Nexxice en troisième place après le programme court aux championnats du monde de patinage synchronisé de l’UIP

COURMAYEUR, Italie – Nexxice, du Burlington (Ont.) Skating Club, est en troisième place à la suite du programme court de vendredi aux championnats du monde de patinage synchronisé de l’UIP.

Deux équipes de Finlande sont en tête du peloton avec Marigold Ice Unity première avec 76,14 points et Rockettes deuxième avec 74,98 points. Nexxice, qui s’est exécutée au son de Midnight Waltz de Cendrillon, a produit cinq éléments de niveau quatre et suit de près avec 74,85.

«Nous sommes satisfaits de la manière dont nous avons patiné, a dit le co-capitaine de Nexxice, Lee Chandler, le premier homme de l’histoire à patiner avec une équipe senior au Canada. Nous nous sommes présentés sur la glace très confiants. Nous avons fait preuve d’un excellent travail d’équipe et avons montré des mouvements calmes et des glisses sans effort. Nous voulons continuer avec le même genre de concentration dans le programme libre.»

Les autres patineuses de Nexxice sont Shannon Aikman-Jones, Maria Albanese, Ellicia Beaudoin, Kelly Britten, Courtney Broadhurst, Anna Cappuccitti, Carla Coveart, Samantha Defino, Yu Hanamoto, Victoria Kwan, Katia Leininger, Kristen Loritz, Bethany Rees, Renee Richardson, Victoria Smith, Kiersten Tietz, Jillian Tyler, Emily Van Den Akker et Julia Uhlitzsch.

Nexxice a été championne du monde en 2009 et a obtenu la médaille d’argent lors des deux dernières années aux championnats du monde.

Une deuxième équipe participante canadienne, Les Suprêmes de St-Léonard, au Québec, est en huitième place avec 63,63  points sur 23 formations participantes. Les patineuses des Suprêmes sont Élodie Acheron, Audrey Bédard, Karyane Bélisle, Lydia Bergeron, Jessica Bernardo, Lou-Ann Bezeau-Tremblay, Josyane Cholette, Sara Irma Corona, Alexandra DelVecchio, Laurie Desilets, Maria-Victoria Langon, Sarah Leblond, Sophie-Anne Lemay, Clémence Lea Marduel, Agathe Sigrid Merlier, An Kim Nguyen, Chloé Perrin, Geneviève Rougeau, Marina Rousseau et Claudia Sforzin.

La compétition se terminera samedi avec le programme libre.

Résultats complets: http://www.isuresults.com/results/wcsys2014/index.htm

Louis Daignault

Le Défi Patinage Canada 2015 se tiendra au Sportplexe 4 Glaces Pierrefonds de Montréal

OTTAWA (ONT.) – Patinage Canada a annoncé aujourd’hui que son événement de qualification, en vue des championnats nationaux, se tiendrait pour la première fois à Montréal, Qc. Le Défi Patinage Canada 2015 aura lieu du 3 au 7 décembre 2014, au Sportplexe 4 Glaces Pierrefonds.

Plus de 500 des meilleurs patineurs du Canada participeront au Défi Patinage Canada 2015. Les patineurs se qualifient pour concourir par l’intermédiaire de leurs championnats de section respectifs. Pour les patineurs, juniors et seniors, il s’agit de la seule occasion de se qualifier en vue des Championnats nationaux de patinage artistique Canadian Tire, qui se dérouleront en janvier 2015. Les champions pré-novices canadiens de 2015 chez les hommes, les femmes, le patinage en couple et la danse sur glace sont déterminés lors de cet événement.

« Nous sommes ravis d’organiser la compétition à Montréal. Elle permettra de voir comment les jeunes patineurs, qui ont commencé dans notre programme Patinage Plus, concourent à présent à un niveau aussi élevé. Cet événement est un important point de départ pour tous nos patineurs de compétition qui s’efforcent de parvenir à la prochaine étape des championnats nationaux », a déclaré Dan Thompson, chef de la Direction générale de Patinage Canada. « Tous les éléments de l’organisation d’un événement de cette importance et de cette envergure sont réunis : une sensationnelle équipe bénévole, de superbes hôtels et un merveilleux site. Nous savons que l’expérience sera extraordinaire pour tous. »

« C’est un honneur pour Montréal d’accueillir une compétition de patinage de si haut calibre. En plus de permettre aux Montréalais d’encourager les meilleurs athlètes canadiens dans cette discipline, cet événement entraînera des retombées économiques importantes pour les commerçants de l’ouest de la métropole, a souligné Yves Lalumière, président-directeur général de Tourisme Montréal. Nous sommes heureux que nos démarches auprès de Patinage Canada pour attirer cet événement à Montréal aient porté fruit »

Plus de 550 chambres d’hôtel serviront à l’hébergement durant l’événement, ce qui aura des retombées économiques dans la région. Au niveau senior, de nombreux membres de l’équipe nationale du Canada concourent souvent à l’événement, ainsi que des athlètes juniors qui ont concouru au niveau international.

Vêtir une équipe de patinage synchronisé

Deanna Wright est la plus intrépide des conceptrices de costumes.

Aiguilles à pointe ronde, surjeteuses, tissus extensibles, ciseaux, épingles et doigts, tout bouge à toute allure lorsque les patineuses de patinage synchronisé du monde doivent se présenter sur la glace, bien mises, au moment de la compétition.

Et, c’est là la tâche de Deanna. Imaginez un peu : des costumes pour 21 patineuses par équipe – 20 jupes (et un pantalon pour Nexxice, dont l’un des membres est un homme), 21 corsages, des millions de points et pas un moment pour respirer.

La saison dernière, Deanna a conçu les costumes de 19 équipes de patinage synchronisé. DIX‑NEUF. Ceci représente 399 ensembles de volants et de tuniques, de poignets, de culottes et de godets. Et, tout ça lorsqu’elle n’était pas affairée à concevoir les robes des chœurs Sweet Adeline – comme North Metro, qui cette année comptait 157 membres, âgées de 26 ans à 89 ans, chantant en chœur, en harmonie étroite. Rien d’étonnant que Deanna compte des entrepreneurs, pour couper et coudre les tenues.

Deanna a pu reprendre son souffle pendant un moment cette semaine, après que les équipes canadiennes de patinage synchronisé sont parties pour les championnats du monde, qui auront lieu cette semaine, en Italie. Mais déjà, elle a rencontré une entraîneure qui aimerait que Deanna se charge son équipe à l’automne. « C’est bon de savoir que tout recommencera de nouveau », a signalé la styliste de Mississauga.

Chose étrange, Deanna s’est retirée, il y a trois ans, de toutes ses activités : un magasin de vente au détail d’articles de patinage et une entreprise de fabrication. « Je croyais que j’en avais eu assez », a-t-elle dit. Mais, peu de temps après, Stephanie Klein, entraîneure de l’équipe de patinage synchronisé Leaside Synergy, est venue cogner à sa porte. Elle venait tout juste de commencer à travailler avec une nouvelle équipe et lui a dit : « S’il vous plaît Deanna, voudriez‑vous faire mes robes? »

Peu de personnes peuvent égaler Deanna, avec ses connaissances de la conception et des tissus, de la fabrication de patrons, de la coupe – et du patinage. Deanna avait patiné lorsqu’elle était jeune, obtenant son test or de danse et aussi ses tests diamant, puis elle a repris le patinage à l’âge adulte. Une fois, pour gagner du temps, elle a eu recours à un fournisseur de tissus, qui avait conçu des tenues de patinage synchronisé dans le passé, pour fabriquer un costume. Mais, l’échantillon ne ressemblait pas du tout à la conception.

Deanna a donc créé le patron elle-même et l’entraîneur l’a adoré. Il est important, affirme Deanna, de bien écouter ce qu’ils veulent et d’être capable d’en faire une réalité. Et, ceci signifie qu’il faut comprendre comment le costume bougera sur la glace. « Certains dessinateurs de patrons n’ont jamais participé au sport ou beaucoup travaillé avec les tissus; ils ne comprennent pas de quoi ils auront l’air sur la glace », a-t-elle ajouté. La robe doit bien tomber.

Après s’être entretenue avec les entraîneurs et avoir fait un peu de recherche, Deanna présente un concept et des illustrations, avec le tissu, en vue de l’approbation, prend les mesures de chaque patineuse d’une équipe, fabrique un échantillon, modifie le patron pour les différentes tailles et ajuste les costumes pour chaque patineuse. Bien que les entrepreneurs se chargent de la culture et de la coupe, Deanna et Linda Arnold, une ancienne cliente dont la fille était une patineuse de compétition, s’occupent de la finition.

Il y a peu de temps pour travailler avec ces patineuses, de sorte que la confection des costumes se déroule à toute allure. Seulement coller les cristaux sur les tenues d’une équipe peut représenter une semaine de travail de 40 heures (il faut environ deux heures par robe). « Lorsqu’on se trouve au beau milieu, on travaille de 12 à 14 heures par jour, sept jours par semaine, à l’automne », soutient-elle.

Des tenues favorites? Il y a deux ans, Deanna a confectionné un costume de L’homme araignée pour l’équipe junior Leaside Synergy. Elle a crocheté une toile d’araignée et l’a attachée au dos ouvert de la robe avec un élastique côtelé. Le devant comptait des cristaux en forme de toile. La jupe était faite de maille et dentelle noires avec un soupçon de poudre étincelante en forme de toile. Les costumes suscitaient toujours les compliments. Deanna en était fière.

Elle a fait face à des défis. Pour une équipe intermédiaire, patinant sur une musique d’Alice au pays des merveilles, l’image de l’horloge était très importante dans la conception. Deanna a peint à la main les chiffres romains de l’horloge de l’histoire autour de la bordure de la jupe. Ceci a exigé un temps interminable, mais l’effet a été stupéfiant.

Et, finalement, Nexxice, sa création la plus visible et une favorite en vue de la médaille d’or aux championnats du monde, cette semaine. Étant donné qu’un homme fait partie de l’équipe, les patineuses portent toujours des bas de la même couleur que le pantalon de Lee Chandler, afin d’assurer la cohésion de l’équipe.

Le parcours de Deanna vers le patinage synchronisé a compté de nombreux détours, mais ils ont constitué des étapes utiles du travail qu’elle fait aujourd’hui. Elle était professeure d’économie domestique en Alberta, enseignant l’habillement et les textiles. Elle est retournée en Ontario pour suivre un cours de mode de quatre ans à Ryerson, mais elle « ne pouvait apprendre assez vite », donc elle a lancé sa propre entreprise de vêtements pour enfants.

Après la première année, qu’elle vendait déjà des vêtements pour enfants à 56 points de vente au détail. La récession lui a mis des bâtons dans les roues.

Elle a commencé à travailler pour une entreprise de consultants en mode, Sally Formy & Associates, qui concevait des vêtements pour les hôtels haut de gamme, dont l’hôtel Four Seasons. Deanna s’occupait de clients à gros volume, notamment des épiceries, P. Lawson Travel et Petro Canada. Pendant de nombreuses années, on pouvait voir dans les stations‑service de Petro Canada des employés vêtus d’un uniforme conçu par Deanna.

Finalement, Deanna a décidé de créer sa propre entreprise et de combiner les choses qu’elle aimait le plus. Elle pensait, au début, qu’elle allait créer des vestes et des pantalons de club, mais elle avait le flair voulu pour concevoir des robes et c’est cette partie de l’entreprise qui a connu de l’essor. Elle a confectionné tous les costumes pour un spectacle sur glace à Mississauga, ce qui a en fait lancé son entreprise auprès des équipes de patinage synchronisé. Elle avait aussi un magasin de vente au détail, Dress Deanna On Ice, mais elle a fermé ses portes en 2009, et a poursuivi la fabrication de costumes pendant quelques années avant de prendre sa retraite.

Toute une retraite.

Beverley Smith

Nexxice et Les Suprêmes en route vers les Championnats du monde ISU de patinage synchronisé 2014

OTTAWA (ONT.) – Le Canada enverra deux équipes de patinage synchronisé à Courmayeur, en Italie, pour concourir aux

Nexxice et Les Suprêmes se sont qualifiées pour l’événement en remportant les médailles d’or et d’argent, respectivement, aux Championnats de patinage synchronisé 2014 de Patinage Canada.

Nexxice, championne du monde de 2009, a été médaillée d’argent à cet événement les deux dernières années et s’est classée cinquième en 2011 et 2010. Huit fois championne canadienne, l’équipe représente le Club de patinage Burlington et s’entraîne avec Shelley Simonton Barnett et Anne Schelter.

L’équipe médaillée d’argent des Championnats canadiens, Les Suprêmes, s’est classée sixième à cet événement la saison dernière, septième en 2012 et sixième en 2011. Quatre fois médaillée d’argent à des Championnats canadiens consécutifs et médaillée de bronze aux Championnats du monde de 2003, l’équipe représente le CPA Saint‑Léonard et s’entraîne avec Marilyn Langlois, assistée de Pascal Denis et Amélie Brochu.

Karen Robertson, de Chelsea, Qc, sera la chef d’équipe à l’événement. Le personnel médical canadien sur place sera composé du Dr Ed Pilat, de Winnipeg, Man. et de la physiothérapeute Mireille Landry, de Toronto, Ont. Diane Kamagianis, de Mission, Ont., sera la seule officielle canadienne.

Pour plus de renseignements sur la compétition, veuillez visiter www.isu.org.

Les patineuses et patineurs de patinage synchronisé de partout au monde se réunissent pour poursuivre un rêve

Les 32 lames glissent doucement sur la glace au Burlington Skating Centre, foyer de Nexxice, l’une des meilleures équipes de patinage synchronisé au monde. Alors que les patineuses passent près de la bande, en groupes de quatre, toutes en position arabesque et à quelques pouces les unes des autres, le puissant effet donne des frissons.

Une équipe pas comme les autres, Nexxice met la dernière main à son entraînement pour les Championnats du monde, en Italie. Première équipe nord-américaine à rompre la domination de la Finlande et de la Suède aux Championnats du monde en 2009, Nexxice a l’intention de déployer son talent le 4 avril (programme court) et le 5 avril (programme libre) dans la pittoresque ville montagnarde de Courmayeur, dans le nord de l’Italie.

L’an dernier, Nexxice a terminé deuxième contre une équipe finlandaise qui l’a devancée par seulement 0,52 point aux Championnats du monde, à Boston. Les membres de l’équipe ont ravi la foule bruyante par leur programme Die Fledermaus, vêtus de tenues ruchées dorées – et tout particulièrement à la fin, lorsque trois patineuses ont soulevé le seul patineur de l’équipe, Lee Chandler, au-dessus de leurs têtes. La foule a hurlé de joie devant cette espièglerie.

Ce qui distingue cette équipe de ses concurrentes mondiales ce n’est pas nécessairement les levées et les trucs : c’est la qualité supérieure de ses habiletés de patinage et de ses carres, grâce à la chorégraphe Anne Schelter, une Canadienne tellement respectée à l’échelon international qu’elle a donné des séminaires sur « la deuxième note » pour l’ISU. Ces vidéos intitulées Annie’s Edges et ses programmes d’entraînement – visant à améliorer les habiletés de patinage – sont très recherchés dans le monde entier. « Je ne savais pas qu’il y avait des DVD », a écrit un entraîneur. « Je les achèterais sans hésiter, sans même les avoir vus ». On a dit que lorsque la musique de ses exercices Circle Cycle se met à jouer dans une patinoire, tous les patineurs cessent ce qu’ils font et se mettent de la partie.

Anne Schelter a commencé à regarder le patinage synchronisé lorsque Marie Lundmark, présidente finlandaise du comité technique de patinage synchronisé de l’ISU, lui a demandé de présenter un séminaire sur la deuxième note à l’intention de juges de patinage synchronisé. « Je suis devenue mordue », a déclaré Anne. « Ces patineuses volaient sur la glace. »

Elle travaille avec Nexxice depuis huit ans maintenant. La première mesure qu’elle a prise : elle voulait intégrer plus de patinage réel, de sorte que les patineuses se déplacent sur la glace facilement et sans effort. « J’avais un excellent groupe pour mes essais », a-t-elle ajouté, en parlant de Nexxice.

Nexxice est devenue spéciale lorsqu’Anne s’est jointe à l’équipe, a déclaré l’entraîneure Shelley Burnett. « Elle a créé quelque chose d’unique. Elle en a fait un sport de patinage et a vraiment changé le visage du patinage synchronisé. Elle met l’accent sur les carres et un bon patinage avec une magnifique évolution. »

Anne soutient qu’à présent le niveau du patinage synchronisé s’est tellement élevé que les exigences pour la séquence de pas sont aussi difficiles que celles de toute autre discipline tandis que les levées sont plus dangereuses. « Et notre tâche est de nous assurer que tout à l’air facile », a fait remarquer Anne.

Nexxice s’est tellement distinguée au niveau international que des patineuses de partout au monde cherchent à joindre ses rangs. (Il leur suffit d’obtenir la permission de leur fédération nationale pour venir au Canada.) Parmi les membres de l’équipe on compte : Yu Hanamoto, 20 ans, qui aime bien Yuna Kim et Joannie Rochette, et vient du Japon, Katia Leininger, 23 ans, de France, et Julia Uhlitzsch, 24 ans, d’Allemagne, qui a obtenu un permis de travail, il y a un an, pour venir au Canada afin de patiner pour une équipe de classe mondiale (« Nexxice est célèbre pour son style spécial de patinage », dit-elle alors que son pays n’a que deux équipes de patinage synchronisé – et la sienne a terminé deuxième les deux années précédentes), pour mieux apprendre l’anglais et pour que son emploi à la pizzeria finance son initiative.

La plupart des membres de l’équipe proviennent de la région du Grand Toronto, mais l’une est originaire de Sherbrooke, Qc, et l’innovateur Lee Chandler, 23 ans, natif de Boissevain, au Manitoba, fait partie de Nexxice depuis quatre ans. Il est le premier patineur à patiner avec une équipe senior au Canada.

« C’était manifestement un peu différent durant la première année », a-t-il dit, à propos de l’attention médiatique. (Les équipes européennes comptent souvent deux ou trois membres masculins dans leurs équipes. Des équipes juniors au Canada comptent quelques patineurs.)

« Mais, nous avons grandi ensemble et formons une grande famille. Je me suis rendu compte qu’après quelques années, ce n’est plus important. » Il a quitté le Manitoba pour se joindre à Nexxice et améliorer son patinage. Le Manitoba compte du patinage synchronisé, mais n’avait jamais eu d’équipe de compétition, même au niveau novice. « C’était seulement pour avoir l’expérience de concourir pour mon pays », a-t-il dit. Maintenant, il travaille à plein temps au magasin Lululemon et partage une maison en rangée avec trois autres membres de l’équipe. Ils font tous des sacrifices financiers afin de pouvoir patiner.

Kristen Loritz, 21 ans, de Toronto, patine depuis six ans avec Nexxice et se souvient de son premier essai, alors qu’elle ne savait rien du patinage synchronisé. « C’était très différent de ce que j’avais fait dans le passé », a-t-elle soutenu. « Vous pensez peut-être que c’est facile, mais lorsqu’on est dans le feu de l’action, c’est complètement différent. » Loritz habite à la maison et étudie les communications à l’Université de Toronto.

Becky Tyler, 22 ans, d’Etobicoke, Ont., aime l’atmosphère de se trouver avec ses « meilleures amies » et d’avoir du soutien durant la compétition internationale. « Nous admirons [Tessa Virtue et Scott Moir] et sommes constamment émerveillés de voir ce qu’ils font dans leurs programmes, comme le travail de carres, le mouvement des genoux et des éléments que nous pouvons aussi ajouter à nos propres programmes. Je crois que notre équipe cherche vraiment à repousser les limites en ce qui concerne les habiletés de patinage. Nous aimons rester fortes et posées et je crois que notre niveau de confiance lorsque nous patinons est ce qui nous distingue des autres. »

À sa première année seulement, Anna Cappuccitti, 15 ans, de Brampton, Ont., est la plus jeune membre de l’équipe. « C’est un très grand accomplissement de devenir membre de l’équipe », affirme-t-elle. « C’est très difficile. Quand j’étais petite, j’admirais toujours Nexxice.

L’équipe voyageait partout dans le monde, faisant ce qu’elle aime faire tous les jours, et ce n’était alors qu’un rêve. Maintenant, le rêve s’est réalisé. »

Les séances d’essai commencent déjà pour l’an prochain. Une patineuse de l’Australie a envoyé une demande pour faire un essai avec l’équipe. Voilà à quel point elle est spéciale.

Photo: Jim Coveart

Beverley Smith