Patinage Canada annonce l’équipe nationale de 2014-2015

OTTAWA (ONT.) – Patinage Canada a le plaisir d’annoncer son équipe nationale de 2014-2015. Composée de 25 membres seniors, l’équipe comprend cinq hommes, quatre femmes, trois équipes de patinage en couple et cinq équipes de danse sur glace.

Pour être nommé à l’équipe nationale, un patineur doit se classer parmi les cinq meilleurs dans les disciplines seniors de patinage en simple, de patinage en couple ou de danse sur glace aux Championnats nationaux de patinage Canadian Tire ou être ajouté à l’équipe à la discrétion du Comité international. Ces patineurs peuvent être pris en considération pour représenter le Canada aux compétitions internationales.

Leur nomination à l’équipe nationale est en vigueur du 1er juin 2014 au 30 avril 2015.

Patinage Canada a aussi annoncé les trois équipes qui formeront l’équipe nationale de patinage synchronisé de Patinage Canada.

Hommes
Patrick Chan, 23 ans, Toronto, Ont.
Kevin Reynolds, 23 ans, Coquitlam, C.-B.
Liam Firus, 22 ans, North Vancouver, C.-B.
Elladj Baldé, 23 ans, Pierrefonds, Qc
Nam Nguyen, 16 ans, Toronto, Ont.

Femmes
Kaetlyn Osmond, 18 ans, Marystown, T.-N. et Sherwood Park, Alb.
Gabrielle Daleman, 16 ans, Newmarket, Ont.
Véronik Mallet, 20 ans, Sept-Îles, Qc
Alaine Chartrand, 18 ans, Prescott, Ont.

Patinage en couple
Meagan Duhamel, 28 ans, Lively, Ont. et Eric Radford, 29 ans, Balmertown, Ont.
Kirsten Moore-Towers, 22 ans, St. Catharines, Ont. et Michael Marinaro, 22 ans, Sarnia, Ont.
Brittany Jones, 18 ans, Toronto, Ont. et Joshua Reagan, 24 ans, Waterloo, Ont.

Danse sur glace
Tessa Virtue, 25 ans, London, Ont. et Scott Moir, 26 ans, Ilderton, Ont.
Kaitlyn Weaver, 25 ans, Waterloo, Ont. et Andrew Poje, 27 ans, Waterloo, Ont.
Alexandra Paul, 22 ans, Barrie, Ont. et Mitchell Islam, 24 ans, Barrie, Ont.
Piper Gilles, 22 ans, Toronto, Ont. – Colorado Springs, CO et Paul Poirier, 22 ans, Toronto, Ont.
Nicole Orford, 21 ans, Burnaby, C.-B. et Thomas Williams, 23 ans, Vancouver, C.-B.

Patinage synchronisé
NEXXICE, CP Burlington
Les Suprêmes, CPA Saint-Léonard
Edge, Skate Oakville

Les biographies complètes des athlètes se trouvent sur le site Web de Patinage Canada. Des photos de haute résolution peuvent aussi être téléchargées de la page Flickr de Patinage Canada.

Pour renseignements :
Emma Bowie
Gestionnaire, Communications
613.747.1007, poste 2547
[email protected]

En patinant par pur plaisir, Gary Beacom remporte les honneurs à la compétition de patinage artistique pour les adultes de ISU

La merveilleuse vie d’aventure de Gary Beacom a pris un nouveau tournant le mois dernier quand il a décidé de s’inscrire pour la première fois à la compétition de patinage artistique pour les adultes de ISU tenue à Obertsdorf, en Allemagne.

Cet homme de 54 ans se démarque par son petit sourire énigmatique, son esprit curieux et son désir de prendre un nouvel envol. Pourquoi faudrait-il faire comme les autres?

Il n’a pas réalisé les prouesses de sa jeunesse au cours de laquelle il a remporté deux fois la médaille d’argent canadienne en 1983 et en 1984, derrière Brian Orser, s’est classé en 11e place aux Jeux olympiques de 1984, a gagné les championnats du monde de patinage professionnel et a attiré la curiosité des icônes Jayne Torvill et Christopher Dean qui l’ont invité à se joindre à leur tournée mondiale, impressionnés par ses transitions astucieuses, son style remarquable et inspirant, et sa créativité.

Sa quête aux championnats pour les adultes était bien plus simple. « Je ne la considérais pas comme une compétition, a-t-il déclaré pendant un arrêt à Toronto en route pour retourner chez lui à Victoria, en C.-B. Ça a été une belle occasion de me rendre à la compétition, de faire de mon mieux, de m’assurer que mon programme tenait compte des règlements et de jouer le jeu. » Il n’avait pas pris part à des compétitions depuis l’adoption du nouveau système de notation de l’UIP et du code de points. Il a veillé à n’oublier aucun élément et s’est entraîné aux pirouettes de niveau quatre et au jeu de pieds.

En effet, le nombre record de concurrents (432 concurrents âgés de 28 à 78 ans et des tailles de groupes record allant jusqu’à 35 concurrents en comparaison des 332 patineurs inscrits l’an dernier) est de bon augure pour l’avenir du patinage chez les adultes qui prennent plaisir à patiner et à rester en forme et en santé toute leur vie en pratiquant le patinage. Qu’on se souvienne du parcours de Midori Ito qui a gagné l’an dernier, mais qui a présenté en 2011 un programme qui contenait bien moins d’éléments que le nombre exigé, incertaine des règlements. Elle a pris part à la compétition pour le plaisir et a applaudi tout un chacun. De retour dans son pays, continuant à enseigner le patinage, elle a reçu de plus en plus de demandes d’adultes. Elle a compris qu’elle avait une seconde chance de célébrer son sport de nouveau.

Dans son for intérieur, Gary Beacom aurait aimé réussir de triples flips et de triples Lutz. Il prétend avoir encore la force et l’habileté, et il prend soin de son corps. Il a même rêvé qu’il exécutait un triple Axel – un saut ambitieux pour un homme de sa génération, et surtout pour son âge – mais il n’y est pas arrivé. Il a réussi un triple Salchow l’an dernier. Il y a quelques années, il a aussi exécuté un triple Lutz. Il avoue qu’il s’efforce de se débarrasser de ses mauvaises habitudes et d’améliorer ses sauts.

Son talon d’Achille? Une vieille blessure chronique à la cheville qu’il a subie il y a plusieurs années en jouant au volleyball, en tentant de bloquer un smash. Sa jambe a glissé sous le filet et un lourd géant est tombé sur sa jambe, lui faisant une entorse grave. Lorsque Gary Beacom exécute trop de sauts, sa cheville le hante. Il s’entraîne à une technique qui lui permettrait une réception des sauts plus en douceur. Et il s’est procuré une nouvelle paire de bottes il y a quelques mois, des bottes rustiques dont la partie supérieure imite un cuir d’alligator rigide ainsi que des fixations de lames solides. Ses bottes ne sont pas belles, mais il avait besoin d’un bon appui pour sa cheville estropiée.

Aux championnats pour les adultes, Gary Beacom a remporté une belle victoire. En plus de s’emparer de la Masters Elite III free skate chez les hommes (pour les patineurs de 48 à 57 ans) par plus de 17 points, il a également gagné le prix du programme libre artistique par près de 8 points, obtenant une note élevée de 9,75 pour sa performance. Il n’a même pas jeté un coup d’œil à ses notes. Par-dessus tout, il a remporté le prix Paula Smart pour la note la plus élevée dans l’épreuve de patinage artistique (femmes et hommes confondus). Cette victoire l’a ravi plus que toute autre.

« Je suis vraiment fier de ce prix, dit-il. Les femmes qui se sont classées parmi les trois premières dans la catégorie Masters Elite II (38 à 48 ans) étaient géniales et créatives ».

Gary Beacom avait une fière allure en patinant au son d’une version funky de la sonate au clair de lune de Beethoven, vêtu d’un blue-jean délavé (préférant se montrer tel qu’il est sur la glace) et exécutant son programme à la Beacom, c’est-à-dire en improvisant une partie du programme. Évidemment, il savait à quel moment il devait exécuter le jeu de pieds et les pirouettes. Le reste reposait sur l’émotion du moment. « Je crois que grâce à l’improvisation, nous donnons une certaine fraîcheur, une certaine vie, un ici et maintenant à la performance qui ne peut être réalisée dans un programme établi d’avance » ajoute-t-il.

Il se doutait bien que la compétition ne serait pas féroce : il n’y a pas encore beaucoup de patineurs d’élite qui participent à la compétition. Toutefois, Gary Beacom croit que la popularité de l’entraînement continu des habiletés attirera un jour certains des meilleurs patineurs. On peut toujours prétendre que l’élite a eu ses heures de gloire dans le passé et se demander s’il ne serait pas maintenant temps pour le commun des mortels d’en profiter. N’empêche que la femme qui a terminé en deuxième derrière Midori Ito l’an dernier était fière de partager le podium avec elle. Et ça a été agréable. Et ça a été amical. Et la glace était parfaite et la compétition bien organisée. Et ils attendent avec impatience d’y retourner.

Pour Gary Beacom, la compétition avait un autre intérêt. Il voulait être vu et « établir des liens avec le monde ». Il a comme activité commerciale des séminaires de patinage. Il n’enseigne pas le patinage de façon régulière, mais il aime se rendre à différents clubs, travailler avec des groupes de patineurs et partager ses connaissances et ses idées créatives.

Comme il finançait lui-même son voyage à Obertsdorf, Gary Beacom a fait quelques dollars en s’arrêtant en Grande-Bretagne pour donner des séminaires à cinq clubs pendant son voyage.

Pendant l’été, chez lui, au Canada, Gary Beacom a l’habitude de monter sur sa moto et de se rendre de Victoria, C.-B., à Ottawa et Toronto, en faisant une halte en chemin dans des clubs pour donner des séminaires. Parfois, il fait un arrêt pour mener des recherches, dit-il. La plupart du temps, le club l’invite à rester tout l’après-midi. « Il y a de nombreuses façons différentes et créatives d’amorcer une pirouette, dit-il, à titre d’exemple. C’est un aspect qui n’a pas été exploré dans le monde du patinage ».

Mais le voyage à Obertsdorf a donné lieu à des invitations à participer à des compétitions pour les adultes en Nouvelle-Zélande et en Australie, et à donner des séminaires. Il a reçu 150 « J’aime » sur sa page Facebook après la compétition ainsi que des « commentaires des plus gratifiants ».

« Ça a vraiment renforcé ma confiance en moi et fait progresser ma carrière », conclut-il. La compétition de patinage artistique pour les adultes de ISU? Une compétition où tout le monde y gagne.

Beverley Smith

Kaetlyn Osmond, Kevin Reynolds, Kaitlyn Weaver et Andrew Poje ainsi que Meagan Duhamel et Eric Radford en vedette aux Internationaux Patinage Canada 2014, à Kelowna

OTTAWA (ONT.) – L’Union internationale de patinage (ISU) a annoncé les concurrents qui participeront aux six événements du Grand Prix ISU de patinage artistique 2014. Le Canada sera l’hôte du deuxième arrêt du circuit, les Internationaux Patinage Canada 2014, qui auront lieu à Kelowna, en Colombie-Britannique, du 31 octobre au 2 novembre 2014, à Prospera Place.

Les partisans pourront voir concourir des membres de l’équipe canadienne médaillée d’argent des Jeux olympiques 2014, dont Kaetlyn Osmond, Kevin Reynolds, Meagan Duhamel, Eric Radford et Kirsten Moore-Towers. Les médaillés d’argent en danse sur glace en titre du Canada, Kaitlyn Weaver et Andrew Poje, ainsi qu’un certain nombre de patineurs de classe mondiale, y compris Javier Fernandez, d’Espagne, Ashley Wagner, des États-Unis, Takahito Kozuka, du Japon, et de nombreux autres concurrents des Jeux olympiques et des championnats du monde se joindront à eux.

« Le patinage canadien a connu un apogée aux Jeux olympiques, en février dernier, et nous espérons que les Canadiens profiteront de cette occasion pour voir d’anciens favoris et applaudir de nouveaux visages, » a déclaré Dan Thompson, chef de la Direction générale de Patinage Canada. « La série Grand Prix réunit un groupe exclusif de patineurs talentueux et nous sommes excités de compter tant d’étoiles internationales à Kelowna, en octobre prochain. »

Les Internationaux Patinage Canada représentent la deuxième compétition de la série annuelle. Les autres événements ont lieu aux États-Unis (Skate America), en Chine (Coupe de Chine), en Russie (Coupe Rostelecom), en France (Trophée Éric Bompard) et au Japon (Trophée NHK).

Les patineurs accumulent des points en fonction de leurs classements dans les événements de la série. Les six meilleurs hommes et femmes et les six meilleures équipes de patinage en couple et de danse sur glace se qualifient pour la finale du Grand Prix ISU de patinage artistique, qui aura lieu à Barcelone, en Espagne, du 11 au 14 décembre 2014.

Les billets toutes épreuves sont actuellement en vente. Ils coûtent de 135 $ à 185 $, plus frais supplémentaires applicables, et peuvent être achetés en ligne sur le site Web www.selectyourtickets.com, par téléphone au 250.762.5050 ou en personne à la billetterie de Prospera Place.

 

Inscriptions aux internationaux patinage Canada 2014*

Elladj BALDÉ (CAN)
Liam FIRUS (CAN)
Kevin REYNOLDS (CAN)
Michal BREZINA (TCHE)
Florent AMODIO (FRA)
Takahiko KOZUKA (JAP)
Takahito MURA (JAP)
Konstantin MENSHOV (RUS)
Javier FERNANDEZ (ESP)
Alexander MAJOROV (SUE)
Max AARON (É.-U.)
Adam RIPPON (É.-U.)

FEMMES
Veronik MALLET (CAN)
Kaetlyn OSMOND (CAN)
To be determined (CAN)
Nathalie WEINZIERL (ALL)
Valentina MARCHEI (ITA)
Rika HONGO (JAP)
Satoko MIYAHARA (JAP)
Hae Jin KIM (COR)
Alena LEONOVA (RUS)
Anna POGORILAYA (RUS)
Courtney HICKS (É.-U.)
Ashley WAGNER (É.-U.)

PATINAGE EN COUPLE
Meagan DUHAMEL / Eric RADFORD (CAN)
Britney JONES / Joshua REAGAN (CAN)
Kirsten MOORE-TOWERS / Michael MARINARO (CAN)
Wenjing SUI / Cong HAN (CHI)
Vanessa JAMES / Morgan CIPRES (FRA)
Mari VARTMANN / Aaron VAN CLEAVE (ALL)
Evgenia TARASOVA / Vladimir MOROZOV (RUS)
Felicia ZHANG / Nathan BARTHOLOMAY (É.-U.)

DANSE SUR GLACE
Piper GILLES / Paul POIRIER (CAN)
Elisabeth PARADIS / Francois Xavier OUELLETTE (CAN)
Kaitlyn WEAVER / Andrew POJE (CAN)
Nelli ZHIGANSHINA / Alexander GAZSI (ALL)
Ksenia MONKO / Kirill KHALIAVIN (RUS)
Sara HURTADO / Adria DIAZ (ESP)
Alexandra ALDRIDGE / Daniel EATON (É.-U.)
Madison HUBBELL / Zachary DONOHUE (É.-U.)

Affectations canadiennes à la série Grand prix ISU de Patinage Artistique 2014*

Skate America — Chicago, IL, É.-U. — du 24 au 26 octobre 2014
Hommes : Nam NGUYEN
Dance sur glace : Nicole ORFORD / Thomas WILLIAMS

Internationaux Patinage Canada —Kelowna, Colombie-Britannique — du 31 octobre au 2 novembre 2014
Femmes : Veronik MALLET, Kaetlyn OSMOND
Hommes : Elladj BALDÉ , Liam FIRUS, Kevin REYNOLDS
Patinage en couple : Meagan DUHAMEL / Eric RADFORD, Britney JONES / Joshua REAGAN, Kirsten MOORE-TOWERS / Michael MARINARO
Dance sur glace : Piper GILLES / Paul POIRIER, Elisabeth PARADIS / Francois Xavier OUELLETTE, Kaitlyn WEAVER / Andrew POJE

Coupe de Chine — Shanghai, Chine — du 7 au 9 novembre 2014
Femmes : Gabrielle DALEMAN
Hommes : Nam NGUYEN
Dance sur glace : Alexandra PAUL / Mitchell ISLAM

Coupe Rostelecom — Moscou, Russie — du 14 au 16 novembre 2014
Femmes : Alaine CHARTRAND
Hommes : Jeremy TEN

Trophée Éric Bompard — Bordeaux, France — du 21 au 23 novembre 2014
Femmes : Kaetlyn OSMOND
Patinage en couple : Kirsten MOORE-TOWERS / Michael MARINARO
Dance sur glace : Piper GILLES / Paul POIRIER, Alexandra PAUL / Mitchell ISLAM

Trophée NHK — Osaka, Japon — du 28 au 30 novembre 2014
Femmes : Gabrielle DALEMAN
Hommes : Kevin REYNOLDS
Patinage en couple : Meagan DUHAMEL / Eric RADFORD
Dance sur glace : Kaitlyn WEAVER / Andrew POJE

Pour la liste complète des concurrents aux cinq autres événements du Grand Prix ISU, veuillez visiter www.isu.org.
*Inscriptions sous réserve de changements

Zach Daleman suit son propre chemin vers le podium

Zachary Daleman n’est pas seulement le frère cadet de Gabby Daleman. Il est Zach Daleman, un gentleman passionné de la lame de patin.

Son temps viendra.

À présent âgé de 14 ans, Zach vise de grands buts : réussir tous ses triples sauts, remporter les Championnats canadiens juniors, peut-être même durant la saison qui vient. En tant que novice, il exécutait deux triples sauts (le Salchow et la boucle piquée) et peut réussir un triple saut de boucle. Cette année, il travaille le triple flip et le Lutz. Et, il dit commencer le triple Axel.

Il a terminé cinquième au niveau novice en janvier dernier, mais c’était plus un triomphe qu’on ne pourrait le croire. Entre autres, il a grandi de sept pouces depuis mai dernier et domine à présent sa sœur, qui est de deux ans son aînée. En ce moment, il mesure cinq pieds sept pouces.

Et l’automne dernier, il s’est cassé la cheville lorsqu’il est sorti d’un virage trois et a glissé durant l’entraînement. « Mais jambes sont allées du mauvais côté », a-t-il dit. C’était sa cheville gauche, la cheville de sa jambe d’appel. Il ne pouvait marcher en quittant la glace et a dû se rendre à l’hôpital. La fracture était une fissure, mais ceci l’a beaucoup retardé.

« Il était vraiment dans tous ses états », a signalé sa mère, Rhonda Raby. « Il avait travaillé dur. »

« J’ai dû porter un plâtre de marche pendant un mois », a signalé Zach. En tout, il a raté quatre ou cinq semaines d’entraînement durant les importants mois d’automne. Il a commencé à travailler de nouveau quelques semaines avant les Championnats de section. Et, ce ne fut pas facile. « C’était difficile parce que chaque fois que j’essayais de faire un saut, mes jambes ne voulaient pas suivre », a-t-il avoué. « Je craignais donc parfois de sauter. »

La première semaine, il a seulement fait des poussées-élans sur la glace et s’est exercé à ses habiletés de patinage. Sept à dix jours plus tard, il a pu exécuter tous les doubles sauts, puis les triples sauts.

Au moment de la tenue du Défi Patinage Canada, il manquait d’entraînement et a terminé en 18e place. Il savait qu’il pouvait faire mieux qu’une 18e place. Il voulait tellement se rendre aux Championnats nationaux. Ce classement était juste assez bon pour s’y rendre.

Avec un peu plus d’entraînement, Zach s’est retrouvé troisième après le programme court dans la division novice des Championnats canadiens (triple Salchow, double saut de boucle piquée, triple saut de boucle piquée, double Axel, combinaison de pirouettes de niveau quatre et un peu de brio). Sixième dans le programme long avec une performance presque sans faute, il a terminé cinquième au classement général.

« C’est un miracle », s’est-il exclamé. « Je n’ai pas eu une bonne année. » Il s’était cassé la cheville juste au moment où il commençait à réussir invariablement son triple Salchow et sa boucle piquée.

Le jeune Zach n’avait pas toujours tenu à cette poursuite lorsqu’il était jeune. Ses parents prônaient tous les deux l’exercice. Michael Daleman, un professeur au Collège Pickering, à Newmarket, Ont., était un ancien athlète de piste, dont la spécialité était le triple saut. Il est actuellement un entraîneur d’athlétisme de niveau trois et fait aussi fonction d’entraîneur de conditionnement physique et d’entraînement de la force de ses deux enfants. Leur mère, Rhonda, est une partisane de patinage artistique. « Pour moi, c’est d’être Canadienne », a‑t‑elle soutenu.

Parfois, Michael Daleman emmenait Zach patiner. « Il se couchait sur la glace », a dit Rhonda. « Il ne voulait pas patiner… Il était l’enfant le plus paresseux qui soit. »

Mais, petit à petit, Zach a patiné de plus en plus. Il patinait deux jours par semaine, puis trois et ensuite quatre. Il s’est amélioré. Il a essayé le hockey pendant un certain temps, mais un jour il a dit à ses parents qu’il ne voulait plus jouer. Il voulait seulement patiner.

Maintenant, c’est impossible de lui faire quitter la glace. « A présent, si on lui dit qu’il ne peut patiner, il devient fou », ajoute sa mère. « Mon fils aime tellement patiner. Il aime se produire, encore plus que sa sœur. »

Zach était tellement prometteur que la section de l’Ontario de Patinage Canada l’a envoyé à une compétition internationale de développement, le Trophée Mladost, à Zagreb, en Croatie, en avril 2013, en raison de son excellent classement à l’événement Défi, à Regina, en décembre 2012. Il était champion pré-novice du Canada.

En Croatie, Zach a terminé troisième dans le programme court, puis a foncé dans le programme libre, présentant un programme sans faute qui lui a permis de remporter la médaille d’or au classement général. Il a réussi son premier triple Salchow en compétition.

En février dernier, l’entière famille s’est rendue à Sotchi pour regarder Gabby concourir comme membre le plus jeune de l’équipe olympique canadienne. Ils se sont hébergés à un hôtel qui se trouvait seulement de 15 à 20 minutes de la patinoire. Ses grands-parents sont aussi allés. Ann et Theo Daleman sont originaires de Muskoka, où Michael est né.

À Parry Sound, Michael et Rhonda sont propriétaires depuis 20 ans d’un restaurant de type familial comptant 106 places, où Gabby a travaillé dans le passé.

À Sotchi, la famille Daleman a assisté à du patinage de vitesse, du hockey et du patinage artistique, bien que Zach n’ait vu que les épreuves de sa sœur. « C’était bien de voir tous les bons athlètes. » Il dit que l’expérience l’a inspiré à se rendre lui aussi aux Jeux olympiques.

Sa mère Rhonda a ajouté que l’expérience a aussi été difficile pour lui. « Quand est-ce que ce sera à propos de moi? » Néanmoins, ils s’appuient l’un l’autre. Ils sont de meilleurs amis.

Zach a de grandes traces à suivre. Mais, il compte laisser sa propre marque.

Beverley Smith

Beth Crane sélectionnée meilleure officielle au Canada par Officiels sportifs Canada

OTTAWA (ONT.) – Officiels sportifs Canada (OSC) a annoncé aujourd’hui que la juge de Patinage Canada, Beth Crane, de Burnaby, C.-B., a été nommée meilleure officielle au Canada, remportant ainsi le prix d’excellence OSC 2014.

La carrière de Beth à titre de juge de patinage artistique s’étend sur plus de 40 ans. Juge et arbitre de patinage en simple et en couple qualifiée de l’Union internationale de patinage (ISU), elle est aussi contrôleure technique en patinage en simple de l’ISU. Ses antécédents en arbitrage comprennent 16 événements internationaux, y compris deux Championnats du monde ISU de patinage artistique et six Championnats canadiens. Elle est actuellement présidente du Comité de développement des officiels de Patinage Canada et ce prix reconnaît aussi ses capacités de leadership.

« C’est merveilleux de voir l’un de nos officiels honorés à l’échelon national. L’expertise de Beth en tant que juge au niveau le plus élevé est extrêmement bénéfique pour le développement du patinage artistique au Canada. Elle est un modèle de rôle positif pour tous nos officiels et un membre estimé de l’équipe de Patinage Canada, à compter du niveau du club jusqu’au niveau international. Félicitations Beth pour ce remarquable honneur », a déclaré Dan Thompson, chef de la Direction générale de Patinage Canada.

Beth recevra son prix le samedi 27 septembre 2014, au souper du Panthéon d’Officiels sportifs Canada, à Ottawa, en Ontario.

Officiels sportifs Canada
Organisme national constitué sous le régime de la loi fédérale, Officiels sportifs Canada se voue à la promotion de l’excellence de l’arbitrage dans les sports. OSC se veut la voix nationale des officiels techniques canadiens. Pour plus de renseignements sur OSC, veuillez consulter son site Web à l’adresse www.sportsofficials.ca.

 

Le patinage, c’est dans la famille pour Eric Liu

Très petit lorsqu’il a remporté la médaille de bronze chez les hommes juniors, aux Championnats nationaux de patinage Canadian Tire 2014, à Ottawa, il y a plusieurs mois, Eric se dresse à présent un peu plus haut. Le patineur âgé de 12 ans d’Edmonton/Vancouver a grandi d’environ quatre pouces depuis janvier. Il est actuellement une figure imposante, haute de cinq pieds. Il semble que seules ses jambes ont poussé.

Mais, n’oublions pas aussi les pieds. Eric signale que depuis sa poussée de croissance, il a dû quatre fois changer de chaussures de patin pour tenir compte de l’allongement de ses pieds. Il n’est même pas certain de sa pointure en ce moment. C’est difficile de ne pas s’y perdre.

Mais, Patinage Canada assure bien son suivi. Il a été l’un des plus jeunes patineurs invités au camp de développement qui a eu lieu à Markham, en Ontario, en avril. Il a du style et peut exécuter les sauts. Eric est un prodige, ayant réussi une combinaison triple Lutz – double boucle piquée et mérité une médaille pour son début JUNIOR en janvier. Il avait l’air de Nam Nguyen, il y a quelques années, éclipsé par ses concurrents sur le podium. Mais, Eric a plus le style d’un danseur de ballet sur la glace (au même âge). Tous deux sont des favoris des foules.

Eric a acquis ses habiletés honnêtement. Son père Louie (Wei) Lui, est un ressortissant chinois qui a concouru en tant que danseur sur glace en Chine, à un moment où la Chine ne comptait pas énormément de danseurs sur glace compétents. Mais, Louie connaît ces carres. Il est déménagé à Edmonton lorsqu’il était toujours un patineur, a essayé avec une partenaire canadienne au niveau de danse junior, s’est présenté à la compétition Thornhill Summer Skate avec elle, puis a dû faire face à la vie dans un nouveau pays. Il est tombé dans l’anonymat.

Louie a finalement épousé une dentiste d’Edmonton, Linda Xie, et ils ont eu deux fils, Eric et Aaron. Louie et les garçons sont déménagés à Vancouver pour étudier sous la direction de Joanne McLeod. Rien d’étonnant que le fils cadet, Aaron, soit un danseur sur glace et patine dans le puissant groupe de danse dirigé par Megan Wing et Aaron Lowe, à Vancouver. Le cheminement vers la gloire d’Eric (sur cette petite échelle) ne s’est pas déroulé de façon aussi prévisible.

Il était tout d’abord un joueur de hockey. Sa première médaille d’or a été remportée au hockey. Il aimait frapper avec son bâton. Mais, tout a changé lorsque la famille d’Eric s’est rendue au Japon pour assister aux Championnats du monde 2007. Ce fut énorme. Le meilleur ami de Louie, Hongbo Zhao et sa partenaire Xue Shen, avaient fait une remontée cette saison à la suite de la blessure que Hongbo avait subie au tendon d’Achille, qui avait sabordé leur carrière l’année précédente. Ils sont arrivés au Japon, invaincus durant la saison. Les Liu ont vu Xue et Hongbo remporter ce titre du monde au Japon par 15 points et lorsque Hongbo a terminé son style libre, il s’est agenouillé sur la glace et a demandé Xue en mariage. Qu’est-ce qui aurait pu être plus dramatique?

Les Liu occupaient les meilleures places et le petit Eric était fasciné par la scène, non moins parce que Hongbo est le parrain d’Eric. Le petit garçon a assisté à un grand spectacle avec une foule qui adorait le patinage. Il a rencontré Hongbo plusieurs fois depuis, aussi au Canada.

Ce fut un événement qui a changé le cours de la vie d’Eric. « J’ai remarqué qu’ils avaient reçu beaucoup de fleurs », a signalé Eric. « J’ai dit à mon père que c’est ce que je voulais faire aussi. » Il aimait l’atmosphère fastueuse. Il avait cinq ans et avait décidé d’adopter les dents de pointe.

Le père d’Eric lui a appris à patiner et à utiliser ses carres, de même que l’entraîneur d’Edmonton, Jan Ullmark, et ceci se dégage lorsqu’Eric se trouve sur la glace. On lui a appris à utiliser ses bras, assez bien en fait.

Jan Ullmark n’est pas surpris de son progrès. Il a passé une heure chaque jour à enseigner les figures et les virages à Eric. Mais, Jan a été étonné des connaissances du petit garçon, qui savait ce qu’il faisait et pourquoi il le faisait.

Jan lui a demandé de faire une carre arrière extérieure pour son premier test. « Est-ce que ce n’est pas comme l’entrée dans le Lutz? », lui a demandé Eric. Jan a été stupéfié.

Et, le double-trois arrière? « Est-ce que ceci ne mène pas à la boucle », lui a demandé Eric.

Lorsqu’Eric n’était âgé que de huit ans, il a réussi un double Axel sans faute, a fait observer Jan.

Joanne McLeod, qui a commencé à travailler avec Eric, il y a deux ans, affirme que le patineur glisse magnifiquement sur glace. Et, déjà, il travaille aux combinaisons triple‑triple et à un triple Axel. Il commence du bon pied, soutient Joanne. Maintenant, ils doivent travailler à la hauteur de ses sauts et augmenter la trajectoire. Chaque jour, il patine sur la même surface que les patineurs de longue date Kevin Reynolds et Jeremy Ten. Tout aide.

Il a aussi beaucoup de cran, affirme Joanne. Il est prêt à tout essayer. « Parlons-en tout d’abord », lui dit Joanne. Mais, déjà il peut avoir parcouru la moitié de la surface de la glace.

« Ce que j’aime le plus, ce sont les sauts », signale Eric. « J’aime la vitesse et j’aime me trouver dans les airs. » Pas de danse sur glace pour lui.

Eric a de grands buts, aussi grands qu’ils pourraient l’être. Son idole est Evgeny Plushenko. Il croit qu’il peut être aussi bon que le Russe. Il affirme avec confiance qu’il veut prendre part à deux Jeux olympiques et en remporter un.

Eric avait déjà assisté au camp de développement de Patinage Canada l’an dernier. Il n’est même pas nouveau sur la scène, malgré son jeune âge. « J’ai obtenu beaucoup de conseils de différents entraîneurs », ajoute-t-il, faisant référence à Christy Krall, l’ancienne entraîneure de Patrick Chan. À un moment donné, au camp le plus récent, il s’est précipité sur la glace avec Roman Sadovsky, deux ans son aîné, mais déjà un concurrent senior au niveau national. Il a rencontré Roman plusieurs fois.

Et, il a déjà été victorieux à l’échelon international. À la fin mars, Eric a remporté une médaille d’or au Gardenia Spring Trophy, dans ce qu’on a appelé la catégorie masculine novice avancée. Il s’est mesuré à des patineurs du Japon et de l’Italie et a gagné par presque sept points.

Il sait quelle direction il doit prendre.

Beverley Smith

Kirsten Moore-Towers et Michael Marinaro, plus récente équipe de patinage en couple du Canada

OTTAWA (ONT.) – Deux membres de l’équipe nationale, qui ont connu du succès avec des partenaires antérieurs, forment la plus récente équipe de patinage en couple du Canada. Kirsten Moore-Towers, 21 ans, de St. Catharines, Ont., et Michael Marinaro, 22 ans, de Sarnia, Ont., ont fait équipe et commenceront à concourir ensemble pour la saison 2014-2015.

Les deux patineurs ont fait équipe à la fin mai et commencé à s’entraîner au Club de patinage Kitchener Waterloo avec les entraîneurs Kris Wirtz et Kristy Sargeant-Wirtz.

« Ce fut vraiment amusant de travailler avec Mike ces quelques derniers jours », a déclaré Kirsten. « Bien que nous nous connaissions depuis de nombreuses années, nous sommes actuellement en train de faire la transition d’amis à partenaires. Nous avons travaillé à nos éléments en couple, aux levées, aux lancés, aux vrilles et aux sauts côte à côte. Alors que nous apprenons à connaître comment nous patinons l’un et l’autre, nous examinons aussi des entrées et sorties intéressantes et novatrices et déterminons simplement ce que nous pouvons faire ensemble. »

« Nous apprenons tout juste à nous connaître et essayons de trouver nos points forts », signale Michael. « Tout est actuellement tout nouveau, mais nous avons beaucoup de plaisir sur la glace et j’attends avec impatience la prochaine saison. »

 

Les patineurs canadiens remportent 34 médailles à la Compétition pour adultes 2014 de l’ISU

OTTAWA (ONT.) – Les patineurs artistiques adultes du Canada ont connu une semaine couronnée de succès à la 10e Compétition de patinage artistique pour adultes de l’Union internationale de patinage (ISU), tenue du 25 au 31 mai 2014, à Oberstdorf, en Allemagne. L’équipe composée de 50 Canadiens a remporté un total de 34 médailles, soit 10 médailles d’or, 14 médailles d’argent et 10 médailles de bronze.

La compétition a attiré un nombre record de 432 patineurs en plus de membres de 12 équipes de patinage synchronisé, âgés de 28 à 78 ans, de 28 pays. Les patineurs canadiens ont fait preuve de grande prouesse dans des groupes de tailles record comprenant autant que 35 inscriptions.

« L’équipe canadienne à Oberstdorf a phénoménalement représenté notre pays, tant sur glace que hors glace », a déclaré Dan Thompson, chef de la Direction générale de Patinage Canada. « Elle incarne vraiment le style de vie positif et sain que nous constatons dans la communauté du patinage adulte, tout en parvenant à l’excellence en compétition. »

Le président de l’ISU, Ottavio Cinquanta, était présent la semaine dernière et s’est fait l’écho de ces sentiments : « L’enthousiasme et la passion pour le patinage sur glace que transmettent les patineurs adultes sont un cadeau pour l’entière communauté du patinage. »

Les médaillés canadiens à la Compétition de patinage artistique pour adultes 2014 de l’ISU étaient les suivants :

Médaillés d’or :
Jannette Wood (programme artistique bronze, femmes, catégorie III)
Annette Nymeyer (programme artistique argent, femmes, catégorie III)
Jacob Brunott (programme artistique bronze, hommes, catégorie III)
Linda Maundrell (programme artistique bronze, femmes, catégorie V)
Gary Beacom (programme artistique maîtres (élite), hommes, catégories III et IV)
Diane Gilders (style libre bronze, femmes, catégorie III)
Terri-Lynn Black-Calleri et Jacob Brunott (danse sur tracé bronze)
Ken Langlois et Alison Clark (danse sur tracé maîtres)
David Dickey (style libre or, hommes, catégories III et IV)
Gary Beacom (style libre maîtres (élite), hommes, catégorie III)

Médaillés d’argent :
Diane Gilder (programme artistique bronze, femmes, catégorie III)
Don Murray (programme artistique argent, hommes, catégories III et IV)
Raye Ryan (style libre bronze, femmes, catégories IV et V)
Hisayo Shibata (programme artistique or, femmes, catégorie II)
Gloria Purvey (programme artistique or, femmes, catégories III et IV)
Denis La Rochelle (style libre argent, hommes, catégories IV et V)
Sarina Tsai (programme artistique maîtres (élite), femmes, catégorie I)
Jannette Wood (style libre bronze, femmes, catégorie III)
Hisayo Shibata (style libre maîtres (élite), femmes, catégorie II)
Diana Barkley et Geoff Squires (danse sur tracé or)
Sarina Tsai (style libre maîtres (élite), femmes, catégorie I)
Diana Barkley et Geoff Squires (danse courte maîtres, danse sur glace)
Sue Edwards et Jim Wilkins (danse libre bronze, danse sur glace)
Diana Barkley et Geoff Squires (danse libre maîtres et maîtres (élite), danse sur glace)

Médaillés de bronze :
Joan McGrath (programme artistique bronze, femmes, catégorie III)
Denis La Rochelle (programme artistique argent, hommes, catégories III et IV)
Francesco Ventura (programme artistique or, hommes, catégories III et IV)
Jeffrey Bullard (programme artistique bronze, hommes, catégorie III)
James Wilkins (programme artistique bronze, hommes, catégorie IV)
Francesco Ventura (style libre argent, hommes, catégories IV et V)
David Dickey (programme artistique maîtres (élite), hommes, catégories III et IV)
Michelle Lamothe (programme artistique argent, femmes, catégorie IV)
Gloria Purvey (style libre or, femmes, catégorie III)
Luda Kalenuk (programme artistique maîtres et maîtres (élite), femmes, catégories II et III)

Le groupe de travail pour les adultes de l’ISU a aussi profité de l’occasion pour annoncer l’événement de l’an prochain, qui aura lieu du 18 au 24 mai 2015, à Oberstdorf, en Allemagne.

Pour plus de renseignements, veuillez visiter www.adultskating.org ou www.isu.org.

 

Tenue au Québec des Championnats de patinage synchronisé 2015 de Patinage Canada

OTTAWA (ONT.) – La ville de Québec, au Québec, sera l’hôte des Championnats de patinage synchronisé 2015 de Patinage Canada. L’événement aura lieu du 27 février au 1er mars 2015, au Pavillon de la Jeunesse.

« Le Québec a une riche tradition en patinage synchronisé et nous sommes ravis d’organiser cet événement à Québec », a déclaré Dan Thompson, chef de la Direction générale de Patinage Canada. « Les championnats marqueront le début d’une période excitante pour le patinage synchronisé au Canada, alors que la ville de Hamilton, en Ontario, se préparera à présenter les Championnats du monde de patinage synchronisé plus tard, cette année. J’espère que les partisans au Québec saisiront cette occasion pour venir voir nos talentueuses équipes se disputer les titres nationaux et la chance de représenter le Canada au niveau international. »

« La section du Québec et le CPA Charlesbourg se réjouissent d’accueillir les Championnats de patinage synchronisé 2015 de Patinage Canada. Il s’agira d’une merveilleuse occasion pour nous de montrer notre capacité d’accueil et nos installations de première classe », a signalé Sylvie Simard, présidente de la section du Québec. « Nous nous attendons à accueillir des centaines de patineuses, d’entraîneurs, d’officiels, de bénévoles et de partisans qui viendront voir les meilleures équipes de patinage synchronisé au Canada. »

Les Championnats de patinage synchronisé 2015 de Patinage Canada réuniront environ 40 équipes et plus de 800 patineuses de partout au pays, à Québec.

Les équipes se disputeront les titres nationaux dans les catégories senior, junior, ouverte, intermédiaire et novice. Les deux meilleures équipes seniors représenteront le Canada aux Championnats du monde ISU de patinage synchronisé 2015, qui auront lieu les 10 et 11 avril 2015, à Hamilton, en Ontario.

Le club de patinage artistique Charlesbourg est dans la La ville de Québec qui accueille les Championnats de patinage synchronisé 2015 de Patinage Canada.

Membres exceptionnels honorés au Gala de remise des prix d’accomplissement 2014 de Patinage Canada

OTTAWA (ONT.) – Au cours de la fin de semaine, durant son Congrès annuel et assemblée générale (CAAG) et sa Conférence nationale des entraîneurs (CNE), tenus dans la ville de Québec, à Québec, Patinage Canada a rendu honneur aux gagnants de ses prix.

Les gagnants ont reçu leurs prix vendredi soir, au gala annuel de remise des prix. Diverses personnes ont présenté les prix aux gagnants, dont les médaillés d’argent olympiques Meagan Duhamel et Eric Radford, médaillés d’argent des Championnats du monde Kaitlyn Weaver et Andrew Poje, ainsi que Kristen Loritz, capitaine de Nexxice, l’équipe médaillée d’argent aux Championnats du monde de patinage synchronisé.

Le Programme des prix nationaux de Patinage Canada honore les membres dévoués de la communauté du patinage qui ont fait don de leur temps afin de contribuer à l’amélioration de la qualité du patinage au Canada.

Les gagnants de 2013-2014 étaient les suivants :

  • Prix d’excellence de Patinage Canada aux entraîneurs de club et de patinage récréatif
    Lynda Thompson, Club de patinage Hamilton, Section de l’Ouest de l’Ontario
  • Prix d’excellence de Patinage Canada aux entraîneurs de compétition
    Brian Orser, Toronto Cricket Skating and Curling Club, Section du Centre de l’Ontario
  • Prix d’excellence de Patinage Canada aux officiels
    Karen Howard, Skate Regina, Section de la Saskatchewan
  • Prix commémoratif Elizabeth Swan
    Debbie Beauchamp, Burlington Skating Centre, Section de l’Ouest de l’Ontario
  • Prix Billie Mitchell
    Debbie MacMurdo, CPA Kensington Area, Section de l’Île-du-Prince-Édouard

Patinage Canada a aussi présenté un prix d’excellence à un bénévole membre de chacune des 13 sections de Patinage Canada. Le Prix d’excellence de Patinage Canada aux bénévoles 2013‑2014 a été décerné aux bénévoles exceptionnels suivants :

  • Section de Colombie-Britannique/Yukon
    Laura Carr, CPA Kelowna
  • Section de l’Alberta/T.N. O./Nunavut
    Lee Johnson, CP Grand Prairie
  • Section de la Saskatchewan
    Ivan Hruska, Skate Esterhazy
  • Section du Manitoba
    Linda Melnick, CP The Pas
  • Section du Nord de l’Ontario
    Stephanie LaFleur-Morin, CP Ignace
  • Section de l’Ouest de l’Ontario
    Vermell Stevens, CP Woodstock
  • Section du Centre de l’Ontario
    Kathy Adams, CPA Meaford Amateur Athletic
  • Section de l’Est de l’Ontario
    Ann Monaghan, CPA Bowmanville
  • Section du Québec
    Pierrette Boissonneault, CPA Laval
  • Section du Nouveau-Brunswick
    Nicole LeBlanc-Richard, Lames d’Or Dieppe
  • Section de l’Île-du-Prince-Édouard
    Lynne Beairsto, CPA Sherwood Parkdale
  • Section de Nouvelle-Écosse
    Tammy Conistis, CP Halifax
  • Section de Terre-Neuve-et-Labrador
    Gail Hopkins, CPA Flying Blades

Trois prix supplémentaires ont été décernés à la section d’appartenance dans les disciplines de Patinage Plus, Patinage STAR et des athlètes de compétition, aux représentants de ces catégories.

  • Prix de l’athlète de Patinage Plus de Patinage Canada
    Jade Laplante, CPA Les Lames d’argent de Laval, Section du Québec
  • Prix de l’athlète de Patinage STAR de Patinage Canada
    Chelsea Abraham, CPA Asticou, Section du Québec
  • Prix de l’athlète du Patinage de compétition de Patinage Canada
    Joseph Phan, CPA Asticou, Section du Québec

L’officielle de patinage très respectée Laura Carr apprend les rouages d’un nouveau sport

Laura Carr recommence son apprentissage.

Juge et contrôleure très respectée de patinage artistique au niveau national, depuis plus de 17 ans, Laura a reçu le Prix d’excellence de Patinage Canada aux bénévoles de section bien mérité de 2014, au CAAG et à la Conférence nationale des entraîneurs tenus cette semaine, à Québec. Elle amorce son apprentissage en patinage de vitesse, un sport qui lui est essentiellement inconnu. La fille aînée de Laura, Rosalyn, âgée de 15 ans, est passée du patinage artistique à la courte piste en décembre et a déjà laissé sa marque, avançant au Championnat canadien de l’Ouest courte piste, plus tôt cette année.

Comme l’explique Laura, Rosalyn ne voulait pas quitter le patinage artistique, mais comme beaucoup d’athlètes de son âge, elle s’est simplement désintéressée du sport.

« Elle (Rosalyn) m’a dit qu’elle aimait le patinage artistique, mais le patinage artistique n’aimait pas son corps », a signalé Laura en riant.

Et, ainsi, Laura commence à zéro et apprend la base. Compte tenu de l’expérience de longue date de Laura à titre d’officielle de patinage artistique, on lui a récemment demandé d’être formée en tant qu’officielle de patinage de vitesse de niveau I.

« Inscrire un enfant à un sport dont je ne connais rien a été vraiment révélateur », admet-elle. « Lorsque le patinage artistique occupe toute votre vie, vous tenez pour acquis beaucoup de ce que vous savez. »

« Je pense que mes questions ont rendu tout le monde fou au patinage de vitesse. »

Le succès semble être une affaire de famille pour les Carr. La fille cadette, Daria, a gagné le titre pré-juvénile (moins de 11 ans) de la Super Série de C.-B./Yn.

« C’est superbe d’avoir des enfants dans différents sports », soutient Laura.

« Elles ont leurs passions individuelles et toutes deux ont trouvé quelque chose qu’elles font très bien. Elles aiment toutes deux concourir. Il m’appartient de les suivre. »

Remporter un prix national de Patinage Canada devient un peu une habitude pour Laura, qui est vice‑présidente de la section de C.-B./Yn. Il y a deux ans seulement, elle a reçu le Prix d’excellence de Patinage Canada aux officiels.

« Être reconnue de la sorte par mes pairs me donne un sentiment de grande humilité », a avoué Laura. « C’est bien d’être reconnue, mais ce n’est pas la raison pour laquelle on fait ce qu’on fait. C’est un honneur, mais on le fait par amour du sport. »

« On voit où on peut aider et on prête assistance et accomplit les tâches nécessaires. À mesure qu’on découvre où se trouvent nos points forts et nos compétences, on peut canaliser notre énergie de façon à essayer de faire une différence. »

Laura est un atout vital de la section de C.-B./Yn et a joué un rôle clé dans l’établissement de critères et de normes de programmes tout en surveillant la mise en œuvre du projet pilote de Patinage STAR dans sa section d’appartenance.

« Laura est une incroyable ressource pour cette organisation, non seulement ici en C.-B., mais dans tout le pays », a déclaré le directeur administratif de C.-B./Yn, Ted Barton. « Comme tous nos excellents bénévoles, Laura est essentiellement une extension du personnel en raison de la quantité du travail qu’elle fait. Elle partage le genre de vision qui nous aide à croître. Je ne peux penser à aucune personne qui soit plus méritante de ce prix. »

Il y a un an, Laura a été invitée à exercer ses fonctions de juge à Skate Detroit et elle y retournera cet été. En ce qui concerne ses aspirations professionnelles sur la scène internationale, Laura se garde de les révéler.

« Je verrai où ça m’amène. Si je sens que j’ai les compétences et le soutien nécessaires, je le ferai. Pour l’instant, je prends les choses une journée et un événement à la fois. »

Laura attribue rapidement le mérite aux autres personnes avec lesquelles elle a travaillé et lancé des idées, dont Patricia Chafe, Sally Rehorick, Janice Hunter, Susan Heffernan et Ted Barton, soulignant que leur raisonnement progressiste et leur analyse de données complexes aident à faire croître le sport au niveau de la section et au niveau national.

« Les connaissances que j’ai acquises des personnes autour de moi sont inestimables », signale Laura. « Si vous pouvez vous transformer en éponge, le résultat sera positif. Ne craignez pas de mettre quelque chose en doute ou d’essayer quelque chose de nouveau. Si vous pouvez faire quoi que ce soit pour faire une différence, ce sera préférable pour le patinage et l’environnement s’en trouvera amélioré pour tous.

« C’est ce qui me motive. Nous nous demandons tous « qu’est-ce que je peux faire? Où est-ce que je peux aller? ». Nous ne disons pas « c’est impossible » – mais plutôt « pourquoi pas? » »

« Vous trouverez le succès si vous vous engagez dans cette voie. »

De Hamilton aux Territoires du Nord-Ouest, Lynda Thompson met à profit son expertise de l’enseignement

Si on se fie au passé, Lynda Thompson pourrait très bien assister, de sa chambre d’hôtel, au prochain moment monumental du sport canadien.

De façon semblable à ce samedi soir en octobre, il y a 22 ans, où l’entraîneure de patinage très respectée a vu les Blue Jays de Toronto remporter leur premier championnat de la Série mondiale, du confort de sa chambre au Sheraton, au centre-ville de Hamilton, en Ontario.

Ou, il y a quatre ans, alors que la ville de Vancouver saluait le monde entier durant la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques d’hiver 2010, Lynda a observé les célébrations de sa chambre d’hôtel à Inuvik, où elle s’était rendue pour mettre à profit sa vaste expertise de l’entraînement.

« Voilà comment je me souviens de ces deux événements », signale Lynda en riant, à propos de la Série mondiale et de la cérémonie d’ouverture à Vancouver, en 2010.

« Je sais quand ils ont eu lieu en raison de l’endroit où je me trouvais. Je n’oublierai jamais ni l’une ni l’autre de ces soirées. »

Cette semaine, seulement six ans après avoir reçu le prix La crème des entraîneurs de Patinage Canada pour sa prestation de Patinage Plus, Lynda, du Club de patinage Hamilton, se verra décerner le Prix d’excellence de Patinage Canada aux entraîneurs de club et de patinage récréatif, durant la Conférence nationale des entraîneurs et le CAAG de l’organisation, qui auront lieu dans la ville historique de Québec, au Québec.

« J’ai été profondément touchée et très émue d’apprendre la nouvelle », admet Lynda. « Ceci a beaucoup d’importance pour moi. Je ne peux pas vraiment en parler sans avoir la voix étranglée par l’émotion. »

Le parcours de Lynda a souvent été attrayant et toujours gratifiant pour cette entraîneure qui a commencé à patiner à la patinoire de Richmond Hill, dans son enfance, puis a passé deux ans avec les Ice Capades au milieu des années 70. Cinq ans plus tard, elle a commencé à enseigner à Richmond Hill et, lorsque son mari à accepter une mutation à Hamilton, elle a commencé à enseigner au Club de patinage, à Steeltown.

Peu de temps après son arrivée à Hamilton, elle a rencontré Ron Shaver, qui l’a convaincue de venir enseigner à temps partiel au Club de patinage Hamilton. Après avoir réparti son temps entre les deux clubs pendant quelques années, Lynda a décidé d’enseigner à plein temps à Hamilton.

Elle se trouve toujours là.

De tous les souvenirs qui lui sont chers, celui qui se dégage est la relation unique établie avec chaque patineur sous sa tutelle.

« On sait que l’impact qu’on a eu sur chaque patineur est vraiment spécial », dit-elle. « Et chacun d’entre eux a eu le même impact sur moi. Vous avez fait partie de leur vie et ils ont fait partie de la vôtre et ceci ne changera jamais. Ce lien existera toujours. »

Pour Lynda, ces relations sont personnelles.

« À l’âge de trois ans, quatre ou cinq ans, c’est par ce que maman et papa veulent qu’ils patinent. Après six ou huit semaines, ça devient presque magique. On voit les enfants se mettre debout sur la glace et faire leurs premières foulées et on voit les parents sourire. À voir ces parents, les larmes nous viennent aux yeux. »

« À l’autre extrémité se trouvent les adultes, qui n’ont jamais patiné de leur vie. Peut-être qu’ils veulent seulement patiner avec leur famille sur le canal, à Ottawa, et ils s’adressent à nous pour les aider à le faire. »

« Qu’ils soient âgés de 3 ans ou de 53 ans, la raison de leur participation est la même. Peu importe l’âge, ils veulent simplement patiner. »

À l’automne 2009, Lynda a élargi ses horizons en tant qu’entraîneure en faisant le long trajet dans les Territoires du Nord-Ouest, lorsqu’une occasion temporaire s’est offerte.

Lynda affirme que cette première expérience de deux mois a changé sa vie. Quelques semaines plus tard, elle est retournée aux Territoires du Nord-Ouest et a regardé la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques d’hiver 2010 de Vancouver avec deux de ses élèves – Kathleen et Megan – d’une chambre d’hôtel à Inuvik.

« Ceci m’a donné plus que je ne l’aurais jamais pensé », admet Lynda. « Aider les autres a été très gratifiant. Ce fut toute une expérience de vie. »

Elle est demeurée loyale à ses racines d’entraîneure à Hamilton, mais fait toujours le voyage annuel dans les Territoires du Nord-Ouest pour enseigner.

« J’aime toujours me rendre dans ces communautés pour partager mon expérience à des endroits qui n’ont pas nécessairement beaucoup de ressources pédagogiques. Ces enfants aiment le patinage autant que les autres. »

Compte tenu de l’entrée en vigueur du nouveau Patinage Plus vers la fin de l’été, Lynda signale que le Club de patinage Hamilton, l’un des clubs pilotes pour le projet, est impatient de commencer, ajoutant que ce ne sera pas long avant que les autres clubs au pays emboîtent le pas.

« Le nouveau Patinage Plus sera excellent pour nos clubs et patineurs, d’un océan à l’autre », soutient-elle. « Nous tenons toujours à améliorer nos programmes, voulons toujours aller plus loin et ce nouveau programme atteindra ce but.

« Il s’agit du sceau d’or et ce sera encore mieux. Nous sommes sur la bonne voie. »

« Ceci représentera un profond changement. »

C’est quelque chose que Lynda Thompson connaît assez bien.

Marty Henwood