenir. »

« Pendant huit ans, Kharis et Asher ont été des piliers sur la scène internationale. Leur dur travail et leur détermination leur ont permis d’être l’une des quelques équipes qui ont représenté le Canada dans des championnats du monde juniors et seniors », a signalé Mike Slipchuk, directeur, Haute performance, Patinage Canada. « L’attitude positive de Kharis et sa personnalité charismatique ont fait d’elle un modèle de rôle pour les autres patineurs et elle nous manquera beaucoup. »

Pour le moment, Kharis compte terminer son diplôme de premier cycle à l’Université de Toronto, avec majeure en histoire et mineure en sciences politiques et philosophie, puis poursuivre des études de cycles supérieurs. Elle espère rester engagée dans le sport, peut-être à titre de juge ou de spécialiste technique. Asher Hill cherche actuellement une nouvelle partenaire et espère continuer à concourir en danse sur glace.

 

Seulement âgée de 11 ans, Alison Schumacher relève toujours les défis

De ses yeux bruns, Alison Schumacher vous regarde d’un air sérieux et avec maturité, malgré qu’elle ne soit âgée que de 11 ans, la plus jeune athlète au Camp de développement de Patinage Canada pour les patineurs en simple, à Markham, en Ontario.

Vêtue d’un chandail pourpre royal, elle absorbe tout et persévère, écoutant attentivement l’entraîneur Lee Barkell, qui donne des conseils techniques sur les sauts. Elle est prête à relever le défi, comme toujours.

Son entraîneure est Jennifer Jackson, du Club de patinage Riverside, à Windsor, en Ontario depuis presque le début. La première fois qu’elle a vue Alison, la fillette de cinq ans portait des patins moulés et un casque. Voilà où l’histoire a commencé.

Depuis, Alison s’est rapidement épanouie. « Elle est très dévouée et toujours présente à la patinoire. Elle a manifestement une passion pour le patinage », a affirmé Jennifer Jackson, entraîneure depuis 27 ans. « Elle a des fibres musculaires à contraction rapide et beaucoup de potentiel en ce qui concerne le talent, mais son plus grand atout est son éthique du travail. »

Vous voyez, Alison est motivée, même à ce jeune âge. Elle est très ouverte à l’entraînement. Elle est intelligente et écoute tout ce que son entraîneure lui dit. Jennifer n’a pas à lui répéter deux fois. « Elle a toujours été comme ça », signale Jennifer. « Elle a toujours été capable de se concentrer, d’écouter et d’accomplir sa tâche. »

Lorsqu’elle était petite, Alison concourait avec des filles de son âge. Mais, elle a commencé à progresser et Jennifer a cru qu’il serait préférable de lui permettre de grimper les rangs. « Il ne vaut pas la peine de rester au même niveau », a-t-elle dit. Il y a environ deux ans, lorsqu’Alison avait neuf ans, elle a commencé à concourir contre des filles qui étaient âgées de 15 et 16 ans – et qui exécutaient des triples sauts.

Cette année-là, Jennifer a inscrit Alison à une compétition internationale, Skate Detroit, aux États-Unis. Étant donné que le club compte peut-être un patineur par année qui participe aux championnats nationaux, Jennifer sait qu’elle doit inciter ses patineurs à en voir d’autres concourir. « Ce serait bien qu’elle puisse voir ce qu’elle doit faire si elle est sérieuse à ce sujet », a ajouté Jennifer. Elle a donc inscrit Alison à une épreuve novice, bien que ceci soit à un niveau supérieur au sien.

Même Jennifer a été surprise lorsqu’Alison a terminé quatrième, ratant de justesse le podium. « Elle a toujours été comme ça », affirme l’entraîneure. « On lui donne un défi et elle le relève. »

Le prochain but d’Alison était de maîtriser le double Axel à l’âge de 10 ans. La compétition Défi – où Alison devait concourir à l’échelon national en tant que patineuse pré-novice – s’est déroulée une semaine et demie après son 10e anniversaire. Elle a finalement réussi ce double Axel lorsqu’elle a eu 10 ans et l’a exécuté aux championnats. Elle a remporté la médaille de bronze.

Puis, Alison s’est attaquée aux triples sauts. Elle a maîtrisé son premier triple – un triple saut de boucle, par-dessus tout – l’automne dernier. Étant donné qu’elle aime beaucoup le saut de carre, elle compte aussi un triple Salchow dans son arsenal. Jennifer lui a conseillé d’essayer les deux triples sauts au Défi Patinage Canada, avant de concourir au niveau novice aux Championnats nationaux de patinage Canadian Tire, en janvier dernier, à Ottawa.

Alison a admis être nerveuse lorsqu’elle a concouru à ses premiers championnats canadiens. Compte tenu de cette pression, Alison a terminé quinzième dans le programme court, mais elle s’est ressaisie et a fini en septième place en style libre, obtenant des niveaux quatre pour les trois pirouettes. Ceci lui a donné une 11e place au classement général chez les femmes novices, une épreuve qui comptait beaucoup de talent.

« J’étais un peu nerveuse de me trouver avec des filles plus âgées », a-t-elle avoué, de sa petite voix. « Et, elles se trouvaient probablement dans cette catégorie depuis plus longtemps que moi et comptaient ainsi plus d’expérience. »

Les sauts de carre semblent être ce qu’elle préfère jusqu’à présent. Elle aime aussi le triple Salchow. Mais, à présent, elle travaille au triple saut de boucle piquée et même au triple flip – et parfois au triple Lutz.

Élève de sixième année à Windsor, Alison a regardé les Jeux olympiques de Sotchi et trouvé quelqu’un à admirer : Julia Lipnitskaia, la jeune Russe qui, à l’âge de 15 ans, est devenue l’une des étoiles des Jeux, grâce à ses exquises pirouettes et sa charmante chorégraphie. Qu’est-ce qu’Alison aime à propos d’elle? « Sa cohérence », affirme la petite patineuse.

Est-ce qu’elle aspire aux Jeux olympiques? « Je ne suis pas vraiment certaine », dit-elle. « J’aime le patinage en général. J’aime la compétition et la pression et j’aime voir mes amies lorsque je participe aux compétitions. »

À l’école, Alison a la bosse des maths.

Durant le camp, Alison a écouté les conseils de certains des meilleurs entraîneurs. « Les entraîneurs ont différentes stratégies et ils sont tous bons, c’est quelque chose de nouveau et je crois que c’est très utile », a-t-elle ajouté.

Jennifer, aussi, a profité du camp de développement. « C’est toujours bon d’écouter ce que les gens ont à dire », a-t-elle fait observer. « On peut en tirer ce qu’on veut ». Elle aime Joanne McLeod, parce qu’elle prend des patineurs au niveau de la base et les développe. « Elle s’occupe de nombreux niveaux », a mentionné Jennifer.

Jennifer a aussi trouvé utile d’entendre les conseils et les trucs que les entraîneurs de longue date ont donnés aux jeunes patineurs. « Ainsi je n’ai pas une patineuse de 11 ans qui revient à la patinoire et essaie de me traduire ce qu’elle entendue », a dit Jennifer. Elle aime aussi voir comment ses patineurs se mesurent aux autres, simplement sur le plan de l’éthique de travail. « Nous pensons toujours qu’ils travaillent vraiment dur ici et nous faisons tout », dit-elle. « C’est bien de voir que nous sommes sur la bonne voie. »

En ce qui concerne Alison, les possibilités sont illimitées pour elle, si elle reste en bonne santé et continue à ressentir la passion, soutient Jennifer. « Elle est encore en phase d’apprentissage. Chaque semaine, elle améliore toujours quelque chose. »

« Je ne pense pas qu’il y a beaucoup de limites », a précisé Jennifer.

Beverley Smith

Du papier carbone aux iPads, Nicole Guérin a vraiment tout vu après 40 ans passés à Patinage Canada

Sur le point de prendre sa retraite à la suite d’une carrière de 40 ans à Patinage Canada, Nicole Guérin tient à dévoiler un secret.

Elle a presque décidé de ne pas se présenter à sa première entrevue d’emploi en raison d’un ascenseur.

Après avoir occupé pendant quatre décennies le même poste aux finances, Nicole dira adieu à Patinage Canada et prendra une retraite bien méritée. Elle quittera le travail pour la dernière fois le 6 mai, exactement quatre décennies depuis le jour où elle est entrée dans le bureau de Patinage Canada, connu à l’époque sous le nom d’Association canadienne de patinage artistique, pour sa première journée de travail.

Nicole se met à rire en songeant à cette première entrevue, admettant qu’elle a presque perdu sa chance d’obtenir l’emploi à cause de sa crainte des ascenseurs.

En 1974, la timide jeune femme âgée de 20 ans a répondu à une annonce dans son journal local pour un poste dans les comptes fournisseurs et la paye à l’ACPA. À l’époque, Nicole qui travaillait à temps partiel au service des finances, d’une épicerie de Hawkesbury, avait emprunté la voiture d’un ami et fait le trajet d’une heure pour passer l’entrevue à Ottawa. Non seulement est-ce que Nicole a stationné dans le mauvais parc de stationnement, mais l’immense édifice sur le chemin River, où se trouvait le siège social de l’ACPA, semblait plutôt imposant pour une fille provenant d’une petite ville.

Après être entrée dans l’édifice, elle s’est rendu compte que le bureau se trouvait au 10e étage et n’ayant jamais mis pied dans un ascenseur, Nicole a fait demi-tour et s’est dirigée vers sa voiture.

Nicole croyait qu’elle pouvait surmonter son incapacité de parler un mot d’anglais. Prendre l’ascenseur pour la première fois semblait cependant une impossibilité.

« Je me suis dit que je n’irais pas, je ne pouvais prendre cet ascenseur », a dit Nicole. « Mais ensuite j’ai pensé « je peux le faire, je dois le faire ». Je suis retournée dans l’édifice et j’ai monté dans l’ascenseur. C’était tellement bizarre. Tout le monde parlait anglais. J’étais terrifiée. »

Au dixième étage, Nicole est sortie de l’ascenseur et est entrée directement dans le bureau de l’ACPA, disant à la réceptionniste les seuls mots qu’elle connaissait en anglais.

La même phrase qu’elle avait répétée toute la journée.

« Je m’appelle Nicole Guérin et j’ai eu une entrevue. »

Après avoir rempli sa demande, elle a rencontré la gestionnaire de bureau Lois Hyland, qui lui a offert l’emploi. Depuis ce jour, elle n’a cessé de se charger des comptes fournisseurs et de signer les chèques de paye à l’ACPA/Patinage Canada.

Afin de replacer dans son contexte la durée d’emploi de Nicole, en 1974, Pierre Elliott Trudeau était le premier ministre du Canada, une nouvelle voiture coûtait en moyenne 3 500 $ et on pouvait acheter une pinte de lait pour moins de 50 sous.

Et, la jeune Nicole Guérin, âgée de 20 ans, allait amorcer le parcours de sa vie.

« Les cinq premières années n’ont pas été faciles », admet Nicole. « J’appelais ma mère presque tous les jours. Mais, je savais que je devais réussir pour moi-même. »

Pour Nicole, sa dernière journée de travail se produisant exactement 40 ans après son entrée en fonction n’est pas une coïncidence. Le 6 mai 2014 était encerclé sur son calendrier depuis les trois dernières années.

Nicole se réjouit de sa retraite et de la liberté qu’elle lui permettra de profiter, même s’il faudra qu’elle s’habitue un peu à la transition.

« C’est difficile de dire adieu, beaucoup plus difficile que je ne l’aurais pensé », a signalé Nicole. « Il s’agit d’un chapitre nouveau et excitant de ma vie, mais la routine quotidienne a été la même pendant 40 ans. C’est difficile de dire adieu aux gens. »

Parmi toutes les relations étroites que Nicole a établies à Patinage Canada au fil des ans, aucune n’est plus proche que celle qu’elle partage avec Diane Vanier. Elles ont fait connaissance lorsque Diane travaillait au Centre national du sport et de la récréation, dans le même édifice que se trouvait l’ACPA, il y a 38 ans. Six ans plus tard, Diane s’est jointe à l’équipe de l’ACPA.

Elles ont été meilleures amies depuis ce jour.

« Nicole est une merveilleuse amie et nous avons établi une relation très spéciale au cours des ans », a déclaré Diane Vanier. « Rien ne sera plus pareil sans elle. »

« Oui, Diane me tient beaucoup à cœur », a ajouté Nicole. « Nous sommes comme des sœurs. Elle est très spéciale et elle est ma meilleure amie depuis longtemps. »

Le personnel de Patinage Canada a honoré la remarquable carrière de Nicole durant un long dîner, la semaine dernière, à Ottawa. Au nombre des personnes présentes se trouvaient l’ancien directeur général de l’ACPA, David Dore, et le chef actuel de la Direction générale, Dan Thompson.

« Nicole fait partie intégrante de l’équipe de Patinage Canada depuis les 40 dernières années et nous tenons à le féliciter alors qu’elle célèbre sa retraite », a déclaré le chef de la Direction générale, Dan Thompson.

« Nicole a continuellement été un modèle d’excellence du service et d’intégrité tout au long de sa carrière. Au nom de la famille de Patinage Canada, je lui transmets mes meilleurs vœux à l’amorce de ce nouveau et excitant chapitre de sa vie. »

Durant sa carrière, d’autres personnes ont occupé le poste de chef de la Direction générale de Patinage Canada, dont Douglas Gunter, Hugh Glynn, Lou Lefaive, Patrick Sharp, Pam Coburn et William Thompson.

Nicole a amorcé sa carrière à l’ère des machines à additionner et du papier carbone et la termine avec des ordinateurs portatifs et des iPads. Une chose qui n’a jamais changé, toutefois, c’est son amour des chiffres.

« Mon travail changeait constamment, mais j’étais toujours heureuse d’apprendre de nouvelles technologies », a-t-elle ajouté. « Ma spécialité a toujours été les chiffres. C’est ma passion. »

Une telle passion, que Nicole surveille l’odomètre de sa voiture pour s’assurer de ne pas rater le moment où les chiffres changent et correspondent parfaitement. Il n’y a que peu de fois que Nicole n’a pas vu les chiffres passer à 33 333 ou 88 888.

« Parfois je dois prêter attention à la route, je ne vois pas les chiffres changer et ça me bouleverse », dit Nicole en riant.

« Je suis malade des chiffres. »

Alors qu’elle s’apprête à prendre sa retraite, Nicole affirme qu’elle compte voyager dans le monde entier, aller à la pêche, jouer au golf et « lire des livres en quelques semaines plus tôt qu’en quelques mois ». Elle aimerait aussi faire du bénévolat dans les hôpitaux locaux pour aider les patients à remplir les formulaires complexes.

Nicole n’amorce pas sa retraite seule – son mari, Denis, s’est retiré le mois dernier.

« Il m’attend », fait remarquer Nicole. « Nous allons l’apprécier. Nous avons attendu longtemps. »

« C’est comme si c’était hier que j’ai pris cet ascenseur pour la première fois. J’ai aimé chaque moment de cette expérience. Je n’ai jamais trouvé les mots facilement – les chiffres ont été ma spécialité. J’aime me trouver en compagnie des gens et les personnes ici ont été très spéciales. Je sais depuis longtemps que je me trouvais au bon endroit et que je voulais rester pour toujours. »

Et maintenant, quatre décennies plus tard, Nicole devient un peu émue à l’idée de quitter Patinage Canada pour la dernière fois.

« En ce moment, j’essaie de ne pas trop y penser », soutient Nicole avec un sourire, la voix étranglée par l’émotion. « Je ne veux pas pleurer. »

La retraite? C’est facile.

Dire adieu, sera un peu plus difficile.

Les patineurs en couple de la Saskatchewan, Paige Lawrence et Rudi Swiegers, mettent fin à leur partenariat

OTTAWA (ONT.) – Les patineurs en couple de la Saskatchewan, Paige Lawrence, 24 ans, de Kennedy, Sask., et Rudi Swiegers, 26 ans, de Kipling, Sask., ont mis fin à leur partenariat de neuf ans. Paige et Rudi ont réalisé un rêve de toute une vie d’être des olympiens, plus tôt cette année, lorsqu’ils ont concouru aux Jeux olympiques d’hiver 2014, à Sotchi, en Russie.

Quatre fois médaillés de bronze aux Championnats canadiens (2011, 2012, 2013, 2014), Paige et Rudi ont remporté leur première médaille internationale en 2010, une médaille de bronze aux Internationaux Patinage Canada. Cette même saison, ils ont aussi gagné une médaille de bronze aux Championnats des quatre continents ISU de patinage artistique 2011.

L’équipe s’entraînait à Virden, au Manitoba, avec l’entraîneure Patricia Hole et en Floride, avec Lyndon Johnston. En 2014, ils se sont qualifiés pour représenter le Canada aux Jeux olympiques 2014 de Sotchi et se sont classés en 14e place. Ils se sont ensuite classés au 12e rang aux Championnats du monde ISU de patinage artistique 2014, au Japon.

« Je suis tellement reconnaissante de toutes les occasions et aventures que Rudi et moi avons eu la chance de vivre au cours de notre carrière de neuf ans ensemble. Ce fut sensationnel de réaliser notre rêve de concourir aux Jeux olympiques et aux Championnats du monde et je n’ai jamais été plus heureuse que lorsque j’exécutais ces programmes », a déclaré Paige. « Nous avons atteint un point à présent où nous voulons tous deux des choses différentes et je transmets à Rudi mes meilleurs vœux de santé, de bonheur et de succès continu, quel que soit le parcours qu’il choisit. »

« Je tiens à remercier mes entraîneurs Patty Hole et Lyndon Johnston pour leur dévouement inébranlable et leur confiance en nous, mon équipe de soutien à la maison qui a toujours été là pour moi et tous nos partisans pour nous avoir encouragés et avoir partagé cet incroyable cheminement. Je suis tellement reconnaissante! », a ajouté Paige.

Paige cherche un nouveau partenaire et souhaite continuer à patiner, mais garde l’esprit ouvert à ce que la vie pourrait lui apporter.

« Je suis très heureux d’avoir eu l’occasion de patiner avec Paige et de représenter la Saskatchewan aux échelons national et international. L’une de mes plus grandes joies a été notre capacité de réussir et d’atteindre nos buts tout en restant fidèles aux racines de notre petite ville, prouvant ainsi qu’il n’est pas nécessaire de s’entraîner dans de grands centres », a signalé Rudi. « J’aimerais personnellement remercier Patricia Hole et Lyndon Johnston pour tout ce qu’ils ont fait pour moi et des innombrables heures sur glace et hors glace. Leur dévouement envers moi en tant que personne et athlète a été d’une importance primordiale pour faire de moi l’homme que je suis aujourd’hui. »

« Je suis vraiment reconnaissant de tout ce que le sport m’a donné. Ce n’est pas un adieu pour moi, mais plutôt un au revoir! », a soutenu Rudi, pour terminer.

Rudi a décidé de se retirer du patinage de compétition pendant un an, pour des raisons personnelles.