Patinage Plus crée des champions dans tous les sports de glace

Paige Lawrence et un étudiant de Patinage Plus. Sur une vidéo floue apparaît Jeff Skinner, qui exécute des doubles sauts, des jeux de pieds, une pirouette arabesque les mains derrière le dos et toutes sortes d’éléments présentant diverses habiletés de patinage.

Tout petit, avec sa tignasse de cheveux, il avait le talent voulu pour gagner la médaille de bronze au niveau juvénile aux Championnats nationaux juniors de 2004 de Patinage Canada.

C’était il y a 11 ans. Où est-il donc maintenant? Jeff Skinner, qui avait l’habitude de suivre des leçons à la York Region Skating Academy, joue maintenant pour les Hurricanes de la Caroline de la Ligue nationale de hockey. Il a atteint plusieurs jalons importants de hockey : le plus jeune joueur (18 ans) à jouer dans le match des étoiles de la LNH et le gagnant du trophée Calder pour la recrue de la ligue en 2010-2011.

Le meilleur de tout, une célèbre vidéo de hockey de Jeff exécutant un Axel simple en patins de hockey pour éviter un coup à la ligne rouge lors d’un match.

Vous voyez ce que Patinage Plus peut faire pour vous?

Patinage Plus n’est pas simplement réservé aux patineurs artistiques, qui veulent apprendre les pirouettes, les sauts et les sauts cosaques. Le programme Patinage Plus d’aujourd’hui enseigne le patinage à tous – les patineurs récréatifs ou quiconque enfile une paire de patins pour glisser sur une surface de glace : joueurs de hockey, patineurs de vitesse sur courte piste, patineurs de vitesse sur longue piste et autres.

Il n’est pas extraordinaire de voir que certains des meilleurs et des plus dynamiques patineurs des sports de glace du Canada ont fait leur début dans le programme Patinage Plus de Patinage Canada. Et, compte tenu de la réorganisation du système – pour mettre l’accent sur le développement efficace et amusant des habiletés aux stades appropriés de la vie – Patinage Plus deviendra la source privilégiée pour les habiletés de patinage au pays durant les années à venir.

Oui, Marie-Philip Poulin, actuellement joueuse de hockey la plus redoutable du Canada et étoile aux deux derniers Jeux olympiques, a fait ses débuts comme patineuse artistique dans un petit club à Beauceville (Québec) lorsqu’elle avait quatre ans. À l’âge de cinq ans, elle jouait au hockey. Mais, au cours de cette année de leçons, Marie-Philip affirme que la chose la plus importante que lui ont apprise ses leçons de patinage a été l’équilibre. « C’est une bonne façon de commencer, sans rondelle », soutient-elle. « Je crois que le simple fait d’avoir une bonne coordination en patinage artistique, c’est ce qui est le plus important. Apprendre comment arrêter, se mettre à patiner et rester debout, c’est certainement l’essentiel. »

Actuellement, Marie-Philip est probablement l’une des patineuses les plus agiles sur la glace, grâce à toutes les leçons sur les habiletés, les carres et les croisés. Elle a progressé très rapidement à tous les niveaux.

« Je crois avoir eu de la chance d’apprendre à patiner tout de suite au lieu d’avoir à le faire par moi-même », a fait observer Marie-Philip. « Je suis toujours impressionnée par la façon dont les patineurs artistiques patinent, mais comme joueuse de hockey, la capacité de virer, d’arrêter rapidement et de repartir met en jeu beaucoup d’habiletés. Ce n’est pas seulement les jambes. C’est le corps entier qui doit être stable et il faut être rapide sur ses pieds. »

La patineuse de vitesse sur courte piste olympique Valérie Maltais a suivi des leçons de Patinage Plus pendant deux ans, dans un tout petit club près de La Baie, au Québec, avant de commencer l’école.

« Je pense que ça m’aide avec mon agilité pour les virages et les carres et le patinage en ligne droite », a déclaré Valérie. « La première chose qu’on apprend en courte piste, c’est simplement de rester debout et de faire des croisés » a-t-elle ajouté. Cependant, les patineurs de vitesse sur courte piste ne patinent que dans une seule direction et, ainsi, les patineurs ont tendance à devenir plus agiles d’un côté du corps que de l’autre. Mais, Valérie est un peu différente de la plupart : ses leçons de patinage lui ont appris à continuer à s’entraîner et à virer et faire des croisés des deux côtés, ce qui aide à maintenir l’équilibre musculaire. Et, un avantage supplémentaire est qu’elle sait aussi comment patiner à reculons.

« J’ai appris vraiment de bons éléments de base du patinage », a affirmé Valérie. « Si un jour, j’ai des enfants qui font du patinage de vitesse sur courte piste, je crois que je vais les initier au patinage artistique. Il s’agit d’une très bonne base pour l’apprentissage. »

Un nombre impressionnant de membres de l’équipe de hockey masculine du Canada à Sotchi ont acquis leurs habiletés de base dans le programme Patinage Plus : Duncan Keith des Blackhawks de Chicago, Nathan Mackinnon de l’Avalanche du Colorado (qui est extrêmement rapide), Drew Doughty des Kings de Los Angeles (qui a commencé à patiner à l’âge de deux ans), Marc-Édouard Vlasic des Sharks de San Jose (reconnu comme un bon patineur), Matt Duchene de l’Avalanche du Colorado (qui a acquis une vitesse impressionnante), Troy Brouwer des Capitals de Washington et Cody Hodgson des Sabres de Buffalo.

Ce n’était que logique qu’un parent de hockey un jour demande au champion olympique de patinage en couple, David Pelletier, s’il aiderait son fils à améliorer ses habiletés de patinage. Ce père en a parlé à d’autres pères. Bientôt, David a commencé avec une équipe de hockey novice à Edmonton, puis en avril dernier, les Oilers d’Edmonton l’ont appelé pour lui demander de mettre l’accent sur le développement des joueurs, principalement des joueurs de l’équipe‑école et des joueurs choisis au repêchage.

Les entraîneurs de hockey ont tendance à se concentrer sur les systèmes de passes et de tirs et seulement un petit peu sur le patinage, a déclaré David. « Il y a des parents qui ont le temps et le désir d’aider, mais qui n’ont pas nécessairement les compétences requises pour enseigner le patinage. »

« Nous consacrons chaque année, jusqu’à notre retraite, à perfectionner notre patinage », a fait remarquer David. « Patrick Chan voue les dix premières minutes de chaque séance d’entraînement aux habiletés de patinage, qui lui apprennent l’équilibre et le changement de direction. J’ai remarqué que beaucoup de joueurs de hockey, même les grands joueurs, ne savent pas comment utiliser le haut du corps pour diriger leurs pieds comme ils le veulent. »

Ces jours-ci, David estime qu’on ne peut être un excellent joueur de hockey sans être un bon patineur. Le jeu est plus rapide que jamais auparavant. Maintenant, la demande pour un apprentissage adéquat des habiletés de patinage s’accroît.

David soutient que la championne du monde de patinage en couple de 1984, Barbara Underhill, l’a inspiré à prendre cette nouvelle orientation dans sa vie. Il ne lui en a jamais parlé, mais il connaît son cheminement. « Je pouvais voir quand elle en a parlé à l’émission Battle of the Blades, la première année, qu’elle était radieuse », a-t-il dit.

Barbara travaille maintenant à l’amélioration des habiletés de patinage des joueurs de hockey des Ducks d’Anaheim, des Rangers de New York et du Lightning de Tampa Bay. En 2012, elle a aussi commencé à travailler avec les Maples Leafs de Toronto, utilisant la technologie de Dartfish pour analyser les poussées-élans et les mouvements du corps afin d’améliorer l’efficacité, la vitesse et l’équilibre. En 2011, The Hockey News a nommé Barbara comme l’une des 100 personnes les plus influentes du hockey.

« Parfois, je secoue la tête et je ne peux le croire », a déclaré Barbara. « Je me réveille chaque matin et je ne peux attendre d’arriver à la patinoire et de voir avec qui je vais travailler. »

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